Coup d’Etat au Mali : «C’est l’Algérie qui prend tous les risques»

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Plus de 1000 kilomètres de frontières communes. Des accords de paix signés à Alger pour mettre fin à la rébellion touareg de 2006.

 

Plus de 30 000 Maliens réfugiés dans le Sud algérien. Un ventre mou dans lequel circulent des terroristes d’AQMI et des contrebandiers. Le Mali et l’Algérie ont bien des choses en commun. Le coup d’Etat militaire, qui a renversé hier le président Amadou Toumani Touré, aura donc des répercussions inévitables sur la situation sécuritaire au Sahel et sur les relations bilatérales. «Depuis 1960 (indépendance du Mali, ndlr), l’Algérie n’a jamais connu une telle instabilité à ses frontières sud», relève le politologue M’hand Berkouk. «Elle supporte toute la charge de l’instabilité de la région, constate aussi l’ancien ministre et diplomate algérien Abdelaziz Rahabi. Pendant dix ans, en Afrique, l’Algérie a privilégié les relations multilatérales au détriment des relations bilatérales. Tout ça pour avoir une place au G8. Elle est en train de payer cette politique.»

Au Club du Sahel et de l’Afrique du Sud (Organisation de coopération et de développement économiques) à Paris, le directeur Laurent Bossard, joint par téléphone, se montre aussi très inquiet : «On n’a pas encore une vision très claire de ce qu’est et ce que veut ce Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat, mais il semblerait qu’il souhaite régler la rébellion au Nord-Mali par la force. Et l’intensification des conflits dans la région, qui risquent de durer, se ressentira immanquablement en Algérie, car le Sahel est un problème partagé entre les deux pays.» Mais à quoi l’Algérie sera-t-elle confrontée ?

A de nouveaux interlocuteurs avec lesquels elle devra compter

Alger a rapidement réagi au coup d’Etat, hier, en rejetant «fermement» ce «changement anticonstitutionnel», mais «il est clair qu’elle n’aura pas d’autre choix que de faire avec le pouvoir en place, à moins que l’Union africaine, qui condamne les coups d’Etat, décide de mettre le Mali en quarantaine. Mais elle ne le fera probablement pas, car ce n’est qu’une condamnation de principe», explique la politologue Louisa Aït Hamadouche. Même si l’Algérie pourrait «invoquer l’insécurité à ses frontières pour négocier avec les rebelles sans l’aval du pouvoir central malien, elle ne le fera pas», admet aussi M’hand Berkouk. Interlocuteur incontournable dans la lutte antiterroriste au Sahel et dans les négociations avec la rébellion touareg, Alger – qui de toute façon n’était pas satisfaite de la politique d’ATT et de ses affinités avec les Occidentaux – continuera donc à jouer son rôle de médiateur, appuyé par ses excellents relais au Mali. «La logique de la sécurité régionale primera sur le reste, poursuit le politologue. Le gouvernement algérien devra trouver un modus vivendi avec le pouvoir quand il arrivera à s’installer.»

A un nouvel afflux de réfugiés

Selon le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, l’Algérie aurait accueilli 30 000 réfugiés maliens qui ont fui les combats entre les rebelles touareg et l’armée malienne. Aucune estimation d’ONG ne vient pour l’instant contredire ce chiffre même si, début mars, alors que le Croissant-Rouge recensait entre 500 et 600 personnes, une ONG internationale estimait les réfugiés à plus de 10 000. «Dans les semaines à venir, une guerre civile déclarée aurait pour conséquence une régionalisation du conflit, craint Laurent Bossard. Car dans ces espaces fluides, les réfugiés seraient plus nombreux à se diriger vers l’Algérie mais aussi vers le Niger, qui a une frontière commune avec… l’Algérie. Et cette situation aggravera par ailleurs une crise alimentaire sévère.»

A la nécessité de maintenir l’intégrité territoriale malienne sans faire de l’ingérence

