Les régions occupées du nord vont bientôt être libérées grâce à la volonté des milices d’auto-défense qui ont un fait progression notable. En moins de deux semaines, ces jeunes viennent de libérer les localités de Douentza et de Bambara-Maoudé. Comme pour dire qu’il y a pas de moyens que la volonté pour combattre son ennemi.
Tandis qu’à Sévaré, les militaires sont encore dans leurs faux calculs. Evaluant toujours les moyens de l’ennemi. Tenez-vous bien : Dans un premier tant, l’armée malienne soutenait que tous les missiles disparus en Libye lors du coup de force de la France contre Mohammar Kaddaffi sont aux mains des insurgés notamment le MNLA.
Il a fallu les affrontements entre le MNLA et le Mujao pour que l’armée se rende compte que le premier n’était qu’une coquille vide et qu’elle avait seulement utilisé la communication pour se faire craindre.
Aujourd’hui, l’ennemi s’appelle Mujao, Aqmi et Ansar Dine. A Sévaré on continu toujours d’évaluer la force de ces insurgés qui ont le sait n’ont aucune maitrise de l’administration et ne cherchent que l’argent. Malgré qu’ils essaient d’installer leur administration, Aqmi, Mujao et Ansar Dine n’occupent jamais les localités dans la durée. Leur objectif est de se faire de l’argent avec les prises d’otage qui font leur réputation. Ansar Dine qui revendique l’application de la charia a été tout simplement désenchanté même dans son propre fief qu’est Kidal.
Autrement dit, grâce au jackpot qu’ils (Mujao, Aqmi et Ansar Dine) ont eu à travers la libération des otages européens, ces mouvements vont bientôt se volatiliser dans la nature pour échapper aux arrestations que leurs chefs pourront être l’objet suite à la saisine de la CPI par les autorités maliennes.
L’immobilisme donc de l’armée s’explique moins par le force de l’ennemi que par le fait qu’elle continue de le surévaluer alors que depuis deux mois, le pays est coupé en deux.
Aucune réaction véritable des forces armées qui sont occupées à d’interminables séances de formation sur le site de Sévaré. En clair le massacre d’Aguel’hoc a porté un coup psychologique dur à l’armée malienne qui n’arrive pas à se resaisir pour affronter ses ennemis.
Si il y a bien une inquiétude à laquelle il faudra une réflexion de tous les maliens c’est bien la gestion de l’après rebellions lorsque se seront les milices armées qui libèrent les zones occupées. Et c’est cela qui est entrain d’arriver. Car la progression des jeunes pose des soucis aux groupes rebelles qui ne peuvent pas les affronter pour plusieurs raisons non seulement religieuses mais également psycho-sociologiques.
Comment les forces armées maliennes pourront-elles regarder les populations en face si elles ne font pas cette guerre ?
A mon humble avis, l’armée doit comprendre qu’elle a à moitié gagné la guerre et donc, elle doit rapidement prendre le devant des jeunes milices du Ganda Izo qui « piaffe d’impatience » pour reprendre les titre du quotient national L’ESSOR.
Aujourd’hui je crois à la volonté de ces jeunes. Ils ont compris qu’il faudra qu’ils prennent leur destin en main. Ils le réussiront, car l’ennemi est démuni par le temps et son manque d’objectif véritable. Tous les ingrédients sont désormais réunis pour libérer le nord. Il suffit d’un coup de piston. C’est-à-dire que l’armée est le courage de commencer la guerre. « Qui veut la paix prépare la guerre ! ».
VIVE LA JEUNESSE !
VIVE GANDA IZO !
POUR UN MALI UN ET INDIVISIBLE !
POUR UN MALI LIBRE !
GOODLUCK