Hacène Ould Khalil tué

[caption id="attachment_181200" align="alignleft" width="250"] Hassen Ould Khlil, alias Jouleibib (Photo Alakhbar)[/caption] Il est mauritanien mais très connu sous le sobriquet de Jouleibib. Selon nos sources, il est le véritable bras droit du jihadiste algérien Mokhtar Belmohktar. «Jouleibib a été tué par l’armée française lors d’une opération dans le nord-est du Mali», selon des sources sécuritaires.   La force Serval n’a pas confirmé pour le moment la mort de cet homme clé du système de Mokhtar Belmohktar. À l’époque où les islamistes occupaient le nord du Mali, on le reconnaissait par sa taille, sa méfiance et sa garde rapprochée. Il était l’homme de confiance du chef jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar et même le numéro deux de sa brigade de combattants. Il a été le lien dans la libération des otages de son chef. Lors de cette opération, un véhicule des jihadistes est repéré dans le nord-est du Mali, plus précisément dans la région de Tessalit. L’aviation française intervient rapidement. Trois jihadistes sont tués sur le coup. Parmi eux, le bras droit de Mokhtar Belmokhtar. Autre détail important : les forces françaises ont, d’après les informations recueillies par RFI, pu récupérer le téléphone portable et un ordinateur appartenant à Jouleibib.     Ghislaine Dupont a reconnu un des ravisseurs Tous ceux qui connaissent Ghislaine Dupont savent qu’elle n’est pas du genre à se laisser faire. C’est pourquoi certaines sources à Kidal ont fait savoir qu’elle avait beaucoup résisté lors de son kidnapping.     Les mêmes sources ajoutent qu’elle aurait même reconnu l’un de ses ravisseurs, qu’elle aurait appelé par son nom. Notre source n’a pas voulu nous donner le nom de la personne, mais, Ghislaine aurait dit ceci : «Toi X, tu oses me faire ça, alors là !». Ces propos auraient paniqué les ravisseurs plus le fait que leur véhicule n’était pas en bon état. Ils ont alors décidé de tuer Ghislaine et Claude et prendre la clé des champs. Notre source dit que ce ne sont pas des Arabes, encore moins des étrangers, mais des jeunes touaregs de Kidal, qui peuvent d’ailleurs être arrêtés avec une vraie enquête.