Le président ATT et le Général ATT

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Le président ATT, Général d’Armée de son état, en a marre de voir son pays traité de « maillon faible » dans la chaîne de lutte contre le terrorisme. Mieux, il se dit prêt à faire la guerre. Du moins, s’il le faut.

 

La lutte contre le terrorisme dans la bande Sahélo- Saharienne, est l’affaire de tous. Seules des actions communes, peuvent permettre de bouter AQMI hors de cette zone, devenue le théâtre de tous les trafics. Mais aussi, celui des prises d’otage. C’est l’avis du président Amadou Toumani Touré qui a toujours, privilégié une action concertée de tous les pays, ayant en partage la bande Sahélo- Saharienne : l’Algérie, la Mauritanie, le Niger, la Tchad, le Burkina-Faso et, bien entendu, le Mali.

 

Mais le président malien, n’a jamais été « compris » par ses pairs africains. Notamment, ses voisins. Encore moins, par la France et les Etats-Unis, pour qui, notre pays, à cause de son attitude assimilable à de la passivité, constitue « le maillon faible » de la lutte anti – terrorisme.

Ces derniers temps, des otages, pris, ailleurs, sont transférés sur le sol malien, par leurs ravisseurs. A plusieurs reprises, le président ATT a été sollicité, pour « négocier » leur libération. Avec, plus ou moins, de réussite.

 

Ce qui n’empêche pas que notre pays soit traité de « maillon faible ». « Il n’y a pas de maillon faible, puisqu’il n’existe même pas de chaînon », a répliqué ATT.

 

La semaine dernière, à Tarkint, au nord –Mali, à l’occasion de la légendaire course de chameaux, organisée dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de notre pays, le Général ATT a pris le pas sur le président ATT. « Notre pays est accusé de manière injuste et injustifiée… Nous avons besoin de respect. Nous avons besoin de considération. Dès qu’un otage est constitué, on dit qu’il est au nord du Mali. Le Nord du Mali fait plus de 4 millions de Km2 alors que notre territoire lui-même fait à peine un peu plus d’un million de Km2. S’ils sont là, alors qu’ils viennent les chercher… », a-t-il déclaré devant un parterre de personnalités présentes à Tarkint, avant d’avertir : « Je suis un militaire et je connais la guerre ; je ne voudrais pas la faire ; mais si je suis obligé, je la ferai ».

Rodrigue

 

 

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