Plusieurs associations de jeunes basées en Commune VI et fusionnées sous le nom Collectif des jeunes leaders de la commune viennent de tenir une assemblée générale à l’issue de laquelleles membres dénoncent «la position ambiguë de la France dans la situation de Kidal».
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Cheick Oumar Diallo, président du Collectif[/caption]
Le président du collectif, Cheick Oumar Diallo, proteste vigoureusement contre le fait que la France est devenue aujourd’hui une barrière entre l’Etat malien et le MNLA. «On ne comprend plus la France, qui exige la tenue de l’élection présidentielle le 28 juillet et se refuse à régler ce problème. Nous demandons à la France de revenir à la raison», a-t-il indiqué.
Et le jeune leader d’annoncer que tant que Kidal ne sera pas libéré, il ne doit y avoir d’élection. le collactif compte protester avec force en descandant dans les rues et adressant une lettre de protestation officielle à l’ambassadeur de France au Mali.
Le président du collectif des jeunes leaders pour le développement de la commune VI appelle les forces vives du Mali, les acteurs politiques et toute la société civile à se mobiliser pour faire échec à la partition programmée du Mali. «Les Français disent que le Mali est un et indivisble, qu’ils le concrétisent ou qu’ils laissent l’armée malienne le faire dans les plus bref délais», a-t-il martelé. Même son de cloche chez le secrétaire administratif du collectif, Chérif A Diallo.
Bruno D SEGBEDJI