Forum économique mondial Davos 2015 Le plaidoyer du Président IBK

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Washington: le Président IBK à la conquête de l'opinion publique américaine
Le Président Ibrahim Boubacar KEITA (photo archives)

Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita dira que les autorités maliennes ont énormément souci de la situation. Après avoir fait remarquer que le retour des jihadistes au nord de notre pays libéré grâce au soutien de la communauté internationale risque de faire fuir ou déplacer de nouveau les nombreuses personnes que nous « avions fait revenir laborieusement », le chef de l’Etat a enchaîné avec la situation de l’émigration dont le grand réservoir reste la Région de Kayes. L’ambition du président Ibrahim Boubacar Keïta est donc de créer les conditions du développement du pays, ce qui permettra de générer des emplois. Pour lui, la question de l’émigration doit se gérer dans un esprit de solidarité. « On évoque fréquemment les naufragés de Lampedusa mais rarement ceux du désert. Or, il y a beaucoup de naufragés dans le Sahara. L’étape de Lampedusa n’est que l’aboutissement tragique de la traversée du désert», dira Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Tensions à Tabankort                                                                                                     

Les rebelles touaregs menacent de rompre les négociations

Les séparatistes touareg ont suspendu leur coopération avec la Minusma, la mission des Nations unies au Mali, et menacent de rompre les négociations de paix organisées en Algérie après la mort de sept de leurs combattants lors d’une opération des casques bleus dans le nord du Mali. Mardi, des hélicoptères du contingent néerlandais de la Minusma ont mené un raid aérien contre les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) dans le secteur de Tabankort, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal. Les combattants du Mnla assiègent Tabankort, contrôlée par une milice pro-gouvernementale. Des casques bleus sont également stationnés dans la ville pour assurer la protection de la population civile. La prochaine session des pourparlers entre le gouvernement de Bamako et les rebelles touaregs doit s’ouvrir le 8 février en Algérie. «D’ici le 8, nous demandons aux soldats de l’armée gouvernementale et aux miliciens de se retirer des positions qu’ils ont occupées après le cessez-le-feu signé le 23 mai dernier, y compris Tabankort», a déclaré vendredi le porte-parole du Mnla, Mossa Ag Attaher, à des journalistes à Rabat, la capitale marocaine.

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