En essayant de paralyser le pays à travers fermeture des administrations, des banques et des entreprises, les contestataires du pouvoir IBK contribuent à tuer à petit feu l’économie nationale, déjà mise à mal par la crise multidimensionnelle de 2012, aggravée par la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19.
A-t-on jamais pu faire démissionner un président de la République démocratiquement élu à travers une opération de désobéissance civile ? Comment peut-on aider à assurer la bonne gouvernance et aider à lutter contre la corruption en provoquant l’arrêt du pays déjà en proie à des difficultés existentielles énormes ?
Ce sont des questions que se pose le citoyen lambda victime de la « désobéissance civile » que le mouvement du 5 Juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) vient de renouveler après la trêve de la fête de la Tabaski.
En effet, à travers cette seconde phase de leur opération de « désobéissance civile », le M5-RFP, en particulier sa jeunesse tente de paralyser le pays, faire fuir les investisseurs avec toutes les conséquences liées à ce climat de désordre qui s’instaure dans le pays. Sachons raison garder.
Boubou SIDIBE/Maliweb.net