«Il est très important qu’Alger maintienne sa ‘‘neutralité positive’’», explique Louisa Aït Hamadouche. En d’autres termes, qu’elle continue de promouvoir un projet économique et politique qui maintienne l’intégrité territoriale du Mali, sans s’ingérer dans les affaires internes de ce pays, une des constantes de sa politique étrangère. «La rébellion touareg doit trouver une solution politique négociée à l’intérieur du Mali», insistent le politologue Ahmed Adimi et Abdelaziz Rahabi. Un difficile exercice d’équilibriste d’autant que cette unité est gravement menacée. Aux revendications d’indépendance des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) depuis janvier dernier, se profile l’ombre d’une autre fracture. «Le pire des scénarios serait qu’en plus d’une guerre entre les rebelles touareg et les militaires au Nord, une autre guerre civile éclate entre les militaires loyalistes et putschistes», précise Laurent Bossard. «Il serait dangereux que la lutte contre le terrorisme et celle contre la rébellion soient mises sur un pied d’égalité, estime aussi Louisa Aït Hamadouche. Que l’amalgame soit fait entre les revendications d’ordre socioéconomique et celles d’ordre politique.» Là aussi, le risque est réel, surtout après l’apparition du groupe Ançar Edine, dirigé par Iyad Ag Ghaly, une figure historique de la rébellion touareg qui s’inscrit dans le terrorisme salafiste.

A une «pakistanisation» de la région sud

«Je suis très inquiet par ce qui se passe au Mali et du rôle que l’on veut faire jouer à l’Algérie», confie Abdelaziz Rahabi. Sa crainte : que les Américains, en sous-traitant la lutte contre le terrorisme à l’Algérie, appréciée pour son équipement et son savoir-faire en la matière, en fassent une cible de choix, comme le prouvent les prises d’otages régulières et l’attentat à Tamanrasset le 3 mars dernier. «Ils ont mené la même politique au Pakistan pour combattre Al Qaîda en Afghanistan», ajoute-t-il. Autre menace d’instabilité à ne pas sous-estimer : la Libye, où les équilibres précaires instaurés par El Gueddafi ont été rompus. Un avis que partage le politologue Ahmed Adimi : «On voit bien que, malgré les demandes d’aide internationale, la France et les Etats-Unis ne veulent pas régler le problème au Sahel.» Pour Abdelaziz Rahabi, un des problèmes est lié à la différence de lecture sur les raisons de cette instabilité. «L’Algérie et la France sont d’accord sur les mesures à prendre pour sécuriser le Mali, mais pour le reste de l’Europe, le terrorisme au Sahel n’est pas une priorité. Son engagement reste faible et circonstanciel. En résumé, c’est l’Algérie qui prend tous les risques…»

Condamnation unanime

 

De nombreux pays ont condamné le coup d’Etat militaire et appelé au rétablissement de la légalité. Les Etats-Unis «condamnent avec force les violences à l’initiative d’éléments des forces armées du Mali», a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney. Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a demandé aux mutins de «mettre un terme à leur action». Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA doit tenir aujourd’hui une réunion d’urgence avec les ambassadeurs. Les 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont réitéré leur politique «de zéro tolérance à l’égard de toute tentative de prise ou de maintien du pouvoir par des moyens anticonstitutionnels».

Le secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a exhorté les putschistes à «respecter la démocratie et à permettre rapidement au peuple malien de s’exprimer librement sur la situation dans le pays». La France a annoncé la suspension de sa coopération et appelé au «respect de l’intégrité physique» du président ATT. Dans un communiqué, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a appelé au «rétablissement de l’ordre constitutionnel et à la tenue d’élections le plus rapidement possible». Mercredi soir, dès les premières informations sur la situation à Bamako, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait «appelé au calme et à ce que les doléances soient résolues pacifiquement».  (AFP)

Edito : une stratégie du clan Sarkozy

 

La première chose qu’on ne peut se cacher dans la crise malienne, c’est l’implication directe de la France qui, presque officiellement, a soutenu la rébellion qui causait pourtant tant de soucis aux autorités maliennes. On s’est rendu compte que le Quai d’Orsay était le mieux informé sur le déroulement du putsch. Le Quai n’a jamais demandé un retour au pouvoir de ATT, président élu, bien qu’il fût à seulement quelques semaines de la prochaine présidentielle et qu’il n’allait pas briguer à nouveau la magistrature suprême. Le Mali, rappelons-le, est un pays du pré carré ex-colonial et la France, qui contrôle la monnaie qui y a cours, ne s’y considère pas comme un simple partenaire.

La France n’a jamais toléré dans «sa» sous-région un coup d’Etat, une contrariété stratégique majeure, une rébellion, voire une victoire électorale, si elle ne l’a pas elle-même commandité – comme on l’a vu avec les années Gbagbo. L’Elysée n’a jamais pardonné à ATT d’avoir refusé la présence de l’armée française sur son sol dans la soi-disant mobilisation contre AQMI. De plus, le Mali, qui s’est montré plutôt tiède sur la Libye d’El Guddafi et la Côte d’Ivoire, avait refusé obstinément de ratifier les accords de réadmission des immigrés expulsés par la France. Le coup d’Etat procède donc d’une stratégie du clan Sarkozy.

