Chronique de la semaine : La morale de sage…

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Accompagner, appuyer, assister et surtout apporter son soutien aux autorités de la transition pour que les élections à venir se tiennent aux dates indiquées. En accepta    nt d’organiser en juillet prochain, les élections : présidentielle et législatives, cela ne saurait être en aucune manière une faiblesse pour qui que ce soi. Pourvu que nous nous entendions et coordonner nos violons.

Eh bien, en ces temps bien difficiles pour notre pays, la morale de sage nous recommande  de faire de part et d’autre des concessions, chacun à son niveau. Le Mali a fortement besoin de çà pour se doter d’un pouvoir légal et de reprendre ensuite sa place dans le giron des grandes nations d’Afrique et du reste du monde.

En effet, du 22 septembre 1960 à nos jours, nous devrions reconnaître que notre chère patrie a traversé des périodes bien difficiles : « coup d’Etat du mardi 19 novembre 1968, renversement du premier président du Mali indépendant par un groupe de militaires sous la conduite du Lieutenant Moussa Traoré ; grande sécheresse du début des années 1970, ou l’époque des farines rouges de maïs ; guerres : Mali-Haute Volta en 1974/75 et Mali-Burkina Faso en 1985/86 ; grande sécheresse de 1983 ;  renversement du régime du général Moussa Traoré, par le Lieutenant colonel ATT et ses compagnons, le 26 mars 1991 ; et surtout la déposition du général président  ATT, le 22 mars 2012, par le Capitaine Amadou Haya Sanogo et les soldats de rangs ». Au regard de tous ces évènements, il est bien clair que notre grand Mali a souffert dans sa peau et dans son existence de pays indépendant.

D’une analyse succincte de toutes ces dures épreuves traversées de 1960 à nos jours, nous maliens, devrions comprendre, qu’il est grand temps pour nous de changer…oui changer et surtout changer positivement, pour faire de ce Mali, si cher pour nous, un enfant chéri pour le reste du monde.

Morale de Sage : « Au regard de tous ces soubresauts, nul n’ignore qu’aujourd’hui, notre chère patrie a besoin d’un président légal et d’un gouvernement légal, bref, des institutions légales dans le grand bonheur de nous tous. Et si l’on se souvenait de la mémoire de nos illustres ancêtres ou bâtisseurs d’antan, tels que : Soundiata Kéita, Biton Mamari Coulibaly, Tièba et Babemba Traoré, Firhoun, Bakary Koné « Bakary Djan, Mamadou Konaté », et ranger nos velléités et ambitions politiques ou d’intérêts personnels dans les tiroirs, pour privilégier l’intérêt général du Mali, cela ne sera-t-il pas un plus de notre part ? Bien sûr que Oui !

Pour ce faire, morale de sage oblige, il nous faut en bons fils du Mali, accepter tenir ces élections : démocratiques, libres et transparentes en respect du calendrier électoral établi au préalable. On dit généralement ceci : « Quand les Hommes veulent ; Dieu le veut ». Alors qu’est-ce qui nous empêche de vouloir ces élections en juillet prochain, pour que le Tout puissant nous facilite le reste ?

De la morale de sage, dont sont reconnus les maliens dans leur ensemble (afin d’organiser ces élections aux dates prévues), il va de soi que chacun parmi nous, de son côté, fasse un petit forcing sur sa personne pour faciliter la tâche du président par intérim, le Prof Dioncounda Traoré, du premier ministre, Django Sissoko et de son gouvernement de transition.

Morale de sage : Nous ne le souhaitions pas, si ces élections ne se tenaient pas aux dates annoncées, eh bien, il se pourrait que notre pays perde certains avantages auprès de ses amis (pays) et de ses partenaires techniques, s’agissant notamment des aides financières et autres appuis techniques au développement. Et « Sur un  tout autre chapitre, d’autant plus que la Constitution n’a pas été dissoute » en dépit de la déposition, le 22 mars 2012 (grâce au putsch salutaire du Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons) du régime : magouilleur, moribond, mafieux et désastreux, d’un certain général président ATT, il paraît bien logique aujourd’hui que nous (maliens et maliennes) fassions la grande confiance aux autorités transitoires en place actuellement, pour soigner définitivement l’image de marque de notre démocratie ternie par vingt années de tricheries, de gabegie, de tromperies et de malversations financières, corroborées par un laisser aller sans égal et une anarchie sans repère.

