Mali: IBK fait de la lutte contre la corruption une priorité pour 2014
2 Jan 2014 - 11:40
2 Jan 2014 - 11:40
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Les bureaux, qui reçoivent les cadres entendus dans les dossiers de la lutte contre la corruption, deviennent exigus tellement ils voient du monde défiler. On y retrouve des anciens ministres des Finances, des directeurs généraux, des directeurs financiers ou encore des banquiers. Les interrogatoires durent parfois plus de treize heures par jour.
Des sommes vertigineuses en jeu
Les montants des sommes détournées ou à justifier donnent le vertige. On avance le chiffre de près de 50 milliards de francs CFA pour moins de vingt dossiers. A côté de probables petites manœuvres pour détourner quelques sous, il y a aussi probablement de gros scandales en perspective.
C’est le cas de l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile. Le vérificateur général, le « monsieur anticorruption » au Mali, affirme déjà que la procédure d’attribution de cette licence n’est pas du tout orthodoxe. En clair, on soupçonne le versement d’énormes pots-de-vin. Dans ce dossier, il est notamment question d'un homme qui se serait rendu discrètement dans un pays voisin du Mali, pour récupérer une grosse mallette.
Et ce jeudi, des hommes d’affaires maliens, qui doivent être entendus, ont été priés de ne pas sortir du territoire national.
Par RFI
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NFPQuelle espèce de sérieux accorder à cette soi-disant « lutte contre la corruption » quand le « lutteur » lui-même évite obstinément (et illégalement!) de déclarer son propre patrimoine! :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: :roll: Il s’agit d’une opération de com’ d’une part, et d’une opération de diversion d’autre part! Qui peut être dupe? C’est tellement EVIDENT!… Commence déjà par déclarer ton patrimoine, et APRES SEULEMENT, tu pourras jouer les « monsieur propre »…11 ansRépondreLike (0)
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Charlotte epifaneLa lutte contre la corruption est une très bonne chose. Mais ce n'est pas avec les rapports du vegal qu'il faut lutter contre la corruption. Ces rapports sont truffés d'erreurs et de surestimation des montants et les verificateurs animés par un seul souci : trouver vaille que vaille la fraude ,le détournement, le manque à gagner ou la mauvaise gestion. Le citoyen lambda est révolté, les partenaires sont découragés et l'honneur du cadre qui aura fait preuve de rigueur dans la gestion se voit mal récompensé . Personne ne gagne dans cette affaire sauf le vegal et ses sbires. Pendant 10 ans de vérification aucune structure n'a reçu une lettre de félicitation. Tout est mauvais. Attention! Le mensonge fait disparaître une société.11 ansRépondreLike (0)
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Koumba SackoNous disons et rappelons que la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et heureux les honnêtes Nous et rappelons dans 1vraie lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite le lettré mutant politique nouveau président du Mali choix de la « France-Afrique » et 1des responsables de la déliquescence du Mali les membres de sa famille et « ses fidèles klébars et doungourous » et leurs familles doivent d’abord montrer « pate blanche » par des enquête sur l’origine de leur richesse menées par des femmes car difficilement corruptibles pour 1vraie équité et pour 1vraie lutte contre la corruption contre l’enrichissement illicite Nous disons et rappelons que non ils ne le feront pas Nous disons et rappelons le lettré mutant politique nouveau président du Mali choix de la « France-Afrique » et 1des responsables de la déliquescence du Mali et ses « fidèles klébars et doungourous » à l’instar de leurs homologues mutants africains politiques prennent leurs citoyens et citoyennes comme des « imbéciles heureux aux nez troués buvant l’eau par leurs narines » Nous disons et rappelons ils parlent toujours de lutter contre la corruption contre l’enrichissement illicite après s’être enrichi en volant les deniers publics et dons de leurs soit disant amis les « Autres » en recevant les « Bakchich » sur tous les contrats Nous disons et rappelons ils ont l’indécence et l’ignominie satanique d’appauvrir leurs citoyens et citoyennes en bouffant les deniers publics et en s’accaparant des richesses des sources de revenues de leurs peuples et de s’en prendre ensuite à ceux qui ne sont pas de leur « bord » et qui se sont aussi enrichis illicitement comme eux Ils veulent être les seuls « riches » les seuls « biens » Ils veulent avoir à leurs pieds les pauvres citoyens lambda Ils veulent entendre dire « ils ont réussis oh ! qu’ils sont riches » Nous disons et rappelons ils s’autoproclament toujours « propres » ayant acquis honnêtement leurs fortunes Depuis que l’humain est sur cette terre on a jamais vu 1voleur dire qu’il est un voleur on a jamais vu un criminel dire qu’il est un criminel on a jamais vu 1chercheur de femme d’autrui dire qu’il cherche la femme d’autrui Ils s’autoproclament tous être honnêtes Et c’est seulement après des enquêtes avec preuves qu’ils reconnaissent leurs forfaitures Nous disons et rappelons ainsi va l’Afrique des lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux Ils se supportent et se soutiennent « aveuglement bêtement idiotement cupidement sournoisement hypocritement » dans le mensonge l’iniquité l’injustice l’impunité etc11 ansRépondreLike (0)
