Ministère du développement local : Zoumana Mory Coulibaly un transhumant politique à la tête d’un département stratégique

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Zoumana Mory Coulibaly
Zoumana Mory Coulibaly, ministre du développement local

La nomination de Zoumana Mory Coulibaly à la tête du ministère du Développement local semble signifier déjà l’échec pour ce département stratégique. L’homme, chargé de lui donner ses lettres de noblesse, est en effet un instable politique qui, comme la girouette, tourne avec le vent. Comment un spécialiste du braconnage politique a-t-il pu se retrouver là à un moment aussi crucial de la vie de la nation ? Cette question brûle les lèvres des Maliens.

 Ancien patron de l’Office national des produits pétroliers (Onap), la seule ambition de M. Coulibaly n’était que d’occuper un poste ministériel. Il  vient enfin de déposer ses valises au ministère du Développement local. Mais à quel prix et que pourrait-il faire pour la patrie… C’est le temps qui nous le dira.

Une certitude cependant : le choix de celui qui doit diriger le Développement local ne devait pas se faire sur la base du népotisme, du clientélisme et de l’affairisme. Pourtant depuis le 30 décembre 2017, les Maliens sont stupéfaits de voir le prédateur politique nommé au gouvernement de Soumeylou Boubèye Maiga.

Homme politique très controversé, M. Coulibaly est cité dans plusieurs sales affaires et a milité dans beaucoup de partis politiques. Parmi les casseroles qu’il traîne, il y a celle d’Assitan Sissoko, sa secrétaire particulière au moment où il était le directeur de l’Onap.

Dès son arrivée, Zou a pollué l’atmosphère de l’Onap. Il n’hésite jamais à suivre la direction du vent. Après plusieurs années à l’Adéma, il rejoint les Fares/An ka wuli de Modibo Sidibé avant de déménager avec armes et bagages au RPM d’Ibrahim Boubacar Kéita. Il n’avait qu’une seule obsession, semble-t-il, celle de devenir directeur général des douanes maliennes. Il serait prêt à faire tout pour son intérêt personnel.

Quand IBK accepte aussi de confier un poste aussi stratégique à un militant de la vingt-cinquième heure, de surcroît un transhumant politique, c’est pour développer quoi ? En tout cas, nous avons un œil sur sa gestion et rendrons compte aux Maliens.

Affaire à suivre…

La rédaction

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