Lors de la rencontre qu’il a eu avec la presse à la Maison de la Presse jeudi 12 décembre 2024, le Premier ministre, le général Abdoulaye Maiga, a réagi fermement aux accusations portées par son prédécesseur, Choguel Kokalla Maiga. Ce dernier avait dénoncé une prolifération de partis politiques, estimant que les militaires au pouvoir avaient favorisé la création de 100 formations politiques en violation des recommandations des Assises nationales.
Choguel Maiga, quelques jours avant son départ de la Primature avait critiqué les autorités de la transition, de « non-respect des engagements pris lors des Assises nationales ». Selon l’ancien chef du gouvernement, les concertations avaient recommandé une réduction considérable du nombre de partis politiques de deux à trois regroupements afin d’assainir le paysage politique malien. Lors de son dernier meeting tenu au CICB, le président du MPR laissait entendre que non seulement les recommandations des ANR ont été ignorée, mais les autorités ont permis la création de 100 partis politiques multiplication anarchique des partis, aggravant ainsi la fragmentation politique du pays.
La réponse du général Abdoulaye Maiga
Face à ces accusations, le général Abdoulaye Maiga, fraichement nommé Premier ministre en remplacement de Choguel n’a pas mâché ses mots. En présence d’une multitude de journalistes où il leur a rendu visite, le nouveau PM, a catégoriquement démenti les chiffres avancés par son prédécesseur. Pour lui, il est faux de dire que 100 partis ont été créés depuis les Assises nationales. Les données officielles font état de 66 partis, et 7 demandes en cours.
Cette polémique met en lumière les tensions croissantes entre l’ancien président du M5 RFP et les militaires qui sont maintenant les seuls à diriger le pays. Si Choguel a souvent été perçu comme un fervent défenseur des Assises nationales, ses critiques à l’égard des militaires traduisent une rupture manifeste dans l’alliance qui avait initialement soutenu la transition.
Pour de nombreux observateurs, ce débat reflète également une lutte pour le contrôle narratif de la transition. Tandis que Choguel accuse les militaires de trahir l’esprit des Assises, Abdoulaye Maiga insiste sur le respect des engagements pris et sur la nécessité d’adapter les recommandations aux réalités du terrain.
Au-delà des divergences entre les deux anciens compagnons, la question du nombre de partis politiques reste cruciale pour l’avenir du pays. L’inflation des partis a souvent été citée comme l’une des causes des blocages politiques au Mali, rendant difficile l’émergence d’une opposition cohérente ou d’un consensus national.
Reste à savoir si les réformes entreprises par la transition parviendront à stabiliser le paysage politique ou si ces querelles internes continueront de diviser les acteurs clés du processus. Pour l’heure, les déclarations du général Maiga semblent viser à apaiser les tensions, mais elles ne suffiront peut-être pas à éteindre la polémique.
Djibril Diallo
Sur l’aide a la presse malienne : La réponse évasive du Premier ministre
Jeudi 12 décembre 2024, à la Maison de la Presse, le Premier ministre, général Abdoulaye Maiga a rencontré les hommes de médias dans une atmosphère empreinte d’attente et d’espoir. Cependant, la question cruciale de la reprise de l’aide à la presse, suspendue depuis le coup d’Etat de 2020, a laissé de nombreux journalistes sur leur faim.
Nommé il y a moins de trois semaines à la tête du gouvernement, le général Maiga a fait son apparition à la Maison de la presse dans un climat bon enfant. Le PM était attendu sur plusieurs fronts, notamment celui du soutien financier à la presse, un secteur en crise depuis quatre années.
Le président de la Maison de la Presse, Bandiougou Danté, a profité de la rencontre pour renouveler les doléances primordiales des journalistes au chef du gouvernement. Il s’agit : de la liberté de la Presse, de la relecture des textes régissant le cadre juridique des médias maliens, de la question de l’aide à la Presse. Sur le dernier point, le président Danté a insisté et demandé à l’hôte du jour du paiement de l’aide à la presse dont la plus part des journalistes de la sous région bénéficient. Il faut rappeler que depuis 2020, l’aide à la presse n’est pas payée.
