Utilisation du mouvement démocratique à des fins personnelles : Aly Nouhoun Diallo, l'homme que personne n’écoute
Malgré des communiqués, des déclarations, des cris voire des vociférations, ainsi que des implorations, le professeur Aly Nouhoun Diallo ne parvient point à se faire entendre, encore moins à mobiliser. Se servant de la Coordination malienne des organisations démocratiques comme rampe de lancement, l’ancien président de l’Assemblée nationale ne parvient toujours pas à revenir au devant de la scène politique. Désormais, comme celle de la semaine dernière, passe désormais dans la rubrique des faits divers.
Pour redevenir un acteur important du jeu politique, Aly Nouhoun Diallo s’est essayé à tout. Il est passé prédicateur politique en annonçant le déluge pour notre pays en cas d’engagement du processus de réformes politiques que son ancien patron, Alpha Oumar Konaré, a initié déjà en 2000 avec son soutien, mais sans succès. Dix ans plus tard, le même homme trouve à redire sur les changements devenus obligatoires par les lacunes révélées par 20 ans d’exercice démocratique. C’est parce qu’il a un compte à régler avec l’initiateur du grand toilettage de notre texte fondamental, le pauvre ATT dont le début de règne a coïncidé avec la fin du sien est considéré comme celui par qui les malheurs de certaines personnalités du régime d’Alpha sont venus. Ces anciennes gloires qui ont pour nom aussi Moustaph Dicko, Hamed El Madani Diallo, Ousmane Sy et sa bonne épouse, ont décidé de saboter toutes les initiatives venant de l’actuel locataire du Palais de Koulouba. Malheureusement pour eux et heureusement pour le Mali et les Maliens, personne ne les écoute. Eux dont certaines ardoises ne pourront jamais épongées sont devenus des donneurs de leçon, mais aphones et peu crédibles. Et c’est pourquoi, leurs avis, leurs communiqués et leurs appels passent inaperçus. Et le président de la Comode , Aly Nouhoun Diallo, comme dans sa dernière déclaration, est lamentablement réduit à « implorer » les partis politiques pour qu’ils réagissent à ses interpellations. Il devra comprendre qu’il a besoin de redorer son blason en nous expliquant les 2, 4 milliards de FCFA dilapidés sous la présidence à l’Assemblée nationale selon un rapport de la section administrative de la Cour suprême à la demande de son cher camarade Ibrahim Boubacar Keïta. Pour le suivre, les jeunes ont besoin de comprendre cette affaire et pas avant.
Abdoul Karim Maïga
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