Zanan à Kolokani : Elle tue son enfant bâtard à la demande de son mari.

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    Malgré  l’effort et  la bonne collaboration entre le gouvernement du Mali et ses partenaires, la criminalité bat son plein dans certaines localités de notre pays. Il ne se passe  un jour au Mali sans que  des évènements d’une gravité extraordinaire ne se produisent.

    Ce fait tragique  que nous relatons ici s’est déroulé à Zanan, un village bambara de l’arrondissement central de  Kolokani.  La zone est  très réputée pour  les pratiques traditionnelles criminelles impunies. L’acte tourne terriblement  autour d’un couple uni légalement dans le mariage  depuis huit ans.

    Comme les jeunes du village  aiment l’exode, leurs femmes aussi en profitent pour se donner à des pratique peu orthodoxes. Après avoir conçu deux maternités dont la deuxième était des jumeaux avec sa femme S.T,  le jeune paysan B.C, un homme renfermé et calme  partit en Côte-d’Ivoire et y passa l’hivernage. A l’époque les derniers nés  étaient au sevrage.  A  l’absence, de son mari, ST commença à fréquenter le jeune M T coquette de la famille voisine. C’est ainsi que la dame  ST  contracta une grossesse avec son amant MT  et accoucha vingt cinq jours juste, avant le retour de son mari.

    A son retour,  B.C n’a pas pu avaler ce qui lui est arrivé. Il  passa une nuit entière d’entretien avec ses parents, frères et sœurs au sujet du nouveau-né, mais en vain, il n’a pas eu gain de cause. La nuit suivante, très écœuré, l’aventurier ordonna à ST d’apporter l’enfant illégitime à son père. Cette dernière ne s’est pas exécutée et elle  continua à dormir avec son bébé allaitant merveilleusement. Ce jour,  Il était  trois heures du matin quand Bafing, armé d’un bâton en bambou muni d’une basse air sommet, pénétra dans la chambre. Il visa la tête de l’enfant, lui donna trois coups successifs en frôlant celle de la maman. Affolée par ce geste, elle prit  l’enfant et courut vers un vieillard, l’enfant avait déjà rendu l’âme.    La mauvaise nouvelle s’est répandue dans tout le village au village. La tradition exigea la discrétion et l’affaire fut close.

    L’inhumation s’est tenue à vingt deux heures, une journée très longue et chargée car  il y avait  beaucoup de formalités à  remplir avant d’écarter la victime et de l’emmener dans sa dernière demeure.

    La même famille fait parler d’elle

    Un mois après ce meurtre, un grand frère de l’assassin commit un fait inhumain encore pour les mêmes  raisons. A cause d’une fillette que sa femme P.D aurait eue à Bamako, Kokè agit autrement. Sous la menace, en main un couteau à lame éblouissante, il demanda à sa femme de tuer d’urgence la fille. Sans chercher loin, P.S étrangla impitoyablement l’innocente. Elle décéda automatiquement. Les objectifs furent atteints. Jalousie ou criminalité ?

    Que peut-on dire encore de ce petit village, si à la suite d’une bagarre, entre deux familles voisines, q fit un mort, un papa armé d’un fusil de chasse, guetta sur son toit les membres de l’autre concession regroupés  autour du petit-déjeuner. Il les arrosa de balles et ne laissa aucun survivant.

    Donc en faisant allusion à ces actes d’une criminalité inouïe, il ya lieu de s’interroger où va l’humanité. Où est la justice et l’association des droits de l’homme  si les deux couples meurtriers et le « chasseur d’humains » vivent encore à Zanan et vaquent tout bonnement à leurs occupations.

    BK, correspondance particulière

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    4 COMMENTAIRES

    1. il ny a pas de mot pour qualifier un tel degré de violence . comment la justice peut fermer les yeux sur des actes aussi monstrueuses ! ou va notre pays si les hommes cocus se permettent de massacrer les enfants illegitimes de leur femmes ; il ny a vraiment pas de justice dans se pays sinon ses deux hommes devraient deja etr derriere les barreaux ou morts meme

    2. Un enfant n’est jamais bâtard c’est celui qui fuit ses responsabilise qui l’est.
      L’enfant n’a rien fait et n’est auteur de rien c’est une victime de la société.

    3. Bonjour,

      Vous venez de vous rendre compte Monsieur le Journaliste que votre Pays n’a pas de justice forte.

      Si vous tenez à exprimer ce qui vous empêche de dormir, alors, écrivez un article sur la faible du système judiciaire de votre Pays.

      Attention, c’est très risqué, je vous préviens d’avance!

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