Deux grossesses qui soulèvent des interrogations au quartier Magnanbougou. Ce tireur d’élite, un Camerounais n’a pas tardé à prendre ses jambes au cou. Il a vidé sa maison en une seule nuit pour disparaître dans la nature, évitant ainsi la colère de son ami, un Burkinabé du nom de Joseph alias «Sanny Abacha». Ce dernier est quand même à la recherche de celui qui a semé le déshonneur dans sa famille, pour lui donner de bonnes leçons.
Selon nos informations, c’est au cours d’un débat dans un bar sur la crise qui prévaut au Nord du Mali que notre ami, le Camerounais, a tissé un lien solide avec Joseph. Ce dernier est de nationalité burkinabé et vit depuis deux ans avec sa mère veuve et sa petite sœur âgée de plus d’une vingt ans. Notre ami Joseph, pour prouver sa sympathie à son ami, l’invita à la maison afin de le faire connaître sa mère et sa sœur. Emporté par la beauté de la sœur de son ami, il n’hésita pas à mettre la main à la poche pour lui remettre la somme de 20.000 Fcfa. Il dispose de beaucoup de sous puisqu’il est un homme d’affaires, évoluant dans le domaine de la friperie. Chaque jour qu’ Allah fait, il venait rendre visite à la famille avec des liasses de billets, tout en mûrissant son plan démoniaque.
En effet, le Camerounais savait pertinemment qu’aucune femme ne résiste devant les billets de banque sous nos cieux. La sœur de son ami, Korotoumou, n’était jamais parvenue à rencontrer, dans la capitale, l’âme sœur qui l’aurait transformée en dame pour le bonheur conjugal. Le désir ardent de cette fille était de se marier, peu importe le prix à payer. Mais les hommes ne voulaient pas d’elle. Les rares admirateurs qui se présentaient à elle, n’avaient qu’un seul but : découvrir l’intérieur de sa jupe et ensuite continuer leur chemin. C’est alors qu’elle accepte en catimini les avances de notre ami Camerounais. Les deux amoureux se trimballaient, à chaque fois que l’envie était au rendez-vous, dans les chambres de passe, sans que la mère et le grand-frère de la fille ne soient au courant de cette relation.
De l’autre côté, la mère, en panne sèche depuis la mort de son mari, a commencé à avoir un penchant pour l’ami de son fils à cause des billets de banque. Aussi, notre frère Camerounais ne mit-il pas longtemps à
«tomber» la mère de son ami. Elle aussi, comme sa fille, était devenue la pâture quotidienne de ce séducteur. Les deux femmes n’avaient jamais pris la précaution de se protéger avant de se mettre en valeur devant ce
«chaud lapin» de
Camerounais qui a prouvé sa virilité en mettant de «
l’essence sur le feu».
C’est par un paludisme déclaré et des vomissements insistants que la maman de Korotoumou s’est rendu compte que sa fille était en état de grossesse. Mais il a fallu le concours des amies de la mère pour que la fille avoue que c’était l’ami de son grand frère qui est l’auteur de la grossesse. Chose qui n’est pas du tout grave devant son frère qui pense que pour ce cas, tout pouvait s’arranger du jour au lendemain.
Mais la maman était sous l’effet de la colère, sans pour autant dire la vérité à sa fille. Deux semaines après, c’était au tour de la maman de constater qu’elle détenait une grossesse d’un mois dont la paternité n’est autre que notre cher ami. Rapidement, le quartier est mis au courant. Et de bouche à oreille, la nouvelle parvint à son fils. Pour l’instant, le «
cowboy» de Camerounais est introuvable dans Bamako, préférant certainement prendre ses jambes à son cou pour éviter les foudres du jeune Joseph qui avait tellement confiance en lui. Mais en attendant de retrouver le tireur d’élite, on se demande si la maman cèdera la place à sa fille qui trime depuis plusieurs années pour trouver une âme sœur. La question est sur toutes les lèvres dans ce coin de Magnanbougou à Bamako.
Destin
GNIMADI