En réponse aux interpellations répétées des journalistes sur ce sujet, le Premier ministre s’est contenté de déclarer : « Nous sommes conscients de l’importance d’un secteur médiatique fort pour accompagner les efforts de reconstruction nationale. Cependant, des priorités urgentes doivent être définies dans un contexte budgétaire difficile ».
Cette réponse jugée trop vague n’a pas convaincu. De nombreux professionnels des médias espéraient des annonces concrètes, notamment un calendrier pour le rétablissement de l’aide ou des mesures alternatives pour soutenir les entreprises de presse, qui peinent à subsister face aux défis économiques et technologiques.
Il faut dire que depuis la suspension de l’aide, plusieurs organes de presse ont réduit leurs effectifs, voire cessé leurs activités. Cette situation compromet non seulement la survie des entreprises médiatiques, mais aussi la qualité et l’indépendance de l’information au Mali. Pour certains journalistes présents, la rencontre avec le général Maiga, bien qu’importante, n’a fait que confirmer le peu d’empressement des autorités à régler cette question.
« C’est bien de parler des défis budgétaires, mais il faut des solutions concrètes. La presse est un pilier de la démocratie. Sans soutien, elle risque de s’effondrer », a commenté un journaliste après la rencontre.
Les associations de journalistes, qui avaient plaidé pour cette rencontre, espéraient que le Premier ministre reconnaisse officiellement le rôle stratégique de la presse dans le processus de transition et de gouvernance. Cependant, elles envisagent désormais de relancer leurs actions de plaidoyer auprès du gouvernement pour que la question de l’aide à la presse figure parmi les priorités nationales.
En attendant, les réponses évasives sur ce dossier risquent d’accentuer le sentiment d’abandon au sein d’un secteur déjà fragilisé.
Mamadou Sidibé
Affaire Joliba TV : Le président de la Maison de la Presse présente ses excuses à la population burkinabè
Dans un geste empreint d’humilité et de responsabilité, le président de la Maison de la Presse du Mali, Bandiougou Danté, a présenté des excuses officielles à la population burkinabè. Cette démarche intervient après la diffusion de propos jugés offensants sur Joliba TV, suscitant une vague d’indignation et de critiques au Burkina Faso.
Dans une déclaration jugée de « solennelle » tenue à la Maison de la Presse du Mali, Bandiougou Danté a exprimé son regret au nom des journalistes maliens, insistant sur l’importance de maintenir des relations fraternelles entre les deux peuples. « Sans contrainte, en toute liberté, en toute indépendance, en toute responsabilité et devant l’histoire, je présente au nom de la Maison de la Presse du Mali nos excuses aux autorités du Burkina Faso et à une partie de l’opinion burkinabé qui se seraient senties offusquées pour des propos tenus sur Joliba TV news et largement partagés sur les réseaux sociaux ».
Avec cette sortie jugée de sage, M. Danté, reconnait que certains propos diffusés sur Joliba TV ont pu heurter la sensibilité de burkinabè.
Il faut rappeler que l’incident, survenu après la diffusion d’une émission controversée, a ravivé les débats sur l’éthique et la responsabilité des médias dans un contexte sous-régional marqué par des défis sécuritaires et sociaux communs. Joliba TV, média influent, a été critiqué pour avoir relayé des propos de Issa Kaou Djim, un ancien allié des militaires et ancien membre du CNT perçus comme offensants envers le « Burkina Faso », un pays voisin.
Le CSC du Burkina avait exprimé son mécontentement auprès de la HAC et a finit par porté plainte contre Joliba TV.
Cette plainte a fallu à Joliba TV de se voir retiré sa licence par la HAC. Une décision jugée trop disproportionné par la Maison de la Presse et des organisations de défense de la liberté de la presse et d’opinion. La suite nous la connaissons, la faitière des journalistes s’est réunie en urgence pour engager une Médiation doublée d’une menace de diffusion de l’élément incriminé dans toute la presse malienne si jamais la HAC ne revenait pas sur sa décision.
B Danté a également plaidé pour une formation continue des professionnels des médias afin de prévenir de tels incidents à l’avenir.
