En un mot : Les morts du gouvernement

18 Sep 2014 - 03:16
18 Sep 2014 - 03:16
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[caption id="attachment_117655" align="alignleft" width="200"]Dramane Aliou Kone Dramane Aliou Kone[/caption] L’effondrement d’une mine a causé vendredi dernier la mort de 16 personnes dans la Commune de Nouga (cercle de Kangaba), précisément sur le site d’orpaillage de Niaouléni. Les tués (10 Guinéens et 6 Maliens), dont la mort n’a été annoncée que 4 jours plus tard, viennent rallonger la liste des drames dans les mines artisanales. Un précédent éboulement dans la même localité avait fait 2 morts et plusieurs blessés le 9 juillet dernier. Pour cette seule année, d’aucuns parlent du chiffre inacceptable de 450 personnes tuées. Et comme pour nous convaincre de son incapacité, voire de son irresponsabilité, le gouvernement, à travers le ministère des Mines, se contente d’appeler  la population  à  l’observation stricte des dispositions de l’arrêté interministériel n°2014-1663/MM-MIS-MEEA-MDV du 6 juin 2014 portant interdiction de l’activité d’orpaillage pendant l’hivernage au Mali, pour "éviter de tels drames". Un aveu d’impuissance des autorités informées des complicités et de la corruption des agents publics (des agents de sécurité aux préfets) à l’origine de la résistance des orpailleurs qui regardent presque amusés la tenue à partir de ce jeudi d’un Forum national sur l’orpaillage. Même si l’activité fait vivre aujourd’hui, directement ou indirectement, entre 500 000 et 1 million de personnes, à travers des activités connexes, elle n’en reste pas moins dangereuse pour la sécurité publique. C’est pourquoi la série noire risque de continuer. DAK

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