De nos jours, il y a un nouvel emploi : celui des aides ménagères. Les mères de familles ont d’autres obligations qui ne les permettent pas d’être assidues dans leurs foyers. Ce qui les amènent à recourir aux services des jeunes filles qui allègent leurs activités familiales en leur absence ou même quand elles se sentent dans le besoins d’avoir un coup de mains.
Les servantes de maison sont pour la plupart très actives dans le ménage, elles sont au four et au moulin. Préparer, laver les enfants, nettoyer la maison et faire la lessive, etc… Ce service a créé un exode massif des jeunes filles des campagnes vers les villes. Surtout pendant les saisons sèches, les jeunes des communautés rurales font le déplacement en ville pour travailler, gagner un salaire mensuel afin de contribuer aux dépenses de leurs familles respectives et aussi de s’acheter des habits et ustensiles de cuisine dans la perspective de leur mariage.
Ces filles de maisons sont généralement issues de familles démunies. Ainsi, quand l’hivernage arrive, elles retournent en campagne pour aider leurs parents restés au village dans les travaux champêtres. Les bonnes (filles de maisons) sont très souvent des mineurs et éprouvent des difficultés face aux travaux pénibles. Mais, cela ne les empêchent pas de travailler, soucieuses de leur avenir. N’empêche que parfois elles font face à des patronnes qui trouvent toujours leurs efforts insuffisants et se mettent à les injurier. Et cela d’’ailleurs avec une paie mensuelle misérable. Il urge donc d’organiser ce secteur en le réglementant pour alléger la tâche à ces filles de maison.
Alima TOURE