Appui à la situation sécuritaire dans le G5 Sahel : Une mission d’évaluation du Conseil de Sécurité de l’ONU chez IBK

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L'ambassadeur français aux Nations unies François Delattre, le 2 octobre 2017, au siège de l'ONU à New York. © REUTERS/Brendan McDermid
L'ambassadeur français aux Nations unies François Delattre, le 2 octobre 2017, au siège de l'ONU à New York. © REUTERS/Brendan McDermid

Pour évaluer la situation sécuritaire dans le G5 Sahel, le Président en Exercice du groupe, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a reçu en audience une mission d’Ambassadeurs des quinze pays membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, le jeudi 19 octobre dernier. «Le Conseil de Sécurité soutiendra la Force conjointe du G5-Sahel », a indiqué le Chef de la Délégation M. Delattre.

 Depuis qu’il a pris la tête du G5 Sahel, le Président IBK n’a jamais lésiné sur les efforts pour insuffler du sang nouveau à l’organisation qui devient de plus en plus pragmatique avec la mise ne place de sa force conjointe.

Conscient que la sécurité en Afrique et dans le monde passe nécessairement par la sécurité au Sahel, le Conseil de Sécurité de l’ONU n’a d’autre choix que de coopérer avec les pays de la zone sahélienne. C’est ainsi qu’elle a désormais placé au cœur de ses priorités la Force du G5 Sahel.

Dans cette perspective, le jeudi 19 octobre 2017, une mission des quinze membres du Conseil de Sécurité, conduite par le Français François Delattre, était en tournée dans notre pays. Cette Délégation était composée de Tekeda W/Mariam de l’Ethiopie, Sebastiano Cardi de l’Italie et du Tchadien Mahamat Saleh Annadif, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies au Mali, non moins Chef de la MINUSMA, à Bamako.

A cette occasion, il a été question pour les visiteurs d’évaluer la situation sécuritaire des pays du G5 et du Sahel, en ce qui concerne le niveau et la nature de la menace que représentent le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, y compris les armes et le trafic de drogue, le trafic de migrants et la traite des personnes. Il s’est agi aussi de jauger l’appui nécessaire à apporter pour contrer ces menaces contre le climat de paix et de sécurité nécessaire aux niveaux national, sous-régionale et régional.

Le choix du Mali comme première étape de cette tournée n’est pas fortuit. En effet, c’est notre pays qui abrite le poste de Commandement Central de la Force conjointe du G5-Sahel et en assure en même temps la présidence en Exercice.

«Cette force conjointe du G5-Sahel, ce combat contre le terrorisme et contre l’ensemble des réseaux qui le nourrissent, est au cœur du Conseil, de la Communauté internationale, tant il est vrai que le terrorisme ne connaît pas de frontières, tant il est vrai que la menace rencontrée dans le Sahel nous concerne tous, y comprise d’abord l’Europe », a indiqué le Diplomate français Delattre avant de rassurer que : «Le Conseil de Sécurité soutiendra la Force conjointe du G5-Sahel».

La Délégation s’est rendue à Sévaré, au Poste de Commandement Central de la Force conjointe du G5-Sahel, avant de mettre le cap sur le Burkina Faso. Ce fut pour effectuer une de terrain naturellement.

Cyril ADOHOUN

 

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