La Codem hier face à la presse à propos de la crise : "La légitimité des autorités de la transition découlera des concertations nationales "

10 Jan 2013 - 11:45
10 Jan 2013 - 11:45
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Lors du point de presse animé par la convergence pour le développement du Mali (CODEM), le vice-président Souleymane Makamba Doumbia et le secrétaire politique Youssouf Singaré ont expliqué que compte tenu de la crise, une délégation du parti de la quenouille  conduite par son secrétaire politique a effectué une tournée dans les différents cercles des régions de Ségou, Mopti, Kayes, Sikasso et Koulikoro afin d'échanger avec les responsables du parti et militants et recueillir leurs préoccupations. "La position exacte du gouvernement sur la crise du nord, plus particulièrement sur l'opportunité de la tenue ou non des élections avant ou après la libération, la tenue ou non des concertations nationales". Telles sont les préoccupations majeures exprimées par la classe politique et la société civile à l'issue de cette tournée effectuée entre novembre et décembre dernier. [caption id="attachment_116925" align="alignleft" width="300"] A Amion Guindo, président Codem[/caption] Selon le conférencier, le  le Mali dans toutes ses composantes est dans l'incompréhension totale. "Comment comprendre le double discours tenu au plus haut sommet de l'Etat et qui se traduit d'une part, par la déclaration du président de la République par intérim relayé par le ministre des Affaires étrangères qui disent qu'il n'y aura pas d'élections avant la libération totale des régions occupées, et d'autre part par celle du ministre de l'Administration territoriale qui affirme que les élections se tiendront en Avril 2013?", questionne M Singaré. Et le conférencier de se demander si les conditions de la libération, la pacification, le redéploiement de l'administration, seront réunies avant cette date. En outre, la tenue des concertations nationales que prône depuis quelques temps la communauté internationale, dira le conférencier, s'avère plus que jamais nécessaire maintenant. "Le peuple doit être informé et tranquillisé par la voie la plus autorisée notamment celle du président de la république par intérim qui doit à cet effet faire une adresse à la Nation" a-t-il ajouté. Pour le vice-président de la Codem, la légitimité des autorités de la transition doit être issue des seules concertation nationales. Parlant de la résolution 2085 des Nations Unies, le conférencier dira que cette résolution si elle s'engage à soutenir le Mali dans sa lutte contre les envahisseurs, demande également la tenue d'élections présidentielles avant avril 2013 à défaut, dès qu'elles seront techniquement possibles.               Bruno D SEGBEDJI  

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