La sixième session ordinaire du Conseil d’administration du Fonds de solidarité nationale (FSN) s’est tenue, le vendredi dernier, dans la salle de conférence de ladite structure. C’était sous la présidence de El Hadj Sidy KONAKE, président du CA, et en présence des administrateurs qui, comme à leur habitude, ont, après examen des points inscrits à l’ordre du jour, adopté le rapport de synthèse sur la mobilisation des ressources. Constats : malgré plusieurs réalisations d’infrastructures sociales à travers le pays, le FSN est confronté à des difficultés d’ordre financier qui l’empêchent souvent de répondre aux sollicitations et attentes des couches les plus démunies.
Les administrateurs du Fonds de solidarité nationale ont tenu, le vendredi dernier, la sixième session ordinaire du Conseil d’administration de leur structure. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour parmi lesquels l’adoption du rapport de synthèse sur la mobilisation des ressources additionnelles aux subventions de l’Etat. L’année 2004 a été considérée comme celle du démarrage effectif des activités du Fonds de solidarité nationale marquée entre autres par l’édification d’infrastructures sociales à travers l’ensemble du pays, ainsi que des appuis institutionnels pour le renforcement des capacités et interventions d’urgence. De cette date à nos jours, le FSN a, déjà à son actif, de réalisations notables : 219 infrastructures scolaires, 12 infrastructures sanitaires, 32 réalisations hydrauliques, 03 ponts, 05 aménagements de périmètres irrigués. Aussi, a-t-il, durant cette même période, offert 150 moulins à des organisations féminines, financé 50 projets générateurs de revenus et parrainé 300 enfants de parents démunis.
Cependant, cette année 2006 s’est caractérisée, selon El Hadj Sidy KONAKE, par plusieurs difficultés d’ordre financier. Car, annoncé substantiel par rapport à 2005, le budget alloué cette année se chiffre à 850 millions de FCFA, au lieu d’un milliard attendu. Ceci alors que les sollicitations des plus démunis augmentent progressivement. C’est pourquoi, lors de la dernière session ordinaire, un accent particulier, a rappelé le PCA, a été mis sur la mobilisation de ressources additionnelles aux subventions de l’Etat afin que le FSN tire le bon bout pour son épanouissement et le rayonnement de son action à travers tout le pays.
Aussi, l’année 2006 a-t-elle été marquée, indique El Hadj Sidy KONAKE, par des difficultés d’ordre conjoncturel. D’autant que la situation économique nationale est tributaire de la conjoncture internationale caractérisée par la hausse constante du prix du pétrole et l’instabilité du prix de nos matières premières pourvoyeuses de devises. Dans ce contexte, l’apport de l’Etat seul ne doit plus, selon lui, constituer le fonds essentiel d’évolution de leur structure. D’où la nécessaire implication de tous les administrateurs dans le sens d’une plus grande indépendance des fonds alloués par le budget national. C’est dans cet esprit que, tirant les leçons des trois années passées, il a engagé le Conseil d’administration à plus d’audace dans l’écoute et l’approche de potentiels partenaires techniques et financiers dans le but de doter le FSN d’apports financiers à hauteur de son portefeuille de projets multiples.
Par Mohamed D. DIAWARA