Santé maternelle et néonatale : L’ONASR et l’Agefau s’engagent

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L’Office nationale de la santé de la reproduction (ONASR) et l’Agence de gestion d’accès au fonds universel (Agefau) ont organisé le 26 décembre 2023 l’atelier de restitution de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme numérique intégrée télémédecine pour la santé maternelle et néonatale “Bangué Damu” en bambara. A travers cette étude L’ONASR et l’Agefau s’engagent pour amélioration du plateau technique en matière de santé maternelle et néonatale.

Selon les différentes enquêtes démographiques et de la santé (EDSM), le taux de mortalité néonatale ne cesse d’augmenter, malgré les efforts des autorités sanitaires, 33 pour 1000 naissances vivantes.

Pour pallier certains de ces défis, en particulier au niveau des matrones, l’Office national de la santé de la reproduction (ONASR) a mené une réflexion, depuis 2022 avec l’appui du Centre d’expertise et de recherche en télémédecine et E-santé (Certes) sur le rôle que peut jouer l’outil numérique adapté à ce contexte dans le but d’améliorer le suivi et la prise en charge en santé maternelle et néonatale et contribuer ainsi à l’équité d’accès aux soins.

C’est dans ce cadre que l’Agence de gestion d’accès au Fonds universel et l’Office nationale de la santé de la reproduction ont réalisé cette étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme numérique intégrée télémédecine pour la santé maternelle et néonatale “Bangué Damu” en bambara.

Ainsi, le 26 décembre 2023, les deux structures ont organisé l’atelier de restitution de cette étude vise essentiellement à améliorer le plateau technique en matière de santé maternelle et néonatale.

“Cette étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme numérique intégrée télémédecine pour la santé maternelle et néonatale a un impact tout court sur la vie. Lorsque j’ai écouté mon collègue Dr Ben Moulaye à partir de certains indicateurs, c’est vraiment effrayant. Des indicateurs qui montrent que combien de femmes décèdent en donnant la vie ou combien d’enfants nouveau-nés décèdent quelques heures seulement après leur venue au monde, c’est vraiment effrayant”, a rappelé le directeur de l’Agefau.

Pour la conseillère technique du ministère de la Santé et du Développement social, la gestion de la santé est multisectorielle.

“Ce n’est uniquement pas avec les agents de la santé qu’on peut atteindre nos objectifs. Avec l’appui de l’AGEFAU et les autres partenaires, nous pouvons améliorer un accès universel et équitable aux soins et services de qualité pour la santé maternelle et néonatale et atteindre les objectifs pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale”, a souligné la conseillère technique.

Ousmane Mahamane

 

 

 

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