L’Elysée va rapidement proclamer la «normalisation» avec sa cohorte de promesses d’élections avec calendrier, comme s’il n’y en avait jamais eues auparavant. Cette même France va organiser un équilibre entre la rébellion touareg et la junte militaire qui sera appuyée de marketing dans les médias français. Dans ces conditions, des moyens militaires colossaux – voire une base militaire – seront offerts au Mali «à la demande», l’objectif étant de sécuriser durablement les investissements français en Libye, nouvelle vache à lait. ATT avait cru pouvoir refuser de concéder toutes ces facilités, et le scrutin présidentiel envisagé risquait de compliquer l’équation française.

Une génération «spontanée» de putschistes est toujours l’équation finale, la plus facile. Il ne faut jamais oublier que le mandat de Sarkozy a toujours été celui de VRP des capitalistes français, ceux-là mêmes qui, parallèlement, ont accaparés les médias les plus tonitruants. Et on a pu noter leur capacité à rester insensibles face à la masse de nos morts. Ce énième coup de force est un coup porté à l’UA et à l’Afrique tout entière. L’UA demeure une organisation bureaucratique qui ne vaut rien. Du moins jusqu’à date, comme disent les Québécois.
                                                                               Par Jean-Marc Soboth : journaliste d’investigation

Source:  elwatan.com

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17 COMMENTAIRES

  1. le 22 septembre jour de l’independense du mali les blindé malienne qu’on voit a la télé ils sont en penne ou quoi je me demande c’est que les militaire malienne attend pour stopper au moins un peux les rebelle en attendent sinon sa va être un coup d’état pour rien.le 1er jour de coup d’état sanogo a dit qu’ils vont cherché les rebelle jusqu’à leur dernier demeur 4jour après il demande de négocier,ses coup de bloffe on sens fou il faut réagir rapidement sinon sa va être trop tard :de un on a embargo de deux ils avancent très rapidement de trois que dieu nous protège sinon c’est la famine qui s’installe ,il faut agir sanogo.Je croix que ton entourage te pousse a faire de n’importe quoi

  2. nous demandons a ATT de tout faire comme il en est d’habitude pourqu’il n’y ait pas de confrontation entre militaires a bamako.nous savons tous qu’il est capable de se sacrifier pour ce pays qu’il a tant aimé.
    nous demandons aux responsables militaires de ne pas se laisser emporter par des considerations individuelles.pensons a redresser notre pays .l’ennemi est deja a notre porte

  3. Je demande à CNRDR de faire très attention, car le camp de ATT entraine de préparer .
    On vous soutiens CNRDR.
    👿 👿 👿

  4. L algerien n a rien avoir dedans ,l algerie ne viendra pas faire ce que les maliens doivent faire ,svp laisse ce reve lá.le probleme c est quoi que il n y a pas de bon militaire sur le terrain?On a rien a foutre les soldat francais ni sa que se soieent ,on doit se battre c est tout?Et revient la paix au pays ces fini ,laisse histoire?le moment ou nous somme ,le present est meilleur que le pasee,il faut que les militaire faire face ce qui passe et laisse d acuser d algeri et la france ?
    vive la paix
    vive le Mali

  5. c est grace a l armee malienne que l algerie a obtenue son independance(modibo keita) mais l algerie n a jamais soutenu le mali en quoi que ce soit.VIVE LE MALI,VIVE LE CNRDR

    • grâce à l’armée malienne que l’algérie a eu son indépendance 😆 l’armée malienne a combattu la France en Algérie ?? , n’insulte pas la mémoire de 1 millions et demi de martyres algériens qui sont tombés juste pendant les 8 années de guerre 54/62 …… biensur plein de pays frères nous en aidé (maroc tunisie-egypte-mali ect..) mais c’est les algériens qui ont combattu sur le terrain …. tout comme les maliens doivent combattre par eux meme sur le terrain aujourd’hui car personne ne pourra faire le boulot a leur place meme les plus proche pays ami ne pourront faire plus que des aides humanitaire et politique .. sinon pour les aides algérienne au mali et spécialement à l’armée malienne , renseigne toi … les exemples ne manquent pas 😉

      • …………julesouleymane …………tu peux rêver ……c’est autorisé ! …………..Mais AMINE a raison ……. ! ! ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 ( Bonjour Amine ! )

      • Amine tu crois réellement que c’est un malien qui écrit ces propos.Tout le monde sait que l’Algérie et le mali sont ensembles dans ce combat;laisse les ignorants parler

    • Les renforts d’ATT arrivent du nord du pays ou il y avait beaucoup des partisants d’ATT notament les peuls de Gand Iso d’Amadou Diallo, les milices Maures d’Ould Meidou qui est avec ATT,la milice Imghad de Gamou, les Dogon ainsi que toute la region de moptia et Ganda Koy ou est le fondateur avec Boubey Maig.

