GENDARMERIE NATIONALE: Le Colonel Samballa Illo Diallo présente au ministre Gassama une nouvelle unité sécuritaire

L’école de la gendarmerie de Faladié, sise caserne Chef d’escadron Balla Koné, a abrité la cérémonie de sortie de la 20ème promotion qui porte désormais le nom de feu Lieutenant...

15 Août 2006 - 12:58
15 Août 2006 - 12:58
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L’école de la gendarmerie de Faladié, sise caserne Chef d’escadron Balla Koné, a abrité la cérémonie de sortie de la 20ème promotion qui porte désormais le nom de feu Lieutenant- Colonel Abdoulaye Diallo dit Dax et des démonstrations du tout nouveau Peloton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN). C’était le jeudi dernier sous la présidence du Colonel Sadio Gassama, ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile. Il avait à ses cotés tous les responsables de la Défense et de la Sécurité ainsi que des attachés militaires dans notre pays.
Dans son discours, le Lieutenant- Colonel Yayou Diamouténé, Commandant des Ecoles de la Gendarmerie Nationale, a rappelé la mission fondamentale de la gendarmerie à savoir la protection des personnes et de leurs biens avant d’ajouter que les 500 élèves- gendarmes peuvent être sollicités dans plusieurs domaines comme la police administrative pour la prévention des atteintes à l’ordre public, la police judiciaire pour la répression des infractions, sous le contrôle des autorités judiciaires. Il leur a demandé de rester fidèle aux vertus traditionnelles de la gendarmerie qui ne sont entre autres que la discipline, la loyauté et le sens du service de l’Etat. Le Lieutenant- Colonel Diamouténé a invité les 500 éléments à mériter le nom de feu Lieutenant- Colonel Abdoulaye Diallo dit Dax qui n’a ménagé aucun effort pour donner à la gendarmerie ses lettres de noblesse.
La cerise sur le gâteau a été les démonstrations du Peloton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN), commandé par le Lieutenant Sékou Doumbia.
Le Colonel Samballa Illo Diallo, Directeur général de la Gendarmerie Nationale, a agréablement surpris son ministre, le Colonel Sadio Gassama, par la touche qu’il a apportée de la gendarmerie. Il s’agit du Peloton d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (PIGN). Cette innovation du Colonel Diallo, introduite dans notre système sécuritaire, est une chance pour notre pays, devenu ces derniers une destination prisée pour les rencontres internationales.
Crée le 18 mai 2006 par Décision No 188 du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Peloton d’Intervention de la Gendarmerie est une unité d’élite spécialisée qui agit en unité constituée pour mener à bien des missions sensibles exigeant un haut niveau de professionnalisme. Selon le commandant du PIGN, le Lieutenant Sékou Doumbia, les missions qui peuvent être confiées à son unité sont de capturer les forcenés ou des malfaiteurs dangereux, de rechercher des malfaiteurs dans le cadre d’une opération de police judiciaire, d’escorter, surveiller des individus dangereux, de renforcer la garde rapprochée des hautes personnalités ou sécurité VIP, de reconnaître et surveiller des lieux ou individus suspects, d’intervenir en milieu pénitentiaire en cas de révoltes ou de troubles graves.
Après cette brève présentation, le Lieutenant Sékou Doumbia et ses hommes (45 au total) ont séduit plus d’un. Ils ont encore davantage rassuré l’assistance et surtout les autorités en charge de la sécurité de notre pays. Ils se sont montés très habiles à travers les techniques de protection qu’ils peuvent intervenir partout. La série de démonstrations a été très appréciée par l’assistance. La souplesse, la rapidité, la maîtrise des malfaiteurs et des armes sont des qualités qui ne font pas défaut à cette unité.
A travers ses démonstrations et ses missions, on peut dire que le PIGN peut efficacement contribuer à la lutte contre l’insécurité. Mais notre surprise a été grande lorsque son chef a déclaré que, malgré la décision de création, l’unité n’est pas opérationnelle. Selon lui, le PIGN manque surtout de moyens roulants pour mener à bien sa mission.
Il ne faut pas qu’on se cache la face. Il est aujourd’hui nécessaire de rendre opérationnelle cette unité pour que notre pays sorte de l’isolement. Car, dit-on, il serait le seul pays de la sous- région où il n’y a pas d’unité spécialisée pour les interventions. En tout cas, le ministre Gassama, qui a été témoin des démonstrations du Lieutenant Doumbia et ses hommes, doit prendre le taureau par les cornes pour que le PIGN soit opérationnel.
 Nous ne sommes pas des oiseaux de mauvais augures mais le Mali, qui abrite des rencontres internationales et visité par des milliers de touristes, n’est pas à l’abri d’une attaque terroriste.
La mise sur route du PIGN peut nous éviter l’événement tragique survenu à Katiéna dans la région de Ségou en 2005 où pour maîtriser un individu dangereux, il a fallu faire recours à deux BRDM.
S’il y a une initiative à saluer aujourd’hui c’est celle du Colonel Diallo. Nommé il y a un an seulement, le plus qu’il vient d’apporter à notre système sécuritaire est une aubaine que les plus autorités de notre pays doivent saisir. Au regard de ce nous avons vu, nous ne souhaitons pas que le poussin soit étouffé dans l’œuf.
Yoro SOW

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