Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré : Les blouses blanches menacent d'aller en grève pour 72 heures à compter du 29 avril

16 Avr 2013 - 10:21
16 Avr 2013 - 10:21
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Le Syndicat national de la santé, de l'action sociale et de la promotion de la famille du CHU Gabriel Touré menace d'aller en grève pour 72 heures, si rien n'est fait pour payer les arriérés de primes de garde et de ristourne. [caption id="attachment_140184" align="alignleft" width="615"]Les agents lors de l'assemblée générale Les agents lors de l'assemblée générale[/caption] Réunis en assemblée générale le 15 avril dans l'enceinte de l'hôpital, les agents socio-sanitaires ont décidé à l’unanimité d'observer une grève de 72 heures  à compter du lundi  29 avril à minuit jusqu'au 2 mai. Parmi les points inscrits dans la plate-forme revendicative du syndicat figurent en bonne place les revendications relatives au paiement intégral des arriérés de primes de garde, de ristournes et les autres arriérés dus au personnel du CHU Gabriel Touré. De même il exige le respect des principes et prérogatives accordés au syndicat majoritaire, d'assainir la gestion de l'hôpital en la rendant plus transparente, respecter les clauses de la convention hospitalo-universitaire et mettre le personnel lésé dans ses droits. Au cours du meeting, les syndicalistes ont surtout  déploré la lenteur accusée par la direction  pour s'acquitter des six mois de primes et ristournes impayés.   Ils ont exprimé leur  indignation et exigé la satisfaction des revendications posées.  Aussi, ils ont dénoncé l'absence de dialogue sincère et indispensable à la décrispation de la tension. "La direction reste muette face à toutes nos revendications. Nous avons envoyé plusieurs courriers qui sont restés sans suite. Le dialogue est rompu" a déclaré le Secrétaire général dudit syndicat, Loséni Bengaly. Selon d'autres sources, le problème du CHU Gabriel Touré est profond et la source de ces maux se trouve au niveau de la gestion. Il indiquera qu'après l'arrivée du nouveau directeur, des reformes importantes ont été engagées au niveau de la structure. Ces changements ont pour nom l'installation d'un nouveau logiciel de gestion au bureau des entrées. Le nouveau directeur a aussi instruit le respect strict de la loi hospitalière. Tout malade admis au service des urgences doit être immédiatement pris en charge sans que les parents de ce dernier ne déboursent  un sou. Mais après les soins, le reçu sera payé au niveau du guichet. Ces reformes, selon notre source, ont permis d'améliorer les recettes de l'hôpital. Lequel était fortement endetté. Espérons que les deux parties trouveront rapidement un terrain d'entente pour le plus grand bonheur des malades Ramata TEMBELY

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