Pouvoir de Transition et classe politique : L’un progresse, l’autre régresse !

Malgré les difficultés économiques, le pouvoir du Général Assimi Goïta tire son épingle du jeu, tandis que les acteurs politiques sont à la phase des …remords.

23 Juin 2025 - 08:30
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Pouvoir de Transition et classe politique : L’un progresse, l’autre régresse !
(photo journal Sofl

En dépit des difficultés socioéconomiques qu’éprouvent les populations, les autorités de la Transition restent droites dans leurs bottes et prennent diverses initiatives salvatrices.

Il s’agit en effet, de faire en sorte que le pays sorte de la crise  multidimensionnelle du moment et parvienne à l’émergence. C’est dans cette voie que se situent les réformes majeures comme touchant le secteur minier, celle du secteur énergétique, etc.

A titre d’exemple, la construction d’unités industrielles, comme l’usine de production de lithium  de Gualamina, la pose de la première pierre de la future raffinerie d’or, en vue d’impulser le développement du pays, à moyen terme. 

Sauf que ces efforts des autorités se butent à la résistance des groupes armés terroristes, qui subissent de lourdes pertes, mais tentent toujours d’exister. Mais, cela n’empêche pas les autorités gouvernementales de poursuivre leurs efforts et de nourrir l’ambition de conduire le pays à bon port. C’est donc des progrès dans un contexte plutôt difficile, passant par des sacrifices divers. Ceux-ci passent par exemple par des réformes politiques, comme celles ayant conduit à la récente dissolution des partis et associations politiques. Ce fut des grincements de dents au sein des états-majors politiques.

Pendant ce temps, ces forces sociopolitiques sont au regret, pour avoir liquidé le régime IBK. Ce dernier n’était-il pas à moins de trois ans de la fin de son second mandat à la tête du pays, en août 2020 ? Dr Choguel Maïga, Mountaga Tall, Modibo Sidibé, l’imam Mahmoud Dicko ne sont-ils pas envahis de remords lorsqu’ils se rendent compte qu’ils sont les véritables tombeurs d’IBK, au profit du pouvoir militaire d’Assimi Goïta ? Leurs partis et mouvements politiques sont réduits au silence voire à la disparition, alors qu’ils ambitionnaient renverser IBK pour en tirer l’épingle du jeu…. Ils frôlent depuis peu la mort politique, alors que le pays pourrait compter désormais avec les autorités militaires du jour.

Celles-ci tentent vaille que vaille de nouer les partenariats susceptibles de leur assurer une longévité aux affaires. Ce dont pourrait s’accommoder le peuple malien meurtri et trop éprouvé par une crise multidimensionnelle sans précédent.

En définitive, les vicissitudes de l’histoire condamnent les uns à progresser, même si cette marche est laborieuse ; et les autres à se morfondre d’erreurs, tout en régressant. Dommage pour le peuple qui paie le plus lourd tribut de cette crise !

Boubou SIDIBE/maliweb.net

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