BAC et DEF: Pourquoi ne pas adopter une 2e session ?

24 Août 2012 - 11:48
24 Août 2012 - 11:48
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Les échecs massifs survenus lors des sessions ou examens des deux dernières années au baccalauréat n’ont laissé personne indifférent. Les nouvelles modalités adoptées lors du Forum sur l’éducation en 2008 auront contribué à la réduction des taux de réussite au bac tout comme au DEF dans notre pays et cela depuis 2010. Ce résultat peut être amélioré par l’organisation d’une 2e session à l’exemple de la plupart des pays de l’Uémoa.   L’échec au baccalauréat de cette année a fait un tollé dans l’opinion nationale. Il faut reconnaître que depuis l’application de nouvelles modalités adoptées lors du Forum sur l’éducation de 2008, on constate une réduction des taux de réussite aux différents examens de notre pays et cela, depuis 2010, où le taux au baccalauréat oscille entre 12 % et 34 %. Les nouvelles modalités adoptées ne font pas référence à la moyenne de classe, sauf, si et seulement si le candidat obtient dans la salle d’examen une moyenne supérieure à 9/20. Et dans ce cas, elles ne donnent la chance qu’aux candidats qui ont la moyenne de 10/20. Ajouter à ceci l’augmentation du nombre de matières. Mais, il s’avère que dans les pays imités par le nôtre, il est prévu l’organisation d’une 2e session après celle de la première pour donner une chance de plus aux candidats qui ont une moyenne proche de la moyenne de passage. Avant l’adoption des nouvelles modalités, la plupart des élèves des pays voisins venaient passer leur baccalauréat dans notre pays. Depuis qu’elles ont été instaurées, ils se font rares. Puisque les modalités d’organisation de leur baccalauréat avec l’organisation de la 2e session leur est plus favorable, donc, préfèrent rester chez eux. Ousmane Daou   

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