L’Association Sportive DjibrilKaba (ASDK) voit le jour

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L’Association Sportive DjibrilKaba (ASDK) vient d’élargir le nombre de centres de football dans notre pays. « Ce ne sera pas une association sportive de trop, mais de plus pour aider le Mali à émerger sur le plan footballistique», a fait savoir Djibril Kaba, un des initiateurs de l’association, non moins journaliste sportif à la Radio Kledu, chargé de communication du District IV de football de Bamako de la Ligue de football du District de Bamako, de la ligue de Basketball de Bamako.

L’idée de l’ASDK, dit Djibril Kaba, est venue suite aux problèmes survenus au niveau du FC Nadia, un autre centre de football créé par moi-même (père fondateur si vous voulez) en Commune IV du District de Bamako. Mais, comme le FC Nadia commence à porter ses fruits, dit-il, certains sont venus poser des problèmes, en nous traitant de pauvres, parce qu’ils travaillent dans les mines, qu’ils sont des Douaniers et qu’ils ont de l’argent. De disputes en disputes, ajoute Djibril Kaba, finalement, j’ai décidé de prendre mes distances bien qu’ayant tous les papiers administratifs de FC Nadia en mon nom. J’ai pris recul pour mieux sauter. «Ainsi, des jeunes qui sont venus au FC Nadia grâce à moi comme Moussa Doumbia dit « Adebayor » ne m’ont pas lâché. Ils m’ont acculé pour qu’on lance un autre centre de football. C’est ainsi que nous avons décidé de se lancer dans une nouvelle aventure en créant l’ASDK », explique Kaba. L’ASDK, dit-il, existe depuis août 2020. « On peut dire que l’ASDK fait partie des benjamins de centres de football dans notre pays. On a notre récépissé, on a nos affiliations, on est officiel. On a tous nos papiers au complet », clame Djibril Kaba. L’ASDK, selon Kaba, est en Commune IV du District de Bamako, précisément à Lafiabougou. « Mais les travaux de sa mise place ont commencé à Djicoroni-Para », ajoute Kaba. Là où nous sommes, poursuit Kaba, nous sommes entrain de préparer les licences de nos joueurs pour prendre part aux championnats 2020-2021. Mais, insiste Djibril Kaba, l’ASDK n’est pas créée pour les jeunes de la CIV seulement, mais pour tous les jeunes du Mali qui veulent s’épanouir.

A la mise en place du bureau de l’ASDK, dit Kaba, a l’unanimité, nous avons choisi comme président, Waly Diarra dit « vieux». Son adjoint se nomme Souleymane Diané. Le secrétaire général est Diango Kouyaté qui a comme adjoint Moussa Doumbia (un joueur actif jusqu’à présent). Le responsable des entraineurs des différentes catégories et le directeur technique s’appelle Bréhima Traoré dit « bréhimablen », l’ancien international de football. Il y a aussi Lamine Diop, Amadou Camara, Adama Sidibé dit « Damis », Dr. Modibo Doumbia, qui sont nos collaborateurs pour mettre sur les rails l’ASDK. « Nous avons voulu mettre un bureau en place pour ne pas commettre les mêmes erreurs qu’au FC Nadia », a précisé DjibrilKaba. Cela ne veut pas dire que, clarifie DjibrilKaba, nos portes sont fermées, elles restent ouvertes à toute personne qui veut nous rejoindre.

Au sein de l’ASDK, il y a plusieurs catégories de joueurs. Ce sont, précise Kaba, les poussins (8 à 10 ans), les pupilles (10 à 12 ans), les minimes (13 à 14, 15 ans) et les cadets (16 à 17 ans). L’ASDK, indique Kaba, à une centaine de jeunes aujourd’hui. Les poussins sont environ 36 personnes ; les pupilles sont dans les 36 personnes ; les minimes (25) et lescadets aussi peuvent atteindre 25 personnes.

L’ASDK, dit Kaba, effectue ses entrainements dans deux lieux différents. Sur le terrain de « Djiguinétérreni » de Djicoroni-Para pour les poussins et Pipis. Avec la Covid-19 qui a occasionné la fermeture des classes, eux ils s’entrainent le matin. « Quand il y aura reprise des cours, les entrainements se feront les mercredis soir, samedis matin et dimanches matin », a fait savoir DjibrilKaba. Les minimes et les cadets, ajoute Kaba, s’entrainent sur le terrain de l’ACI 2000 (Chaaba Annexe). Nous travaillons en vue de participer auxchampionnats futurs (catégories inférieures) de la saison sportive 2021.