Morale de Sage : « On le sait, sauf, celui ou celle qui ne veut rien comprendre, sinon, nul ne doute de cela ; l’espoir tant nourri par les maliens et les maliennes aux lendemains du 26 mars 1991, et surtout après une démocratie chèrement acquise (aux prix des sangs versés) n’a pas été comblé ».

Morale de Sage : Nul ne doute que depuis l’avènement des indépendances africaines, cela est bien clair, en Afrique et dans bien d’autres pays à travers le monde, les uns et les autres, de part et d’autres, ont toujours soutenu, que quelque soit la gravité d’une situation au Mali, les maliens finissent toujours par s’entendre et par trouver, la bonne porte de sortie à cette crise. Alors, si tel est le cas, pourquoi ne pas  rééditer ou pérenniser cette sagesse bien propre à notre pays et à ses fils que nous sommes ?

Morale de Sage : « Au moins, même si c’est pour tenir d’abord, l’élection présidentielle au mois de juillet prochain et organiser ensuite les scrutins législatifs dans un délai raisonnable, pourvu que les élections en question se tiennent une fois pour toute ».

Ce qui semble être prioritaire, est qu’en organisant les élections : présidentielle et législatives aux dates indiquées, cela ne ferait que diminuer nos problèmes.

Morale de sage : En dépit de certaines considérations, il est plus juste que ceux qui se cachent derrière leur faiblesse politique devraient comprendre que comparaison n’est pas raison.

Ils devraient se souvenir, qu’en 1992, les élections : présidentielle et législatives ont été organisées dans des conditions presqu’identiques à celles annoncées pour le mois de juillet prochain.

Morale de sage : En 1992, notre pays comptait des dizaines de milliers de nos compatriotes déplacés et qui vivaient hors de nos frontières, mais cela n’avait pas empêché les autorités de la transition de l’époque, de tenir les premières élections démocratiques de notre pays conformément aux calendriers établis.

En effet, ceux qui prétendent soutenir que la tenue des élections n’est pas possible en juillet prochain, tout en se cantonnant sur le fait, qu’elles coïncident avec la période hivernale ou que des milliers de nos compatriotes seraient déplacés à cause de la crise que connaît notre chère patrie depuis janvier 2012, devraient plutôt comprendre cet état de fait : « Il semble clair et primordial que sans un pouvoir légal en place à Bamako, il nous sera bien difficile de convaincre des partenaires techniques et financiers à venir investir dans notre pays ».

Morale de sage : Dans ce cas précis, il appartient à chacun d’entre nous, de diluer son vin par un verre d’eau, tout en arrangeant ses propres velléités politiques dans les tiroirs et de donner la priorité aux élections de juillet 2013, pour le grand bien de la nation malienne.

Aussi, nous devrions respecter ce calendrier électoral, afin de permettre à notre patrie « qui nous est si chère », de pouvoir relever sa tête et de regarder enfin, face à face « yeux dans les yeux » sur différentes tribunes… les autres grandes nations de la planète-terre.

Morale de sage : A l’heure actuelle, personne d’entre nous n’a intérêt à un quelconque report des élections à venir. Peut-être qu’à défaut de pouvoir organiser des élections couplées : présidentielle et législatives à la fois, en donnant place aux dialogues, aux échanges ou aux débats d’idées, nous pourrions certainement trouver un consensus, qui pourrait nous permettre de franchir cette étape de notre démocratie. Pourquoi pas tenir la présidentielle en juillet, tout en décalant les législatives de deux ou trois mois, soit en octobre ou en novembre 2013 ?

Morale de sage oblige : Il revient aux différentes parties ou tendances en place de faciliter la tâche du Ministre de l’Administration Territoriale, le Col Moussa Sinko Coulibaly et de son équipe, pour que ces scrutins électoraux puissent se tenir en toute quiétude.

Morale de sage : Il nous revient de vouloir simplement la tenue de ces élections (qui constituent de vrais tests démocratiques pour notre pays), aux dates indiquées, pour que le Tout Puissant et créateur de l’Univers nous facilite la tâche.

La morale de sage dit ceci : « En des moments de dures épreuves, il est clair que les hommes qui ont toujours su tenir des langages francs entre eux, sont toujours parvenus à trouver des solutions à leurs problèmes : d’Hommes ».

Morale de sage : En conclusion à cœur vaillant nul d’impossible…Morale de sage, vivement des élections: démocratiques, libres, équitables, transparentes et ouvertes à tous et à toutes, au Mali en juillet 2013.

Par Zhao Ahmed A. Bamba

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