Bras de fer au Mali : Cap sur le Ghana et l’Inde 2026

Le siège de Malibet, sponsor officiel du Bras de fer au Mali, a abrité la semaine dernière une conférence bilancielle consacrée à la participation de l’équipe nationale à la Coupe du monde de bras de fer 2025, tenue en Bulgarie.

11 Octobre 2025 - 01:17
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Bras de fer au Mali : Cap sur le Ghana et l’Inde 2026

Animée par le chef de délégation Bekaye Diawara en présence des athlètes Mohamed Coulibaly dit Lil Bougou, Mohamed Sanogo et Aboubacar Samabaly, la rencontre a permis de tirer les leçons d’une participation jugée mitigée.

Malgré l’obtention des 4ᵉ et 5ᵉ places dans leurs catégories respectives, les athlètes maliens n’ont pas atteint l’objectif fixé : décrocher un titre mondial. Selon Bekaye Diawara, plusieurs difficultés ont pesé sur la performance du groupe : manque de discipline chez certains athlètes, problèmes de visa, fatigue accumulée et souci de gestion du poids.

« À l’approche de la compétition, les athlètes n’ont pas bénéficié du repos nécessaire. Certains ont continué à disputer des tournois locaux, d’autres répondaient à diverses sollicitations. Résultat : ils sont arrivés épuisés en Bulgarie, à peine un jour avant le début des épreuves », a-t-il expliqué.

Les problèmes de visa ont retardé le voyage de la délégation, entraînant un manque d’acclimatation. Pire encore, à la première pesée officielle, tous les athlètes dépassaient leur catégorie de poids.

« Nous avons découvert, à seulement trois heures du début de la compétition, que nos athlètes étaient en surpoids. Il fallait impérativement qu’ils perdent au moins trois kilos pour être autorisés à concourir. Ils ont dû courir et s’entraîner intensément sur place », raconte Bekaye Diawara.

Ainsi, Aboubacar Samabaly, qui devait concourir dans la catégorie des moins de 70 kg, affichait 72 kg à la pesée. Après une séance d’efforts extrêmes, il est parvenu à redescendre à 69 kg. « C’était très éprouvant », a reconnu le chef de délégation.

L’année 2025 a également été marquée par des contraintes budgétaires. L’État malien n’a pris en charge que la participation à la Coupe d’Afrique, avant de contribuer partiellement à la Coupe du monde. Bekaye Diawara a tenu à remercier Malibet pour son appui financier et logistique : « Sans eux, notre présence à Sofia aurait été compromise », a-t-il souligné.

Objectif : Ghana et Inde 2026

Tournée désormais vers l’avenir, l’équipe nationale prépare les prochaines échéances : la Coupe d’Afrique au Ghana et la Coupe du monde en Inde. Les trois athlètes maliens affirment leur détermination à conserver leur place au sein de la sélection nationale et à ramener enfin le titre mondial tant espéré.

« Nous promettons de ne pas être détrônés avant l’Inde et le Ghana. Cette fois, nous reviendrons champions du monde ! », ont-ils déclaré d’une même voix.

Koureichy Cissé

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