Ouaga, capitale du Mali : Le temps d’un week-end

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Le week-end dernier, la capitale du Burkina est effectivement devenue malienne. En effet, c’est une centaine d’hommes et femmes politicards et activistes de la société civile maliens ajoutés aux bidasses représentant la junte qui se sont retrouves à Ouaga sous l’égide du capitaine Blaise Compaoré, Médiateur de la CEDEAO, Président du Faso et organisateur du conclave politique. La salle de conférence internationale de Ouagadougou théâtre de la concertation entre le Médiateur Blaise, le CNRDRE et les forces vives du Mali en vue de plancher sur les solutions et modalités de sortie de la crise subséquente au putsch du 22 mars et l’occupation du Nord-Mali.

            En terme de résultat on peut retenir que le conclave a permis à toutes les parties  prenantes à la crise de se rencontrer, de se parler en face et à chacune d’assener ses vérités et de recevoir celles des autres mais aussi d’arrêter de se regarder en chiens de faïence autour du Mali qu’ils ont en partage. Ce qui a abouti à une déclaration consensuelle qui est une espèce de feuille de route de l’Accord Cadre CEDEAO-CNRDRE ou, à tout le moins, une compréhension commune de ce texte même si les protagonistes demeurent dans une espèce de combat a fleuret-moucheté.

Le conclave de Ouaga, malgré notre fierté de malien et notre dignité écornée de descendants de grands empires et de référentiel en Afrique de l’Ouest, a eu le mérite de bien dessiner la voie ou le sillon de sortie de crise et de tracer le modus operandi de l’Accord Cadre et la transition politique au Mali (voir Déclaration). Le reste revient aux Maliens en terre, malgré tout, bénie du Mali qui restera, advienne que pourra, indivisible.

La nomination d’un Premier ministre en la personne de Cheick Modibo Diarra en est un début d’exécution. Il reste de lui souhaiter bonne inspiration patriotique pour la mise en route d’un gofernement d’union nationale non moins patriotique.

Vivement donc, le Mali un et indivisible débouchant sur une République, plus que jamais, enviée

MHC

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