Selon Kaba Djibril, les objectifs de l’ASDK sont simples. Le premier objectif est l’éducation : encadrer les jeunes, les mettre à l’abri de la délinquance, de la déscolarisation. C’est pourquoi, dit-il, nous suivons nos joueurs même dans les écoles, s’ils travaillent ou pas dans les classes. Car pour nous, la première des choses c’est l’éducation. « A 35 ou 40 ans déjà dans le football on te met à la retraite. Mais si tuas un bagage intellectuel, cela facilitera ton insertion dans la vie économique », a ajouté Kaba. Nous avons comme deuxième objectifd’aider le Mali en lui fournissant des joueurs (au niveau des équipes nationales) pour avoir de bons résultats dans les joutes internationales. « Ce qui ne pourra se faire sans travailler à la base avec nos enfants. C’est pourquoi on s’est donné comme crédo cette formation à la base », a souligné Kaba. Le troisième objectif concerne les enfants eux-mêmes. « En réussissant dans le football, ils se rendront service à eux-mêmes, à leurs familles, amis, au Mali tout entier », a commenté Kaba.

Comment vous parvenez à faire fonctionner le club en termes financiers ? « Nous comptons sur nous-mêmes d’abord pour faire tourner le centre. Chacun des membres du bureau apporte sa petite pierre de contribution pour faire avancer les choses. Tout le monde est engagé. Le président lui-même est engagé financièrement à 80%. Et nous, nous l’accompagnonscomme on peut. Par exemple, Bréhima Blen est tous les jours au terrain pour suivre les jeunes. L’argent ne peut pas faire cela. Il faut de l’engagement, de la volonté, la détermination pour ça. Ça c’est un atout. Diago aussi, en tant que secrétaire, est tous les jours au terrain pour régler les problèmes administratifs», a réaffirméKaba.

Pour donner une chance aux jeunes de l’ASDK comme beaucoup d’autres jeunes du Mali d’émerger, de jouer un jour sur le plan mondial et de rendre fier le Mali, Djibril Kaba a insisté sur l’entente, rien que sur l’entente entre les dirigeants sportifs. « Quand je vois comment va notre football, je tombe malade. Avec les tiraillements, les insultes, les incompréhensions dans le monde du football, je me demande où sont passés nos valeurs de dialogue d’antan ? C’est quand on est soudé, c’est quand on s’entend que les autres peuvent venir nous aider. Mais étant divisés, déchirés, qui va nous apporter assistance ? S’interroge l’observateur sportif DjibrilKaba

Hadama B. Fofana

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Djibril Kaba, infatigable amoureux du sport

Journaliste sportif à la Radio Kledu, Djibril Kaba est très actif dans le sport en général tant en Commune IV du District de Bamako qu’au niveau du District. Aimant le sport surtout le football depuisà bas âge, il a évolué comme joueur sans être un grand footballeur. Vu son implication dans le sport dans sa commune et la confiance placée en lui par beaucoup de dirigeants sportifs de la CIV, KabaDjibril est aujourd’hui chargé de communication du District IV de football, chargé de communication de la ligue de football du District de Bamako, chargé de communication de la ligue de Basketball de Bamako. Avant, il a joué des rôles importants dans le sport en CIV. Il a été pendant plus de 10 ans, président des arbitres de la CIV. Et Durant ce séjour à la tête des arbitres de la CIV, il a donné la formation à 93 jeunes en arbitrage. Ce qui fait de la CIV aujourd’hui, le nid des arbitres de Bamako. Certains d’entre eux travaillent au compte de la ligue de football de Bamako, d’autres au compte de la Fédération Malienne de Football. « Ces formations ont eu lieu grâce aux soutiens et l’accompagnement de Boubacar Monzon Diarra, président de la ligue de Bamako à l’époque; des formateurs ou instructeurs maliens de la CAF, de la FIFA comme Moussa Bendeka Diabaté, Sidy Bekaye Magassa, Koman Coulibaly, Seydou le fils, Danté, Madou Haïdara, Modibo Coulibaly, Bouramafing, Karembé, etc., ont tous accepté de venir donner leur temps à l’époque, aux jeunes. «Aujourd’hui, je suis fier de ça. Et c’est ma plus grande joie dans le domaine sportif en CIV du District de Bamako. Depuis, la CIV n’a pas eu autre formation du genre pour les arbitres», a révéléDjibrilKaba. Il a eu à former des jeunes qui ont été présélectionnés à l’équipe nationale comme Yaya Diakité dit «Song», gardien de but. Il a mis pendant plusieurs années, en CIV de Bamako, une Coupe dénommée, coupe «Souleymane Magassouba» qui a été un grand dirigeant sportif au Mali, à la CAF et au niveau de la FIFA. En athlétisme, Djibril Kaba, a apporté également, aux côtés des gens comme Ousmane Koké Mariko, sa petite pierre de contribution au développement sportif de la CIV, avec l’organisation des meetings d’athlétisme. Au niveau du Basket du District IV de Bamako, il a participé à la montée de Mandé en première Division de Basket. «Je pense que c’est cela mon implication au côté du Basket qui m’a amené à la Ligue de Basketball de Bamako aujourd’hui. Car j’ai beaucoup travaillé avec Abdoulaye Doungadié, le président du District IV de Basketball», a confiéDjibrilKaba. Nous ne pouvons travailler, réaffirme Djibril Kaba, que pour le développement de la CIV d’abord, ensuite pour le Mali qui nous a tout donné. Il fait également partie des pionniers du football féminin.

Hadama B. Fofana

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