AES: un pas vers l’intégration
Adopté en Conseil des ministres ce 16 juillet 2025, le projet de décret instituant une carte nationale d’identité biométrique et un passeport national marque une avancée majeure dans la construction de la Confédération des États du Sahel (AES).

Plus qu’une réforme administrative, il s’agit d’un acte politique fort, porteur de modernité, d’unité et de souveraineté partagée.
Dans un espace marqué par des enjeux sécuritaires pressants, où la circulation incontrôlée des personnes peut avoir des conséquences dramatiques, l’harmonisation des documents d’identité entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger apparaît comme une mesure pragmatique. En créant un e-passeport AES et une carte d’identité biométrique commune, la Confédération répond non seulement aux besoins de sécurité mais aussi aux aspirations de ses citoyens à une libre circulation facilitée. Mais dans la pratique, comment les choses vont –elles se passer quand on sait que même entre les trois pays aujourd’hui, les usagers ne sont pas très à l’aise ?
L’adoption de ces documents est aussi une opportunité d’éducation civique. Il faudra informer les populations, simplifier les démarches d’obtention et renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions. Car une carte d’identité ou un passeport ne sont pas de simples papiers, ce sont les clés de la mobilité et parfois même de la dignité.
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