Cour pénale internationale : Le Mali, le Niger et le Burkina Faso se retirent du Statut de Rome avec effet immédiat
Dans un communiqué conjoint, des Etats de la confédération l’Alliance des Etats du Sahel ont annoncé, le lundi soir, leur retrait avec effet immédiat au statut de Rome de la Cour pénale internationale, l’accusant de s’être transformée en un instrument de répression néocolonial aux mains de l'impérialisme.
Les pays de l’AES justifient leur décision de retrait du Statut de Rome de la Cour Pénale Nationale par la volonté d'affirmer pleinement leur souveraineté judiciaire. En remplacement de la CPI, les gouvernements des Etats membres de l'AES décident de recourir désormais à des mécanismes endogènes pour la consolidation de la paix et de la Justice. Dans cette nouvelle dynamique, les trois pays réaffirment leur volonté d'assurer la promotion et la protection des droits de l'Homme en adéquation avec leurs valeurs sociétales et de lutter contre toute forme d'impunité.
Au fond, les trois pays de la confédération de l’AES affirment avoir coopéré avec la CPI en respectant le fondement des dispositions pertinentes du Statut et les accords protocolaires. Mais, disent-ils, il leur a été donné de constater que cette juridiction s'est transformée en instrument de répression néocolonial aux mains de l'impérialisme, devenant ainsi l'exemple mondial d'une Justice sélective. Ils reprochent à la Cour Pénale internationale de s’être montrée incapable de prendre en charge et de juger « des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des crimes de génocide et des crimes d'agression avérés ». Alors qu’elle observe un mutisme inexplicable, déroutant et complaisant à l'égard des auteurs de tels crimes », les trois Etats accusent cette juridiction internationale de s’acharner contre certains acteurs ne relevant pas du cercle fermé des bénéficiaires de l'impunité internationale institutionnalisée.
Toutefois, l’AES a rassuré l’Organisation des Nations Unies et ces Etats membres de son engagement à continuer à coopérer dans d'autres cadres appropriés à la promotion et à la protection des droits de l'Homme et au respect de la souveraineté des Etats. Le Burkina Faso, la République du Mali et Niger ont consécutivement ratifié le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) respectivement le 16 avril 2004, le 16 août 2000 et le 11 avril 2002.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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OgobaUne de plus… Voici donc les États de l’AES qui se retirent d’une instance internationale, creusant un peu plus un isolement qui devient préoccupant. Les raisons invoquées prêtent à sourire. La Cour pénale internationale, de par son histoire, a prouvé qu’elle est très proche des pays en voie de développement qu’elle soutient avec obstination. Trop aux yeux de certains. Elle l’a prouvé et le prouve encore au sujet de la Palestine. Sans doute a-t-elle fait la fine bouche devant la plainte du Mali concernant la bombinette prétendument algérienne. On la comprend. Quant à rassurer l’ONU, comme si l’organisation s’alarmait des fièvres de trois États parmi les plus faibles de la planète pouvait l’émouvoir, c’est risible. Le ridicule, chez nous, ne tue plus. -
KinguirankeMerci Assimi Goita Ibrahim Traore et Abdrahamane Tiani pour nous avoir redonne notre honneur, notre dignite et notre souverainite!
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Le père de kinguirankeAvant de flatter des garçons de l'âges de tes enfants, Va d'abord changer ta couche et laver ton derrière pour avoir un peu de dignité. Pour l'honneur, il faudra repasser. Saraka-Den.
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