Tension politique à Sikasso : Les partisans de Modibo Sidibé dénoncent une chasse aux sorcières

3 Octobre 2011 - 00:00
3 Octobre 2011 - 00:00
 0

Selon des informations recueillies auprès des Forces citoyennes de soutien aux actions de Modibo Sidibé (FACM), certains de leurs camarades ont été interpellés le mardi 20 septembre dernier par le commissaire du 1er arrondissement de police de Sikasso, Adama Diarra. Après une heure d’interrogatoires sur les raisons de leur soutien à l’ex Premier Ministre, les interpellés ont été relâchés. Cette interpellation ne constitue- elle pas une entrave à la liberté  d’association promulguée par notre constitution ?  Dénonce-t-on du côté des partisans de Modibo Sidibé ?   

D’après des informations recueillies auprès des militants et sympathisants de Modibo Sidibé, en plein préparatif pour  la célébration de la fête nationale de l’accession de notre pays à l’indépendance, des leaders des Forces Citoyennes de Soutien aux Actions de Modibo Sidibé « FACM » qui regroupent plus de 150 clubs et près de 80 associations à travers la région de Sikasso, auraient été convoqués par le Commissaire Adama Diarra du 1er Arrondissement de police de Sikasso  pour s’expliquer, dit-on, par rapport à leur soutien à la candidature de l’ancien Premier Ministre à la présidentielle de 2012. Le commissaire serait-il en mission commandée ? s’interrogent-ils.

En effet, soutiennent-ils, « ce mardi 20 septembre  les leaders des Forces citoyennes de soutien aux actions de Modibo Sidibé, composés de son président,  Modibo Sidibé, (homonyme par coïncidence de son idole) ; Abdoul Karim Sylla dit Krimau et Mme Alima Traoré, la présidente de l’association des femmes rurales du Mali, n’en croyaient pas à leurs yeux. Selon les sources bien informées par peur de leur capacité de mobilisation dans la dite zone ou la plupart des habitants ne jurent que le fils du capitaine Sidibé, qui à titre de rappel, a été officiellement admis à la retraite par anticipation depuis le 6 septembre 2011 par décret n°2011-566/P-RM dans l’optique de briguer à la magistrature suprême de notre pays en 2012. Donc, tous les moyens sont bons pour lui barrer la route y compris l’intimidation des leaders des mouvements acquis à sa cause ».

Violation flagrante de la constitution, regrettent aujourd’hui les pro-Modibo à Sikasso
 Selon les mêmes sources, «  ceux-ci (Modibo, Alima et Abdoul) ont été convoqués pour s’expliquer sur les raisons de leur soutien à l’ancien Premier Ministre. Ces mêmes sources précisent, qu’après des menaces, des interrogatoires et autres intimidations pendant environ une heure dans les locaux du commissariat de 1er arrondissement de sikasso, le jeune Modibo Sidibé et les siens, auraient finalement regagné leur domicile ». A en croire d’autres sources, « le Commissaire aurait agi sur ordre de son Directeur régional, le Colonel Sissoko ».

En attendant d’avoir la version de la police, les pro-Modibo se demandent « en démocratie, est-ce que manifester son soutien ou son appartenance à un candidat constitue un crime ou un délit ? Non ! Les libertés d’expression et d’association sont garanties par la constitution de février 1992.  En tout cas, tout laisse à croire, que l’agissement du Commissaire de police Adama Diarra, du 1er arrondissement de Sikasso n’est pas gratuit. On peut ne pas aimer un homme, mais empêcher d’autres personnes de l’admirer cela est toute autre chose.   Le chien aboie la caravane passe. Ces mesures d’intimidations et de menaces n’ont fait que renforcer le camp des pro-Modibo qui continuent à ravir la vedette aux autres candidats à la présidentielle de 2012 ». Ils promettent dans les jours à venir de frapper un grand coup. Wait and see !
Rassemblés par ABD

Quelle est votre réaction ?

Like Like 0
Je kiff pas Je kiff pas 0
Je kiff Je kiff 0
Drôle Drôle 0
Hmmm Hmmm 0
Triste Triste 0
Ouah Ouah 0