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toléranceMagouilles et corruption monnaie courante au Mali,concerne toutes les branches sans exception.Les lois étaient concentrées entre les mains d'une minorité,toutes les conditions étaient réunies pour faire une révolution,puisque le bas peuple a assez souffert.11 ansRépondreLike (0)
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1FILSDUMALIBALa corruption est la meilleure pour le Mali. Par contre ladji bourama doit nous montrer l'exemple en declarant son propre patrimoine patrimoine publiquement et oubliger les membres du gouvernement, nos hauts fonctionnaires et cadres banquiers en un mot tout fonctionnaire de l'etat qui occupe un poste a risque sans oublier nos hommes de securite (armee, douane, police, gendarmerie) des hauts gradés et et le reste de la chaine. Sans cela ladji vous nous Jetez seulement de la poudre aux yeux.11 ansRépondreLike (0)
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KassinLOI N°97-001 du 13 janvier 1997 fixant la composition et les règles de fonctionnement de la Haute Cour de Justice ainsi que la procédure suivie devant elle. L'Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du 16 décembre 1996 ; Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : TITRE 1ER : DE LA COMPOSITION ET DU FONCTIONNEMENT ARTICLE 1ER : La Haute Cour de Justice est composée de neuf (9) juges titulaires et de neuf (9) juges suppléants désignés par l'Assemblée Nationale. La désignation a lieu au début de chaque législature et dans le mois qui suit la première séance. Il est procédé dans les mêmes formes au remplacement des juges dont les fonctions ont pris fin avant leur terme normal pour quelque motif que ce soit. ARTICLE 2 : Avant d'entrer en fonction, les juges titulaires et les juges suppléants prêtent devant l'Assemblée Nationale, le serment suivant : "Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma mission, de l'exercer en toute impartialité, dans le respect de la Constitution, de garder religieusement le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence de la Haute Cour de Justice". Il en est dressé procès-verbal. ARTICLE 3 : La Haute Cour de Justice est convoquée pour la première fois par le Président de l'Assemblée Nationale pour procéder à l'élection en son sein d'un Président et d'un Vice-Président au scrutin secret et à la majorité absolue des membres la composant. Le Président et le Vice-Président sont élus parmi les membres titulaires. La séance au cours de laquelle a lieu cette élection est présidée par le plus âgé des juges. ARTICLE 4 : Tout juge de la Haute Cour de Justice peut être récusé pour l'une des causes prévues par le Code de Procédure Pénale. Dès l'ouverture des débats, la Haute Cour statue sur les cas de récusation. ARTICLE 5 : Tout juge qui souhaite s'abstenir, même en dehors des cas de récusation prévus par le Code de Procédure Pénale, est tenu de le déclarer par écrit au Président de la Haute Cour de Justice qui lui en donne acte. ARTICLE 6 : En cas de récusation, d'absence ou d'empêchement de l'un des juges titulaires, il est remplacé par un suppléant tiré au sort parmi les juges suppléants par le Président de la Haute Cour de Justice. Il est procédé publiquement au tirage au sort. ARTICLE 7 : Les membres de la Haute Cour de Justice sont tenus d'assister aux audiences et aux délibérations auxquelles ils sont convoqués. En cas d'absences répétées non justifiées, tout juge peut être déclaré démissionnaire par l'Assemblée Nationale statuant sur saisine du Président de la Haute Cour de Justice. L'Assemblée pourvoit à son remplacement. ARTICLE 8 : Les fonctions de juges à la haute Cour de Justice prennent fin : - en même temps que le mandat de député ; - en cas de démission. La démission volontaire d'un juge titulaire ou suppléant, est adressée au Président de la Haute Cour qui la transmet à l'Assemblée Nationale. L'Assemblée Nationale pourvoit à son remplacement conformément aux dispositions de l'article 1er. ARTICLE 9 : Le ministère public près la Haute Cour de Justice, est assuré par le Procureur Général près de la Cour Suprême ou, en cas d'empêchement par l'un des Avocats Généraux. ARTICLE 10 : Pour chaque affaire, l'instruction est assurée par une commission composée de cinq (5) magistrats dont trois (3) titulaires et deux (2) suppléants désignés par délibération du bureau de la Cour Suprême parmi les magistrats de la Section judiciaire de cette juridiction. Les membres de la commission d'instruction désignent en leur sein un président parmi les membres titulaires. Les fonctions de ces magistrats prennent fin avec celles de membres de la Cour Suprême. Ils peuvent être récusés pour l'une des causes prévues par le Code de Procédure Pénale. Dans ce cas le bureau de la Cour Suprême saisi, statue sans recours. En cas de récusation, d'absence ou d'empêchement d'un membre de la commission d'instruction, le Président de la Cour Suprême désigne celui des juges suppléants chargés de le remplacer. Lorsque les trois juges titulaires sont concernés le bureau de la Cour Suprême procède comme il est prévu à l'alinéa 1er. ARTICLE 11 : Le Bureau de la Cour Suprême désigne au sein de ladite juridiction un ou plusieurs greffiers chargés d'assurer le service du greffe à l'occasion des sessions de la Haute Cour de Justice. ARTICLE 12 : Le personnel d'appui nécessaire au fonctionnement de la Haute Cour de Justice est mis à sa disposition lors de ses sessions par le ministre chargé de la Fonction Publique. ARTICLE 13 : Le Président est chargé de l'administration et de la discipline de la Haute Cour de Justice. ARTICLE 14 : Les modalités d'affectation des crédits nécessaires au fonctionnement de la Haute Cour et d'allocation d'indemnités à ses membres sont déterminées par décret pris11 ansRépondreLike (0)