Journée de l’Afrique : l’association Perspective Sahélienne et l’agence de presse russe African Initiative célèbrent l’évènement à travers une conférence-débat sur le panafricanisme
Dans le cadre de la Journée de l’Afrique, célébrée le 25 mai de chaque année, l’association Perspective Sahélienne, en collaboration avec African Initiative, a organisé, le dimanche 25 mai, à son siège, une conférence-débat sur le thème : « De quel panafricanisme avons-nous besoin ? »

Organisée par l’association Perspective Sahélienne, en collaboration avec l’agence de presse russe African Initiative, cette conférence-débat visait à commémorer la Journée de l’Afrique, célébrée chaque 25 mai. « Une date symbole de notre unité, de notre résilience et de notre aspiration à un avenir meilleur », a déclaré Tatiana Persp Sah, représentante de l’association Perspective Sahélienne.
La création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963, devenue aujourd’hui l’Union Africaine (UA), incarne les luttes, les espoirs et les rêves de tout un continent. Tout en se réjouissant des progrès réalisés par le continent africain, la représentante de l’association Perspective Sahélienne a affirmé que la Journée de l’Afrique n’est pas seulement une célébration, mais aussi un appel à l’action. C’est dans ce cadre qu’elle a appelé à la consolidation de l’unité africaine, à la défense de la paix et de la bonne gouvernance, ainsi qu’à la promotion d’une Afrique autosuffisante.
De son côté, André Bolonogov, représentant de l’agence de presse russe African Initiative, a mis l’accent sur la coopération entre le Mali et la Fédération de Russie. Selon lui, au-delà de l’éducation, de la sécurité et du commerce, le Mali et la Russie doivent renforcer leur coopération dans le domaine de l’information. « L’information est une arme particulièrement dangereuse, pouvant avoir des effets néfastes ou, au contraire, positifs et constructifs sur la société », a-t-il souligné.
Le thème de la conférence-débat, « De quel panafricanisme avons-nous besoin ? », a été abordé par quatre panélistes : le journaliste et écrivain Daouda Naman Tékété, Ibrahima Kébé Tamaguidé de l’Association Faso Kanu, l’économiste Daouda Moussa Koné, et enfin Djibril Diallo, ingénieur-géologue et président de l’Association pour la Promotion et la Valorisation des Ressources Minérales au Mali (APVRM). Les quatre intervenants ont dénoncé avec force l’impérialisme occidental qui, selon eux, a détruit le tissu social et l’économie en Afrique.
À ce sujet, Ibrahima Kébé Tamaguidé a indiqué : « Le panafricanisme dont nous avons besoin dans le contexte actuel est celui de Modibo Keïta, Kwame Nkrumah, Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop, etc. C’est le panafricanisme qui répond réellement à la lutte, défend efficacement les intérêts des classes, et c’est celui qui est compatible avec la lutte que nous menons pour atteindre notre libération totale. » Une idée soutenue et partagée par les autres panélistes.
Outre la conférence-débat, la journée a également été marquée par un concours de poésie sur le thème de l’intégration africaine, ainsi qu’un concours de défilé traditionnel entre une dizaine d’établissements scolaires de Bamako. En poésie, à l’issue des prestations, le Lycée La Lanterne a remporté le premier prix, suivi de l’École Ascofaré, tandis que le Lycée privé Kognan Mariko a complété le podium. Le concours de défilé de mode en tenue traditionnelle a vu la victoire du Lycée Kognan Mariko, suivi du Lycée Prosper Camara, et le Lycée La Lanterne a fermé la marche. Chacun des participants a reçu des cadeaux.
Abdrahamane SISSOKO / maliweb.net
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