Complot contre le Mali : Attention au syndrome ivoirien !

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Dans une de nos précédentes éditions, nous avions ouvert un débat sur un possible complot contre le Mali à travers le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita. Le mécanisme reproduit à l’identique celui de la Côte-d’Ivoire entre 2000 et 2010. Comme dans ce pays, ce sont les ‘’oligarques’’ de la finance mondiale qui sont dans l’ombre pour tirer les ficelles de cette crise à travers des hommes politiques maliens, qui trouvent leurs comptes. Dans cette démarche, le sanguinaire Kidalois, Iyad Ag Ghali, et sa horde de barbares des temps modernes ne sont que des bras exécutants du réseau mafieux, intéressé par le pétrole, le gaz, l’uranium et l’or malien. Le récent forum de Dakar sur la paix et la sécurité dans le Sahel conforte notre hypothèse. Notre analyse…

Dans un texte publié chez un confrère de la place, un passage dit ceci: « le risque, c’est celui de l’affaissement généralisé de l’administration et des services publics. Dans toutes les zones «libérées» où les troupes françaises ont chassé les islamistes, l’Etat n’a pas repris sa place. Le vide perdure », s’inquiète un Général sénégalais, ancien de la Minusma. Très préoccupé par la dégradation des conditions humanitaires, le CICR a publiquement tiré le signal d’alarme.

«Nous assistons à cet affaissement. L’agriculture et le bétail qui sont les deux plus grosses activités économiques à l’intérieur du pays, sont en situation d’abandon. Nous devons fournir semences et vaccins», s’est inquiété à Dakar, son directeur adjoint pour l’Afrique, Patrick Youssef. Ainsi, le complot se précise. Et pour cause, parcourons le feuilleton ivoirien.

Rappelons qu’à l’image de la rébellion ivoirienne, le Mali est exprès coupé en deux. Pendant toute la période de la crise dans ce pays voisin, toutes les tentatives de faire revenir le Nord contrôlé par les hommes du Premier ministre d’alors, Soro Guillaume, non moins leader de la branche politique de la rébellion des forces nouvelles, ont été vaines. C’est dans cette atmosphère délétère que la Côte-d’Ivoire a été contrainte d’aller aux élections générales qui ont finalement portées le parrain des rebelles, Alassane Dramane Ouattara (ADO) à la tête du pays. Il a été déclaré élu par le représentant des Nations Unies, le Sud-Coréen, Choi Young-Jin, qui avait reçu des acteurs politiques ivoiriens d’alors, notamment les deux hommes forts qui se disputaient le pouvoir : le président sortant Laurent Gbagbo et son challenger, Alassane Dramane Ouattara, actuellement au pouvoir à Abidjan, d’arbitrer en toute impartialité, la partie. Mais, c’était l’erreur à ne pas commettre par Laurent Gbagbo. La suite on l’a connaît.

Est-il besoin de rappeler qu’ADO a été accusé par le camp du président sortant, Laurent Gbagbo, d’être non seulement le parrain mais surtout le bras financier de la rébellion contre son régime. Il avait été aidé en cela par le président du Faso d’alors, Blaise Compaoré, le principal soutien extérieur. Car, aussitôt après l’installation d’ADO au pouvoir, l’ex-Premier ministre de la transition, Soro Guillaume a été porté à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne sous les couleurs du parti au pouvoir, le RDR. Poste qu’il conserve encore.

Le Mali sur les traces de la Côte-d’Ivoire

Donc à analyser la situation chez nos voisins ivoiriens, il y a aucun doute, le complot se précise. Pour s’en convaincre, analysons les déclarations du représentant spécial des Nations unies au Mali, le tchadien Anadif, devant les élus de la Nation à l’Assemblée nationale. Il a déclaré à la face du monde qu’au Centre du Mali, il y a plus l’ombre de l’administration. Les mêmes propos ont été répétés au Forum de Dakar, comme si le discours même avait été préparé dans le même laboratoire. Dans l’extrait cité dessus, c’est un général sénégalais qui parle. Or il est attendu qu’avec la diminution du contingent tchadien de la MINUSMA, c’est le Sénégal qui prend le leadership de cette force intégrée, du fait de la supériorité numérique de sa troupe, qui passe à 1 500 hommes contre 1 400 pour le Tchad.

Rappelons que pendant huit ans (2002-2010), le gouvernement ivoirien sous la direction de Laurent Gbagbo a été empêché de travail dans le Nord du pays. Parce que pendant de long moment, on a, à dessein, divisé ce pays. D’un côté, le Nord et de l’autre, le Sud. Entre les deux, les néocolonialistes français pour maintenir leur mainmise sur les ressources ivoiriennes vont aider une partie de la population, assoiffée du Pouvoir et analphabètes politiques à établir un long mur de méfiance entre les Communautés vivants de part et d’autre de la ligne imaginaire. Dès lors, il s’est développé dans l’imaginaire populaire des populations du Sud, une culture d’exclusion, pour ne pas dire une ‘’xénophobie’’ dans le Sud de la Côte d’Ivoire contre leurs frères du Nord. Cette ‘’xénophobie’’ a permis de développer le sentiment « d’ivoirité » dans le Sud du pays dans lequel se trouve l’ethnie du président sortant, Laurent Gbagbo.

