Célébration 65e Anniversaire de l’Indépendance par le réseau des jeunes citoyens Yereko à Woyowayanko
Célébrer notre indépendance, c'est honorer le courage et le sacrifice des hommes et femmes qui se sont battus pour un Mali souverain dans la violence et dans le sang.

Animé par la fibre patriotique le Consortium des Associations des Jeunes, des Femmes et Organisations de la Société Civile rassembler dans le réseau des jeunes citoyens Yereko ont célébré ce lundi 22 septembre 2025 , la fête d’indépendance à la place mysthique où a eu lieu la bataille de Woyowayanko en 1882 entre les sofas de d’Almami Samory Toure et les soldats de la pénétration coloniale française au Mali.
Cette célébration de la fête de l’indépendance par le réseau des jeunes citoyens Yereko rentre dans le cadre de leur Festival culturel Woyowayanko édition 2025 qui a pour thème : l’histoire des sofas de Samory Toure face à la pénétration coloniale française sous le parrainage de M Issa Sangaré et Mme Drame Mariam Diallo.
Les temps forts de la cérémonie a été marqué par une minute de silence observée à l'endroit des Sofas de Samory Toure et des soldats maliens tombés dans le champ de l'honneur pour la libération du territoire national ; une série d’allocutions ; une prestation artistique des dozos chasseurs traditionnels pour magnifier et rendre hommage aux sofas et FAMas ; sketch ; narration de l’ histoire des sofas et woyowayanko et la visite des tombeaux des sofas qui mettra fin à la cérémonie.
Pour le Président du réseau des jeunes citoyens , M Gaoussou Sidibe à travers cette célébration du 65 e anniversaire de l’indépendance du Mali, ils ont voulu mettre en lumière et éclairé les maliens en cette fête d’indépendance que si la souveraineté nationale retrouvée par les autorités de transition, c’est qu’un jour dans l’histoire du Mali, a eu lieu la bataille de Woyowoyanko actuelle commune rurale de Dogodouma, le 2 avril 1883 aux environs de Bamako. La bataille opposa les forces françaises du colonel Gustave Borgnis-Desbordes aux guerriers de Samory Touré, dirigés par son frère Fabou.
Selon les explications du journaliste écrivain M Daouda Tekete, invité d’honneur du Réseau, c’est au cours du mois de mars 1883, une armée d'environ 3 000 guerriers sous les ordres du frère de Samory, Fabou Touré (aussi connu en tant que Keme Brema), ravage plusieurs villages pro-français aux alentours de Bamako et détruit la ligne télégraphique. Le 2 avril au matin, le colonel Borgnis-Desbordes se dirige avec une force de 242 hommes en direction du campement de l'armée de Fabou Touré, sur les bords de la rivière Woyowoyanko à quelques kilomètres de Bamako.
En dépit de son infériorité numérique, Borgnis-Desbordes opte pour un assaut frontal, espérant qu'une attaque rapide et énergique mettre en fuite les guerriers wassoulou. Après avoir traversé la rivière, la compagnie de tirailleurs sénégalais du capitaine Fournier parvient durant un temps à faire reculer les lignes ennemies, mais les Français sont rapidement débordés sur les deux flancs et sont contraints de se replier de l'autre côté de la rivière. Aux alentours de midi, voyant que ses hommes sont épuisés par les combats et la chaleur, Borgnis-Desbordes décide de ne pas retenter de nouvel assaut et ordonne la retraite sur Bamako. Sa vallée est jalonnée par de nombreux sites et monuments qui sont, entre autres, Les «Fosses communes du Jokoro» de Kognambougou (site occupé par Dogôdouma-Coura) où reposent les héros de Samory Touré tombés lors de la bataille du Woyowayanko ; «Fama Muso Kofara», pierre plate sur laquelle se baignait la femme de Titi Niaré, ancien chef de Bamako. Elle se trouve à l’ouest de Taliko sous une chute d’eau qui alimente aujourd’hui un verger.
Bokoum Abdoul Momini /maliweb.net
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