      • Alors çà c’est trés intelligent de laisser le champs libre aux ennemis déclarés ! 😆 😆 😆 😆 😆 Sauf naturellement si c’est tactique hein ! ! ! ! ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  6. il faut vite mettre sr place un gouverenement compose de technocrates de la societe civile et des militaires jusqu a la securisation totale des nords de notre pays ensuite faire un calendrier pour l organisation des elections presidentielles et non referendeur.LE MALI EST 1 et 1 DIVISIBLE.un peuple_un but_une foi. LE MAI FIDEL A TON DESTIN,si l ennimi et boutte son front,au dedans ou dehors,nous sommes TOUS RESOLUS POUR MOURRIR POUR TOI MALI ET L AFRIQUE.. l algerie est ingrat a l egart du mali mais les algeriens ont oubliers ce que le mali a fait pour l obtention de leur independance.

  7. Le CAPITAINE DU CHAOS a fait sa déclaration le jeudi 22 mars aux environs de 4h00 du matin,

    Nos BRAVES HOMMES POLITIQUES commencent leur déclaration le vendredi aux environs de 3h après midi, après avoir pris connaissance du sens du vent.

    Je demande à tout un chacun d’HORODATER chaque communiqué et de relever les COORDONNÉES GPS de nos BRAVES HOMMES POLITIQUES 😈 😈

  8. DECLARATION D’IBK :

    Chers Compatriotes, C’est avec gravité et émotion que je m’exprime aujourd’hui, comme responsable politique, comme démocrate et républicain, mais avant tout comme Malien.

    Notre pays connaît une situation de crise d’une extrême gravité. La prise du pouvoir par des soldats mutins et l’annonce de la suspension des institutions de la République n’est rien d’autre qu’un coup d’État militaire. Je veux le dire aujourd’hui avec force et solennité : je condamne ce coup d’Etat avec la plus grande fermeté. À quelques jours de la commémoration de l’anniversaire de notre démocratie le 26 mars, ce coup de force ternit l’honneur du Mali, et entache gravement l’image de notre pays, jusqu’ici considéré comme un exemple en Afrique. À quelques semaines d’une élection où le peuple Malien s’apprête à choisir librement et démocratiquement son avenir, nul ne saurait légitimement se substituer par la force à la souveraineté populaire.

    Ce coup d’État est en réalité un coup d’arrêt à notre projet commun de changement pour un développement démocratique, auquel le peuple malien adhère dans son écrasante majorité. Seul un pouvoir démocratiquement élu, puisant sa force et son autorité dans la légitimité de la souveraineté populaire, sera à même de garantir l’unité nationale, de rétablir l’ordre sur l’ensemble du territoire, et de mener à bien l’indispensable redressement économique et social du pays. En concertation avec les principaux acteurs civils et politiques, l’ordre constitutionnel doit être immédiatement rétabli. Le calendrier électoral doit être maintenu, et les élections se tenir à la date prévue, le 29 avril,
    Pour rendre possible le vrai changement. Un changement que seul un pouvoir porté par les urnes et non usurpé par les armes peut porter et mettre en oeuvre.

    Chers compatriotes, depuis plusieurs années, je n’ai cessé de dénoncer la situation dans le Nord-Mali, et en particulier régulièrement appelé à un renforcement des moyens accordés à nos forces de sécurité pour lutter contre les rebelles et les bandits qui font régner la terreur dans notre pays. Je comprends donc le désarroi et la colère des soldats. Mais l’armée doit, en toute circonstance, garantir l’ordre constitutionnel. Soldats du Mali, c’est l’honneur de votre engagement et de votre mission. Par conséquent, je demande l’arrêt immédiat de toute violence, de tout tir, de toute arrestation, et de tout acte de vandalisme. Officiers, sous-officiers, militaires du rang, Forces armées et de sécurité, je vous demande de préserver à tout prix la vie de nos concitoyens, civils et militaires, sans exclusion. Je vous demande de libérer dans les meilleures conditions les personnalités arrêtées. Je vous demande de faire confiance au Peuple du Mali, pour que le changement que vous avez souhaité, que nous souhaitons tous, se fasse dans un cadre démocratique.

