Pour informer l’opinion publique sur les grandes décisions qu’ont sanctionnées les travaux de la convention nationale, tenue du 21 au 22 mai 2012 au Centre International des Conférences de Bamako (CICB), la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM) a organisé ce mardi 12 juin 2012, une conférence de presse dans la cour de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM). Environ deux heures d’horloge, ces responsables de la Copam que sont Hamadoun Amion Guindo, Younouss Hameye Dicko, Me Mariam Diawara, le Dr Oumar Mariko etc. ont éclairé la lanterne des journalistes sur une quelconque nécessité d’une telle convention.
Cette conférence dans son emble s’est déroulée autour de trois points centraux : l’organisation de la dite convention, l’agression du président de la République par intérim et les décisions unilatérales de la Cedeao à la place des maliens. S’agissant de la convention proprement dite, il était question de faire un examen global de la situation qui prévaut dans notre pays. Cet examen a permis lors de la convention de formuler un certains de recommandations. Il s’agit d’ouvrir un corridor humanitaire par la mobilisation de toutes les énergies individuelles et collectives, d’entreprendre la reconquête du septentrion de notre pays par nos propres forces armées et de sécurité, la fixation de la durée de transition après la reconquête de l’intégrité territoriale et le retour de l’administration dans les trois réions du Nord et des populations déplacées
Quant au gouvernement, les initiateurs de la présente convention recommande de donner la priorité à la résolution des problèmes issus de l’occupation du Nord. Doter notre armée de tous les moyens nécessaires dans le cadre l’accomplissement de ses missions régaliennes, faire le recrutement des jeunes dans l’armée conformément dans la règle de l’art, prendre des dispositions militaires urgentes afin de libérer le Nord etc font partir des recommandations adressés au gouvernement de transition. Du coté du peuple, la convention demande une mobilisation de la population jusqu’à l’achèvement de la mise en œuvre des résolutions retenus. Elle exige d’efforts de la part du peuple pour un retour de la paix dans les régions faisant aujourd’hui l’objet d’occupation par des bandits armées. A celles-ci, il faut ajouter des méthodes et pratiques en faveur d’une bonne gouvernance, de la mise en place des structures permettant un accès à la formation et à l’emploi, la réhabilitation du système éducatif etc.
Evoquant l’agression du président intérimaire, le président de la Copam Hamadoun Amion Guido veut l’ouverture d’une enquête conformément à la loi. Du coté de la Copam, par rapport aux interpellations, ils se disent prêts pour répondre aux différentes interrogations des autorités compétentes en la matière. De même, la Copam se dit surprise par rapport aux différentes décisions prises par la Cedeao dans la désignation du président de la transition. D e son avis, la Cedeao nie la valeur juridique de l’accord cadre du 6 février signés entre le Cnrdre et la Cedeao.
Diakalia M Dembélé