A la faveur du cadre d’échange et de réflexion organisé le samedi dernier au Cicb par un collectif de patriotes intitulé : « La main tendue », Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique du Mali, qui en était le parrain, n’a pas manqué de se lâcher sur les coups de gueule de certains de ses détracteurs. A ses dires, sa position d’être en phase avec le Mali a fait de lui l’objet de beaucoup de spéculations. «C’est normal qu’on m’attaque de partout parce que je ne suis en réalité avec personne. Je suis avec mon pays. J’ai toujours été avec mon pays dans les moments les plus difficiles. C’est ce qui m’a valu d’être à Gao quand personne n’y allait, ainsi qu’à Kidal sous les balles. C’était à la recherche de la paix », a-t-il affirmé. Et d’ajouter que c’est un devoir en tant que citoyen et religieux de se battre pour qu’il y ait cette paix-là. «Je considère cela comme une mission divine : travailler pour que la paix revienne dans mon pays. Car, Dieu a voulu qu’au moment où le pays tombe dans cette situation que je sois le président du Haut Conseil Islamique. C’est pourquoi ma position est souvent difficile», a-t-il fait remarquer. Partant, il a estimé que dans l’histoire des grandes nations, il y a des choses qui viennent et passent. Cette période va passer et le Mali va rester. « Nous avons été une nation avant que les autres ne le soient. Nous avons su être ensemble, Bamanans, Touaregs, Peulhs, Sonrhaïs, etc. Je crois que le Mali va réussir sa paix, sa réconciliation ainsi que son développement», a-t-il espéré.
La Rédaction