Produits de la SR/PF : L’Onasr se bat pour la création d’une ligne budgétaire

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Ce vendredi 30 décembre 2022, s’est tenue une journée de plaidoyer des responsables de l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr) pour la création d’une ligne budgétaire et leurs partenaires financiers. Ce, pour permettre aux femmes et jeunes filles d’avoir accès gratuitement aux produits de la santé de la reproduction et de la planification familiale. C’était dans les locaux de la structure.

Les responsables de l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr) ne comptent pas baisser les bras contre le dragon de la mortalité maternelle, infanto-juvénile et néonatale. Ce combat est mené sous le regard vigilant et l’engagement du directeur de la structure, Dr Ben Moulaye Idriss Haïdara qui fait de la souveraineté sanitaire, le développement humain durable et la meilleure santé de la femme, des enfants et de la famille ses chevaux de bataille.

Pour la création de cette ligne budgétaire en faveur des produits de la santé de la reproduction et la planification familiale au Mali, une charte a été élaborée. Dans ce document succinct, les acteurs montrent qu’ils sont conscients que sans un investissement accu dans la SR/PF, il sera difficile d’améliorer le bien-être des populations en général, des femmes et des jeunes en particulier, ainsi que d’intervenir efficacement sur la croissance et le dividende démographique.

En toute connaissance de cause, les acteurs décident d’entreprendre l’offre de service de qualité adaptés aux besoins des jeunes et des femmes en matière de SR/PF, une meilleure coordination entre tous les intervenants en SR/PF, d’ici à 2025, veiller à la diffusion large des engagements dans le cadre des politiques et programmes en matière de SR/PF à tous niveaux.

Ils prennent des engagements pour le besoin de la cause. « Nous nous engageons à entreprendre des démarches auprès de nos structures pour nous assurer d’au moins 20% des produits d’ici à fin 2030 pour le financement d’au moins 20% des besoins d’achat des produits contraceptifs sur le budget de l’Etat », lit-on dans la charte. Elle précise qu’il s’agit d’agir vite en faveur de la hausse du taux de prévalence contraceptive au Mali de 16% à 30% à l’horizon 2025. Les interlocuteurs du jour sont fixés sur l’objectif de la réduction de la mortalité maternelle de 325 à 240 d’ici à 2024.

Dr Daga Maïga, représentant du Fonds des Nations-unies pour la population (Unfpa) trouve que la planification familiale est très importante et qu’avoir une ligne budgétaire est très noble. Selon lui, ils sont en bonne voie avec le ministère de la Santé ainsi que celui de l’Economie et des Finances. Il a réitéré l’engagement de l’Unfpa pour le soutien du projet.

Au nom de la ministre de la Santé, le conseiller technique et financier, Abdoulaye Maïga, a notifié qu’une ligne budgétaire permet d’améliorer la santé des mères et des jeunes filles. Pour lui, c’est une activité qui coûte moins cher et qui peut sauver des vies. Il promet de se joindre aux acteurs pour un véritable plaidoyer. Pour rappel, la cérémonie a pris fin par la signature de la charte d’engagement par l’Onasr et les partenaires financiers.

Bazoumana KANE

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