Procès opposant le Directeur de la radio Office du Niger, Alpha Djénépo à “l’activiste” Bakary Mamoutou Traoré : Le verdict du Tribunal de première instance de attendu ce mercredi 20 mai

    1

    Pour rappel, dans sa plainte, le  Directeur de la radio de l’Office du Niger, Alpha Djénépo, a dénoncé le fait que  le sieur Traoré l’ait cité, sur les ondes de la radio Kayira-Niono, comme complice dans les meurtres de Youssouf Dembélé dit Kolondougou Planteur en 2007 et  de Malamine Malikité, dans la commune de Siribala. Ce n’est pas tout, Bakary Mamoutou Traoré l’aurait également accusé, sur les ondes de la même radio, d’avoir détourné la somme de 15 millions FCFA au détriment de l’Office du Niger.

    Selon des sources proches du dossier, le Directeur de la radio de l’Office du Niger ne serait pas le seul à être vilipendé quotidiennement sur les ondes de cette station radio par Chokoun Bakary.

    “Le PDG de l’Office du Niger, sa famille,  les directeurs de zones, les syndicalistes, personne n’est épargnée. Tous sont qualifiés de corrompus et présentés comme des individus opposés à l’épanouissement des paysans-exploitants de l’Office du Niger. Plus grave, le nommé Chokoun Bakary fait croire aux exploitants Mossis qui sont dans la zone que la direction entend les spolier de leurs parcelles ” a dénoncé une source proche du dossier. Des messages qui auraient créé un climat délétère dans la zone.

    Cité à comparaitre le mercredi 13 mai dernier au Tribunal de première instance de Niono,  Bakary Mamoutou Traoré dit Chokoun Bakary ne s’y est pas rendu seul.

    En effet, il s’est fait accompagner par un grand nombre d’exploitants agricoles pour le soutenir. Malgré tout, il aurait passé des moments très difficiles à la barre. Car, interrogé s’il est responsable des propos tenus à l’endroit  de Alpha Djénépo, il aurait nié catégoriquement les faits avant de les reconnaître plus tard, lorsque le parquet a fait jouer une partie de l’enregistrement des paroles qu’il aproférées à l’époque sur les ondes de la radio en question.

    Confondu, l’activiste Bakary Mamoutou Traoré est passé aux aveux, en disant qu’il a tenu ces propos sous le coup de la colère.

    Autres charges qui risqueraient de peser sur ses épaules, c’est l’incitation à la haine communautaire et la diffamation dont il est incriminé. Le verdict est attendu ce mercredi 20 mai.

            K.T

    Commentaires via Facebook :

    Comments are closed.