Poursuite des dialogues pour mener à bien la transition au Mali

9 Mai 2012 - 15:41
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[caption id="attachment_65462" align="alignleft" width="350" caption="Le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé (d) le ministre ivoirien de l’Intégration africaine Adama Bictogo à la réunion à Ouagadougou, le 15 avril 2012. Photo AFP"][/caption] Pendant que le président nigérian Goodluck Jonathan rencontre son homologue ivoirien Alassane Ouattara à Abidjan, deux émissaires ivoirien et burkinabè sont arrivés mardi soir à Bamako pour poursuivre le dialogue sur la transition avec l'ex-junte qui reste omniprésente dans la vie politique malienne. Les discussions doivent notamment porter sur la durée de la transition et la place que les militaires y joueront.
 Poursuivre encore et toujours, inlassablement le dialogue représente l'objectif principal de cette nouvelle visite à Bamako des émissaires dépéchés par la Cédéao, l'Ivoirien Adama Bictogo et le Burkinabè Djibril Bassolé. Les discussions qui se poursuivent portent sur plusieurs points.
D'abord, il est question de la durée de la transition. La Cédéao, l'a fixée à douze mois mais les militaires de l'ex-junte ne sont pas d'accord avec ce calendrier. La deuxième question qui fait débat est de savoir ce qui se passera après le 22 mai, date de la fin de période d'intérim de quarante jours à la présidence de la République. Faut-il ou non reconduire Diocounda Traoré dans ses fonctions de président par intérim ? Là encore les militaires n'ont pas tranché cette question. Enfin, autre question centrale : quelle sera la place des militaires et de leur Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l'Etat, durant cette transition ? Les militaires sont omniprésents dans le processus de décision politique, ils occupent aussi trois portefeuilles dans le gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Mais, la situation n'est pas pour autant plus claire. Les trois piliers du pouvoir, le président, le gouvernement et le CNRDRE ne donnent pas l'impression de maitriser grand-chose. Et trente jours après la démission d'Amadou Toumani Touré, le Mali est dans une impasse.   Par RFI 09/05/2012

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