AEDD/Mali : Conclave sur la validation de la revue harmonisée du secteur eau, environnement, urbanise et domaine de l’Etat
L’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) a abrité, ce mardi, la région de validation de la revue harmonisée du secteur eau, environnement, urbanise et domaine de l’Etat.

L’initiative est conduite par le Ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement Durable représenté par le conseiller technique Dr Amadou Tiéman Sangaré.
C’est la treizième fois que les responsables du projet de restauration des terres dégradées, la cellule de planification sectorielle et de trois départements ministériels passent au peigne fin cette revue harmonisée sur le secteur eau, environnement, urbanise et domaine de l’Etat (SEEUDE). Le conseiller technique du Ministre a indiqué que cette initiative est mise en œuvre par le projet de restauration des terres dégradées qui travaille à accroître l’adoption de pratiques intelligentes la gestion durable des terres face aux défis climatiques.
Ainsi, il contribue à améliorer l’accès des populations à des opportunités de revenus durables. Financé par la Banque mondiale, il couvre 87 communes reparties dans huit régions ciblant une population estimée à 2 millions personnes. Il s’agissait au cours de cette rencontre, selon Dr Amadou Tiéman Sangaré, non seulement valider un rapport, mais aussi de capitaliser sur les analyses et contributions des experts afin d’aboutir à des investissements de référence utiles à la revue nationale harmonisée, en vue de la préparation de la loi de finances de 2026.
Dans le rapport, il est indiqué le cumul total des financements mobilisés à la fin de l’année 2024 s’élèvant à 1.879 milliards de francs CFA, contre 730 milliards en 2023, soit une augmentation significative. Le financement extérieur qui s'élève à 897 milliards F CFA, soit 76% contre un financement intérieur de 282 milliards F CFA, soit 24%. Cette forte augmentation par rapport à 2023, s'explique par la prise en compte de deux importants projets du secteur, financés par la Banque mondiale, à savoir: le Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD) et le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA) mais aussi par la prise en compte du Projet d'appui Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement Résilient au Changement Climatique et à la Covid-19 dans la région de Kayes et le cercle de Kati, financé par la Banque africaine de Développement. Le cumul des décaissements est de 521 milliards de F CFA contre 442 milliards de F CFA 2023. Le taux de décaissement de 2024, se chiffre à 44% dont 68% en ce qui concerne les ressources intérieures et 37% s'agissant de celles extérieures.
Pour le conseiller du ministre de l’environnement, ces financements confirment l’engagement du Mali et de ses partenaires, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, dans des projets structurants tels que l’approvisionnement en eau potable, l’assainissement résilient au changement climatique, et la restauration des terres dégradées.
Le PRDT réaffirme son engagement à poursuivre son accompagnement auprès de la CPS -SEEUDE afin de consolider les acquis en matière de gouvernance, de durabilité environnementale et la gestion transparente des ressources naturelles. Ces efforts ont contribué à l’élaboration d’un rapport traduisant la volonté de renforcer la cohérence des actions, d’améliorer la gouvernance et de réponse efficacement aux attentes des populations.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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