5è edition du CAFE-RSE : Changement climatique et accompagnement bancaire au cœur des échanges

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Le Centre International pour le Conseil et la Formation (CICF) a pour objectif de renforcer les compétences des cadres maliens en particulier, africains en général, par des formations multiformes de haut niveau. C’est dans ce cadre qu’il a organisé, le samedi dernier, sa 5è édition du Café sur la Responsabilité Sociale et sociétale des Entreprises (RSE), pour faire comprendre aux citoyens et aux décideurs, le rôle capital des questions de développement durable dans le contexte du changement climatique. Sous le thème : « les nouveaux produits bancaires liés au changement climatique », cette rencontre était animée par de la directrice du CICF, Mme Berthé Minian Bengaly, en présence du Responsable chargé de la RSE au CICF, Michel Gnangorau Essan, de l’ancienne Ministre de l’Environnement, Kéïta Aïda M’Bo et de nombreux cadres des secteurs concernés.
En effet, au cours de cette rencontre, les différentes thématiques abordées ont fait l’objet de débats approfondis et de propositions concrètes de la part des différents intervenants.
A l’ouverture des débats, la Directrice du CICF, Mme Berthé Minian Bengaly, dira : « Nous sommes spécialistes de tout ce qui est finance durable et tout ce qui est accompagnement des banques et établissements financiers, ainsi que les assurances dans l’implémentation et l’accompagnement des produits RSE. Depuis 2010, nous sommes l’un des premiers cabinets qui accompagnent les institutions financières. Ce café RSE n’est pas une première, c’est pour permettre aux Maliens de venir échanger sur les questions de développement durable ».
Pour la Directrice du CICF, ces questions sont très méconnues du Public, des organisations et des Autorités ; car, pense-t-elle, ce n’est pas la priorité des priorités. Aussi, la patronne du CICF insistera sur la nécessité pour nos pays africains d’emprunter le train menant à la transition énergétique car c’est plus le problème de ces pays que d’autres plus nantis. Et, selon elle, bien que des termes comme « changement climatique » ou encore « développement durable » sont très peu connus du Malien lambda, c’est surtout aux acteurs du domaine de manière générale d’amener ces concepts à la masse populaire.
Egalement, la problématique des garanties offertes aux Banques dans le cadre d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables a été abordée. Il est apparu qu’assez souvent l’Etat est mauvais payeur, les délais de remboursement arrivant à terme avec un non-respect des engagements. Ce qui a comme effets négatifs que les établissements bancaires rechignent souvent à nouer des partenariats public-privé. Le manque d’une réelle volonté politique a aussi été déploré. Car, il ne suffit pas de créer un Département de l’Environnement et du Développement durable pour être en accord avec une quelconque idéologie écologique.
Les nombreux Spécialistes (Banque, Assurances, Energie, Agronomie, etc.) qui ont pris part à cet échange devront produire un Rapport avec des Recommandations. Cela, afin de proposer des produits innovants qui permettront à tous les Acteurs de pouvoir trouver une alternative à la transition énergétique, à l’Agriculture durable, aux infrastructures de qualité en vue d’amorcer des solutions pratiques dans le contexte du changement climatique et de la quête du développement durable.
Mohamed Sylla

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