Insalubrité grandissante en Commune II : La Mairie incapable d’entretenir l’espace vert

27 Fév 2013 - 03:24
27 Fév 2013 - 03:24
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Un manque criard d’assainissement est constaté dans l’espace vert de la Commune II du District de Bamako, situé vers Raïda entre la route de Koulikoro et celle d’Angevin. On ne cessera jamais de le dénoncer, jusqu’à ce qu’une solution ne soit trouvée. La Mairie de la Commune II du District de Bamako est jusqu’à présent incapable d’entretenir et de gérer l’espace vert qui se situe vers Raïda, entre la route de Koulikoro et celle d’Angevin. A défaut d’entretenir les lieux, les délinquants qui cherchent un endroit pour vendre leur chanvre indien, ont trouvé une belle aubaine. Celle de dormir sur les lieux, afin de bien satisfaire leurs besoins. Conséquences : la délinquance  est en train de prendre petit à petit de l’ampleur. Cet espace vert de la Commune II du District de Bamako, il faut le dire, est devenu un lieu de retrouvailles des bandits de grand chemin  et un dépotoir d’ordures. On y constate que les clôtures des pavés sont détruites et les barres de fer qui entouraient les lieux sont purement et simplement cassées. De même, la zone n’est pas électrifiée et il n’y a pas d’eau. Cet espace qui était réalisé en 2004 pour, notamment, la récréation des jeunes, est devenu aujourd’hui comme une jungle et irrespirable, à cause des bandits tous azimuts. En 2004, toutes les catégories d’âges prenaient de l’air, mais aujourd’hui avec l’état du lieu et du banditisme sans cesse croissant, les paisibles citoyens ont peur d’y faire un petit tour. Du coup, les riverains sont impuissamment intoxiqués par la fumée du chanvre indien, il y a de cela plusieurs années. La fréquentation du lieu est devenue insupportable. De jour comme de nuit, c’est la fumée du chanvre indien  qui dérange les gens. Les riverains  ne savent donc plus à quel saint vouer. «La vie dans ce secteur devient de plus en plus difficile. La fumée du chanvre indien  nous intoxique. Nous souffrons énormément à cause cette fumée», nous confie un riverain. Un autre habitant enfonce le clou : «Nos enfants sont tout le temps malades à cause de la fumée toxique. Nous n’arrivons pas à bien respirer. Nous sommes vraiment fatigués. Ni le Maire de Bagadadji, ni celui de Quinzambougou n’ont entrepris aucune action pour mettre fin à nos souffrances». Le moins qu’on puisse dire, c’est que si les deux Mairies n’arrivent  pas à trouver une solution, la population risque de réagir violemment pour  chasser les bandits et les drogués qui ont élu domicile dans cet espace vert. Affaire à  suivre! LASSANA

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