Entrenous : Mohamed Ould Abdel Aziz et le Mali… La justice divine ?

© AFP/ Archive[/caption] Le 13 octobre dernier, une unité de l’armée mauritanienne prenait pour cible le convoi léger qui transportait le président, général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz à 40 km de Nouakchott. Blessé, il suit aujourd’hui un traitement dans un hôpital parisien où les médecins lui ont conseillé « une plus longue période de convalescence, avant de revenir au pays.» Deux événements, deux pays. Y-a-t-il un lien ? « Les voies de Dieu sont impénétrables », a-t-on coutume de dire. Et si la justice divine s’était abattue sur cet homme qui ne s’est pas comporté en ami envers le peuple malien ? Suite à cet incident malheureux de Diabali, ce général putschiste, qui a toujours confondu la personne d’ATT avec le peuple malien, avait livré le Mali à la vindicte populaire à travers une campagne médiatique à outrance sur Radio France Internationale (Rfi) France 24 et Afp. Question : les soldats qui ont tiré sur les prédicateurs à Diabali sont-ils plus fous que ceux qui ont tiré sur le général putschiste mauritanien ? Assurément, non ! La réalité est que le général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz, n’aime pas le Mali. Or, curieusement ni le régime déchu, ni les autorités de transition n’ont voulu s’assumer vis-à-vis de ce petit usurpateur du pouvoir qui s’est fait passer maître dans les manœuvres dilatoires. Au lieu d’aller ramper sous ses pieds à Nouakchott, les autorités de la Transition doivent rompre toute relation diplomatique avec ce régime dirigé par un homme de la trempe de Mohamed Ould Abdel Aziz. Pour un fait moins grave, il avait rappelé son ambassadeur en 2010 afin de protester contre la libération d’un terroriste par Bamako en contrepartie de la mise en liberté de l’otage français, Pierre Camate. Cet homme est dangereux pour son pays mais aussi pour toute la sous- région. En 2008, le parrain des apatrides du ‘’Machin’’ national pour la libération de l’Azawad (Mnla) a accordé un soutien logistique à la bande d’Ibrahim Ag Bahanga. C’était, l’on se rappelle, lors de l’attaque, par traitrise comme d’habitude, de la garnison de Nampala qui s’est soldée par une vingtaine de morts dans les rangs de l’armée malienne. En 2010, il profite du droit de poursuite accordé par le général ATT qui venait de violer son serment pour tuer des innocents civils dans le désert à la porte de Tombouctou. Il a offert l’asile aux « petits gamins » du Mnla en les manipulant contre un pays qui leur a tout donné. Avec les morts d’Aguel hoc, les amputations d’Ansongo, de Gao, le parrain du Mnla a les mains tachées du sang des Maliens. Le général putschiste, Mohamed Ould Abdel Aziz portera toujours sur sa conscience les souffrances de quelque 450 000 Maliens qui ont été contraints de prendre le chemin de l’exil pour se mettre à l’abri. Pour ses intérêts égoïstes, Mohamed Ould Abdel Aziz a entretenu et continue d’entretenir le feu au nord du Mali qu’il a allumé avec la complicité du système Sarkozy qui n’a jamais digéré certains actes posés par ATT, assimilés à de l’humiliation. Mohamed Ould Abdel Aziz est un traître qui n’a aucune leçon de morale. Selon 78 % des lecteurs du site d’information mauritanien, ‘’Noorinfo’’, il n’a pas les « aptitudes nécessaires pour diriger le pays, ni la stature, ni les compétences nécessaires à un chef d’Etat». « Celui qui règne par l’épée périra par l’épée », dit-on. A l’intérieur comme à l’extérieur, tous les traîtres du peuple malien paieront. Par Chiaka Doumbia
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