Signature du traité de défense entre le Mali et la France : Une coopération gagnant-gagnant

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Mali-France : Le traité de coopération de défense signé
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants Ba N’Dao et Son homologue Français Jean-Yves Le Drian, ont signé Le traité de coopération de défense entre les deux pays

 

 

Le ministre de la Défense, Bah N’Daw et son homologue Français, Jean-Yves Le Drian ont signé, le 16 juillet 2014 Bamako un accord de coopération militaire. Ce traité de coopération en matière de défense entre le Mali et la France  vise à concourir à une paix et une sécurité durables.

 

Il est compatible avec les engagements de chaque Etat dans le cadre de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et de l’Organisation des Nations Unies.

 

Selon Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense Français, ce traité permettra de renforcer la coopération militaire entre le Mali et la France dans les domaines du renseignement, de la formation, de l’échange d’informations pour assurer la sécurité sur le territoire malien et dans le Sahel.

 

Ce traité de coopération remplacera un accord qui datait du 6 mai 1985, a-t-il précisé. Avant de poursuivre que ce traité de coopération est un cadre beaucoup plus vaste, il fixe nos engagements respectifs sur la durée pour la sécurité du Mali.

 

Le ministère français de la Défense  a rappelé que  « Serval a permis de faire reculer les groupes terroristes combattants, de détruire leurs infrastructures et de restituer au Mali son intégrité territoriale.  Mais l’opération Barkhane prend le relais de la lutte contre ces groupes terroristes au Sahel », a-t-il souligné.

 

Signalons que la première partie de ce traité pose les objectifs et les grands principes de la coopération ainsi que les domaines et les formes qu’elle prendra. La seconde partie concerne le volet statutaire des membres du personnel et des personnes à charge. Cette partie est relative au partage des compétences entre les juridictions, les conditions d’entrée et de séjour, des dispositions fiscales et douanières, les règlements des dommages ou encore le soutien logistique et les moyens de communication. Ce traité sera conclu pour une durée de cinq ans  reconductible. Il doit être examiné par l’Assemblée nationale du Mali qui devra en principe autoriser sa ratification.

 

Lassana

 

 

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