Liste des candidats admis au Baccalauréat malien: Session de juillet 2012
8 Août 2012 - 20:42
9 Août 2012 - 19:23
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ibrahimcela fait la quatrieme fois que je suis candidat au bac mais l'annee 2013 sera mon annee de succe au bac inchallah12 ansRépondreLike (0)
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MomoAvec ce taux j'ai su que le niveau des élèves et le taux sont décroissants hors l'avenir d'un pays repose sur l'éducation............13 ansRépondreLike (0)
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walterbichoptu croi k c sa sinon cmt on pe imagine k les 1 ne pass pa e k les vorien pass13 ansLike (0)
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RévelateurFélicitation aux admis et courage aux redoublants13 ansRépondreLike (0)
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RévelateurBonne chance aux admis et courage aux redoublants13 ansRépondreLike (0)
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KassinSociété et système scolaire: Le taux actuel de la médiocrité Avec 12, 36% d'admis au baccalauréat malien 2012, c'est 87,64% de nos bacheliers qui se sont présentés à l'examen qui sont restés sur le carreau. C'est donc 78 848 jeunes qui n'accéderont pas à l'enseignement supérieur cette année sur les 89968 bacheliers qui ont effectué les épreuves 2012 du baccalauréat malien. Parmi eux, combien sortiront bredouille du système scolaire pour venir grossir la population de jeunes chômeurs déjà inquiétante (diplômés et non diplômés compris)? Une chose est sûre, les résultats catastrophiques du baccalauréat 2012 sont révélateurs d'un échec patent, non pas seulement de l'école malienne, mais de la société malienne, en matière de production de ressources humaines de qualité. Ceux qui ont fait les examens du baccalauréat en juillet 2012 ont intégré l'école au plus tard en l'an 2000. Durant la décennie écoulée, plus de 30% du budget d'état a été consacré annuellement à l'éducation nationale. C'est minimum 3000 milliards de FCFA. Comment faisons nous pour avoir un si grand échec au Baccalauréat avec de tels moyens? L'éducation nationale est le premier poste des dépenses publiques et un gros récipiendaire des projets de développement financés par nos partenaires financiers multilatéraux et bilatéraux. À moins que les bacheliers 2012 ne soient victimes de l'échec des politiques de l'enseignement supérieur dans notre pays (manque de places due au manque d'investissement et à des échecs multiples et à répétition). Pour répondre à la question posée plus haut, je pense qu'il faut sortir du cadre de l'école et regarder nos bacheliers au delà de notre système scolaire. Il faut regarder la société toute entière dans laquelle grandit l'écolier malien, dans les familles, au milieu des administrations, des entreprises, des organisations diverses de la société. Il faut essayer de comprendre les codes et les pratiques qui rythment la vie en société au Mali, et leur aptitude à créer de la performance humaine, c'est à dire l'ancrage du degré de la culture du résultat dans la société. Juste une petite réflexion managériale. En gestion d'entreprise, la marge brute qui est l'écart positif entre le chiffre d'affaires et le coût d'achat des marchandises vendues et/ou des matières consommées, est considérée en théorie de gestion comme ayant un taux stable à court terme dans une entreprise. En clair, d'une année sur l'autre, les conditions d'exploitation de l'entreprise évoluent très peu, sinon restent les mêmes (conditions d'approvisionnement, de production et de vente). Dans ces conditions, le taux de marge brute reste stable dans une entreprise, sauf événement exceptionnel affectant la vie de l'entreprise. Une société, dans ses codes et ses pratiques au quotidien, marche parfaitement comme une entreprise. Les pratiques en cours dans une société peuvent valablement être extrapolées sur toutes les autres cellules de la société et vice versa. 88% de médiocrité à école égal à 88% de médiocrité dans la société. Après le raisonnement par l'absurde, le raisonnement par l'expérience. Chacun de nous peut faire son petit calcul, à partir des performances (par performances il faut entendre résultats annuels obtenu par rapport à l'objectif souhaité quel qu'il soit) réelles dans nos familles, dans nos entreprises, dans nos administrations, dans l'armée, dans la police, dans la justice, dans les associations, dans toutes nos organisations quelles qu'elles soient, si la médiocrité a un taux meilleure à 88%. C'est la triste réalité, mais les plus de 78000 bacheliers qui pleurent actuellement leur échec au Baccalauréat 2012 sont le reflet peu glorieux d'une société malienne en panne de performances humaines. Mes chers amis, en prendre conscience, c'est déjà ça!13 ansRépondreLike (0)
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SOWLe ministre Kanté semble connaitre son domaine Dans le temps les élèves meritants du Bac avaient une bourse d'étude pour l'exterieurt au vu et au su de tout le monde,depuis un certain temps cette pratique a carrement disparue de nos écoles Est ce que avec ce nombre reduit de passants le Ministre Kanté ne pourrait pas faire renaitre cette pratique,histoire de créer plus d'émulation chez les futurs candidats13 ansRépondreLike (0)