    Je vous demande d’aider le Mali à sauver son honneur ! Chers Compatriotes, Dans ces moments douloureux de la vie du Mali, il est très important que chacun d’entre nous garde son calme, que chacun d’entre nous reste digne. Il est indispensable que nous préservions l’essentiel: l’unité et la cohésion de notre Nation. C’est parce que nous serons unis que nous pourrons, tous ensemble, tenir des élections, mettre fin à la rébellion, améliorer les conditions de notre armée, et développer le Mali pour le bien–‐être de tous les maliens. Inch’Allah ! Vive la République ! Vive le Mali !
    Je vous remercie.

    Ibrahim Boubacar Kéita

    Bamako, le 23 mars à 15h.

    • Personne ne cautionne un coup d’état mais ce qui est fait est fait.Asseyez vous et parlez comme on l’a toujours fait dans les blonbas au Mali pour trouver la solution à nos problèmes.Nous visons tous le même objectif ici; sortir le Mali d’une crise sans précédent.
      -Les putschistes qui n’avaient aucune intention préalable de faire un coup d’état et cela tout le monde le sait voulaient tout simplement se faire attendre par leurs chefs,qu’ils en avaient assez de ce faire tuer en défendant leur nation sans aucun moyen adéquat.
      -La Gestion de l’état de cette crise était catastrophique entre autres frustrations et amertumes que subissaient nos pauvres populations.
      -Les politiciens ne rêvaient que des élections qui d’ailleurs semblaient compromises par des dispositions même de la constitution puisque une grande partie des populations ne pouvait voter par le fait de l’occupation de leur territoire et leur déplacement.
      -La communauté internationale toujours en retard a assisté à l’agression de nos paisibles populations au Nord et au génocide programmé par AQMI et le MNLA même si ces deux mouvements ont embarqué certains de nos frères frustrés par la gestion laxiste faite dans ce pays.Cela continue d’ailleurs .La communauté internationales n’a pas sourciller pour nous venir en aide.
      Je demande a tout le monde alors savoir raison garder.
      Pour ma part je considère que le levain de cette situation est cette guerre qu’on nous impose.Donc dans l’ordre:
      1°-Réunissons toutes les composantes de notre société et parlons d’une même voix.
      2°- Cherchons ensembles les voies et moyens à bouter ces belliqueux et trafiquants de drogue hors de notre pays.
      3° -Que les putschistes rejoignent leurs missions et leurs casernes.
      4°-Que des élections soient enfin organisées sous l’égide de la communauté internationale.
      Cela est faisable dans les trois mois avenir si chacun y met la bonne volonté.Toute autre option nous entrainerait dans dans un cycle infernal.
      Cela est ma contribution pour une sortie de crise si nous voulons éviter une guerre civile au Mali.
      Faire sortir les populations pour revenir à un autre 26 Mars,respectez la mémoire de nos morts,il ne peut plus avoir un autre 26 Mars,cette date restera unique au Mali”Paix à leurs âmes”

  9. SI VOUS AVEZ CARICATUREZ A SES JUSTES DIMENSIONS LA POLITIQUE FRANCAISE, JE VOUDRAIS DIRE QU’IL Y AURA PAS D COMBAT ENTRE LOYALISTES ET PUTSCHISTES CAR ATT N’A JAMAIS VOULU D CETTE VIOLENCE ET C’EST POURQUOI L PALAIS A ETE ABANDONNE. PAR LA GRACE D DIEU L MALI N TOMBERA DS UN TEL NOFRAGE ET Q DIRE D L4ALAGERIE QUI EN REALITE, SI ELLE S’ETAIT IMPLIQUEE D MANIERE DECISIVES AUX COTES DU MALI CA N SERAIT TRES P D CETTE REBELLION AUJOURD’HUI. IDEM POUR LA LYBIE. POURQUOI C ACHARNEMENT CONTRE ATT ET SON PAYS?

  10. “C’est l’Algérie qui prend tous les risques” pourquoi? ce sont nous meme les maliens qui prennont tout les risques a un mois du depart d’ATT,un coup d’etat est toujours un saut dans l’inconnu mais dans notre situation c’est un saut dans l’enfer.Il faut que cette situation s’arrete.L’armee,cence’ nous proteger detruit les biens des paisibles populations pour rien,les biens de l’etat pour rien et avec tout sa les rebelles font des mouvements au nord.Ecoutez SVP les membres du CNRDRE de la junte ,le monde entier nous regarde,nous sommes entrain de nous faire ridiculiser,remettez le pouvoir au civil et allez a l’encontre des bandits qui peuvent nous attaquer a tout moment,et une attaque a l’heure actuelle est synonyme de guerre civile.

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