Planification familiale : 30 % des 1 283 308 utilisatrices attendues en 2025
La 21ᵉ édition de la campagne nationale de promotion de la Planification familiale a été lancée ce jeudi 26 juin 2025, pour une durée d’un mois.

Couplée au dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, cette campagne vise avant tout à sensibiliser les adolescents et les jeunes à l’importance des méthodes contraceptives pour réduire les taux de mortalité maternelle et infantile au Mali.
Inscrite dans la dynamique des "trois Z" zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale, et zéro violence basée sur le genre, cette campagne reflète l'engagement constant des autorités sanitaires et de leurs partenaires à renforcer l’accès aux services de santé reproductive.
Chaque année, cette initiative vise à accroître le taux de prévalence contraceptive, en diffusant les bonnes pratiques et en brisant les tabous qui freinent l’appropriation des services de santé reproductive par les communautés.
Placée sous le thème : "L’intégration de services de Planification familiale du post-partum, de la santé maternelle, néonatale et infantile, de la nutrition et de la lutte contre la violence basée sur le genre : une opportunité pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile", l’édition 2025 entend mutualiser les efforts et les interventions en matière de santé communautaire.
En prélude au lancement, l’Office national de la Santé et de la Reproduction (ONASR) a organisé, le mercredi 25 juin, un atelier d’orientation à l’intention des médias. Objectif : familiariser les professionnels de la presse aux concepts clés de la planification familiale, à ses bénéfices, et à la notion d’intégration des services.
Dans l’après-midi, Dr. Ben Moulaye Haïdara, directeur de l’ONASR, a animé une conférence de presse au cours de laquelle, il a appelé les journalistes à jouer un rôle actif dans l’information et la sensibilisation des communautés.
Pour cette édition, l’ONASR vise à : Informer et sensibiliser au moins 7 millions de personnes, tous canaux confondus, sur les méthodes modernes de planification familiale et sur l’importance du dépistage des cancers féminins ; améliorer l’accessibilité, la disponibilité et la qualité des services de planification familiale à travers le pays ; contribuer au recrutement de 30 % des 1 283 308 utilisatrices attendues, soit 384 992 femmes, dont 115 498 utilisatrices de méthodes modernes de longue durée d’action et assurer le dépistage de 60 000 femmes pour le cancer du col de l’utérus et du sein.
L’accent sera mis sur l’intégration des services (PFPP/SMNI-NUT/VBG) pour assurer une approche holistique et pérenne de la santé reproductive et du bien-être communautaire.
Ousmane Mahamane
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