Une occasion de renforcer la fraternité entre les peuples
Cet acte d’excuses publiques marque une étape importante dans l’apaisement des tensions. De nombreux observateurs voient en cette démarche un signe de maturité et de responsabilité de la presse malienne. « Le rôle des médias est de rapprocher les peuples, pas de les diviser. Cet épisode doit nous rappeler notre devoir de promouvoir la cohésion et la compréhension mutuelle », a laché un confrère.
En dépit de cet incident regrettable, les relations entre le Mali et le Burkina Faso restent solides, portées par un héritage commun de lutte pour l’indépendance et le développement. Cet événement pourrait servir de catalyseur pour un dialogue plus approfondi sur le rôle des médias dans la construction d’une sous-région ouest-africaine unie et résiliente.
Mohamed Keita
Je suis Dr Anasser Ag Rhissa, candidat indépendant à la présidentielle au Mali, membre de la société civile, un des porte-étendards de la guerre informationnelle collective au sein de la confédération AES. Je suis candidat pour contribuer à sauver le Mali, pour la souveraineté totale des pays de la confédération AES et pour la création de la fédération AES intégrant les pays de la CEDEAO qui sont intéressés.
Mon poste de président de la transition au Mali en 2020 ayant été extorqué par Malick NDIAW en complicité avec Assimi GOÏTA et ce dernier ne voulant pas de conciliation, implicitement SE Assimi préfère la confrontation avec moi en tant que nouveau candidat à la présidence du Mali.
Ci-dessous l’annonce de ma candidature comme Président de la transition au Mali en 2020 :
//web.facebook.com/watch/?v=774880556598557
Bonjour,
Vous du M5 RFP, où étiez-vous quand Dr Choguel était face aux militaires en 2021 ?
J’avais effectué en 2021 la médiation entre le M5 RFP avec Dr Choguel comme Président du comité stratégique du M5 RFP et les militaires.
C’était moi qui avait fait la conciliation entre son mouvement le M5 RFP, les militaires du CNSP et la CEDEAO.
Après un plaidoyer sur les réseaux sociaux de plusieurs semaines, le M5 RFP a fini par intégrer les institutions de la République ET Choguel avait accepté d’être le Premier Ministre.
Le dossier d’extorsion de ma victoire de Président de la transition au Mali, en 2020, est actuellement au niveau du médiateur de la République.
Pour résoudre ce problème, je sollicite mon intégration en tant que responsable dans une institution étatique ou comme Ministre ou comme ministre porte-étendard de la guerre informationnelle au sein de la confédération AES.
Si le problème n’est pas résolu, le dossier sera transmis à un tribunal afin qu’on me restitue ma victoire de Président de la transition au Mali.
Prions qu’on en arrive pas à cette extrémité.
Si on ne me restitue pas ma victoire de Président de la transition au Mali, je me présenterai à l’élection présidentielle Malienne prochaine en demandant que ma candidature soit acceptée avec ma nationalité Malienne d’origine.
En effet, je n’ai eu la deuxième nationalité, Nigérienne, qu’à partir de 2009 car ma défunte maman était Nigérienne.
J’avais envoyé des lettres ouvertes à Assimi pour le conseiller de garder Choguel comme Premier Ministre du Mali ET pour ma sollicitation d’intégration, en particulier comme Ministre porte-étendard de la guerre informationnelle au sein de la confédération AES.
Il lui a plus de refuser alors j’irai le vaincre dans les urnes !
Bien cordialement
Dr Anasser Ag Rhissa
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Le plus grand des porte-étendards de la guerre informationnelle au sein de la confédération AES
TEL au Mali : 0 0 223 95955792
TEL au Niger : 00227 76665673
100 ou 66 nous demandons de réduire le nombre de partis politiques car l’expérience de 1992-2020 de ‘democratie’ avec pres de 300 partis politiques nous a démontre les tres néfastes consequences de la proliferation des partis politiques: le désordre, la corruption, l’indiscipline, la délinquance financière et la gabegie du trésor public en mettant l’intérêt personnel sur le patriotisme et l’intérêt general!