C’est arrivé samedi passé à Missira : À la veille du mariage de sa sœur, un homme fut poignardé par son ami

30 Juin 2011 - 00:00
27 Nov 2024 - 14:55
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Le crime a tendance à être banalisé dans notre pays. Pour un rien du tout, les gens se permettent de commettre des crimes. C’est ce qui s’est arrivé le Samedi 25 Juin 2011, au quartier Missira I en Commune II du district de Bamako. Selon nos sources proches du centre de santé dudit quartier, une altercation s’est dégénérée entre deux jeunes hommes qui étaient des amis de longue date. Blessé à la poitrine par Salam, Mory N’Diaye, l’unique garçon de sa fratrie, a rendu l’âme.

Selon un témoin, c’est pour des futilités qu’une dispute a éclaté entre les deux amis. L’un s’est soudainement saisi d’un couteau et a réussi à se frayer un chemin pour le planter dans la poitrine de l’autre. La victime était le grand frère de celle qui devait se marier, le lendemain, Dimanche. Juste après son évacuation à l’hôpital, le malheureux Mory a rendu l’âme. Malgré tout, conformément à la volonté des uns et des autres, le mariage de la petite sœur s’est déroulé le Dimanche 26 Juin 2011. Car comme populairement préconisé, on ne fait pas reporter un événement heureux à cause de celui malheureux vice versa. En tout cas, c’est ce qui est en usage dans notre société qui s’inspire des traditions et des préceptes de l’Islam.

Le corps de la victime a été gardé à la morgue, le temps de sceller le mariage de sa sœur. Et le Lundi 27 Juin dernier, elle a été enterrée devant une foule très attristée. Certes la mort est inévitable, mais elle ne doit pas être occasionnée par un congénère de surcroît un ami. Activement recherché, le lâche meurtrier continue à fuir. Son acte qu’il soit commis par un excès de colère ou pas, a-t-il servi à quelque chose? D’où va le monde? À qui peut-on désormais faire confiance?

Bréhima Coulibaly

  

UN MOTOCYCLISTE ÉCRASÉ À KOULIKORO :

Le conducteur prend la fuite et le camion benne brûlé par la foule

Les autorités viendront difficilement à bout de l’insécurité routière au Mali. Car, les responsabilités restent partagées. Pour preuve, certains motocyclistes tout comme les automobilistes ignorent ou ne respectent pas du tout le code de la route. Résultat : on ne fait que déplorer l’hécatombe due aux accidents. Le long de la route de Koulikoro est tout le temps endeuillé par les bennes. L’un des plus récents s’est passé Samedi dernier.

Certains accidents ne sont pas des accidents parce qu’ils surviennent à cause de la négligence ou de l’insouciance des gens inqualifiables. Ça, on ne le dira jamais assez. C’est le cas des conducteurs des bennes qui se sont tristement illustrés en matière des accidents mortels en république des anarchies, pardon, en République du Mali. Les gens conduisent n’importe comment et ne craignent rien. Car ils savent qu’avec le pouvoir de l’argent, ils peuvent arranger tout et tout. Devinez le reste!

Ainsi le Samedi 25 Juin 2011, encore et toujours, un camion benne a ôté la vie à un motocycliste à Koulikoro précisément au quartier plateau I non loin de l’ONG LUPAVI Sigida Yiriwa. C’était sur l’unique voie goudronnée qui traverse longitudinalement la ville de Koulikoro. Selon des témoins que nous avons pu rencontrer, le conducteur a vite quitté la cabine de son engin pour prendre la poudre d’escampette. À l’image du meurtrier de Missira I, lui aussi reste introuvable. À supposer que le motocycliste ait surgi d’une ruelle pour se jeter sur la voie, si la benne roulait doucement, on n’allait pas déplorer aujourd’hui ce qui est «irréparable». C'est-à-dire, la mort d’un être humain. Insécurité routière et insécurité routière, à qui la faute?

Seydina Omar

 

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