Les communautés du Nord qui étaient en position de défensive se sont regroupées dans cette partie du pays, sous la protection des forces rebelles. Entre les deux, se sont établies les forces onusiennes de l’ONUCI et française de l’Opération Licorne. Malgré toutes les tentatives du président Gbagbo, il lui a été impossible de reployer son administration dans cette partie du territoire. Donc les acteurs politiques d’une zone comme l’autre ne se faisaient plus confiance. Au lieu que les Nations unies travaillent à ramener la paix et la confiance entre les acteurs politiques et ressouder le pays déchiré, elles se sont au contraire employée à exacerber la crise, jusqu’à la fin du mandat constitutionnel du président Gbagbo. C’était d’ailleurs l’objectif recherché. Parce que n’étant plus couvert par la légalité et la légitimité populaire, son sort dépendrait des résolutions des Nations unies. Comme planifié, c’est finalement ce qui a été fait. Les Nations unies et l’Union Africaine ont été amenées à prendre des résolutions destinées à prolonger le mandat du président Gbagbo jusqu’à l’organisation d’une élection présidentielle, mais à condition qu’elle soit organisée par un gouvernement de transition et d’union nationale, dirigé par le président des forces nouvelles, cet acteur clé de la crise. Gbagbo n’avait d’autre alternative. C’était à prendre ou à laisser. Malheureusement, Gbagbo a choisi de rester. Mais, sans toutes les cartes en main. Car, ce qu’il n’avait pas compris, c’est que n’étant plus le seul maître à bord, il devrait comprendre qu’il perdait de facto, toute initiative individuelle dans l’organisation de la future élection présidentielle. Qui devrait être organisée par un gouvernement dirigé par un adversaire aussi armé militairement que financièrement comme lui, le Premier ministre Soro Guillaume. En outre, la transparence et la crédibilité du scrutin devait être garantie par le représentant du secrétaire général des Nations unies en Côte-d’Ivoire, le sud-coréen Choi. Une proposition, à laquelle, lui-même a librement souscrit. Avait-il raison de croire à un tel attelage ? Pas du tout. Mais parce qu’il a trop surestimé ses forces et ses chances d’emporter le scrutin. Mais aussi, il s’était trompé de jugement sur la personne de son Premier ministre. Croyant donc qu’il avait réussi à retourner la tête de son ancien étudiant, non moins ancien militant à sa cause à l’Université, il a accepté d’aller à l’élection sans porter de gant. Le réveil lui a été fatal, idem pour sa famille politique, qui croyait à la magie de leur mentor.

En clair, ce que Gbagbo n’a pas calculé c’est l’agenda politique de Choi. Car, les deux hommes n’avaient pas forcement le même agenda. Il n’a pas vérifié s’il pouvait effectivement compter sur le sud-coréen et son Premier ministre, Soro Guillaume. Rappelons que Choi avait été envoyé par son compatriote, Ban Ki Moon qui tenait son mandat des Nations unies des Grandes puissances, notamment la France, dont les intérêts économiques en Côte-d’Ivoire sont menacés par Laurent Gbagbo. Tout comme son Premier ministre, Soro Guillaume, qui était engagé ailleurs, celui-ci aussi ne pouvait faire autrement que de suivre les consignes probablement venues de New York : « Tout faire pour empêcher Laurent Gbagbo de rempiler une troisième fois. ». Il avait déjà bouclé un second mandat dans des conditions éparpillées.

Cette erreur d’appréciation de Laurent Gbagbo a été le coup de canif fatal qu’il s’est volontairement mais inconsciemment donné en plein cœur. Ce qui lui vaut aujourd’hui une cellule à la Haye.

Car, c’est dans la partie Nord qu’il ne contrôlait pas que son challenger ADO a réalisé ses meilleurs scores qui lui ont valu aujourd’hui la présidence ivoirienne. La question est de savoir, qu’est-ce les forces des Nations unies et les militaires français de Licorne ont fait pour faciliter l’ascension d’ADO au pouvoir ? C’est le contraire qui aurait surpris.

IBK court-il  le même risque que Laurent Gbagbo ? Difficile de répondre par l’affirmative. Mais si l’on met les évènements bout à bout, force est de croire en cette hypothèse. Car, la liberté du  sanguinaire Iyad Ag Ghali, jadis complice des séparatistes du MNLA et sa horde de barbares d’une autre époque sur le terrain, en dit long sur les vraies intentions des Nations unies et de la France au Mali. Mais, l’avenir nous en dira plus…

A suivre donc

M. A. Diakité

Commentaires via Facebook :

11 COMMENTAIRES

  1. On se demande par qui sont payés ceux qui écrivent de tels articles …

    Nous savons tous que les problèmes du Mali remontent à fort longtemps..La fracture entre le Nord et le Sud est ancienne et depuis l’indépendance aucun gouvernement n’a réussi à réduire le fossé..

    En Côte d’Ivoire il n’y a pas eu d’avion bourré de cocaïne …

    Les propos de M.A DIAKITE sont défaitistes..et si les situations du Mali et de la Côte d’Ivoire sont identiques ..Les Nordistes devraient finir à BAMAKO !!!!!
    Mais les français se sont opposés à ce scénario il y a 5 ans !!! Ce n’ est pas pour le faire aujourd’hui !!

  2. Les habituels torchons de ce pathétique con de Diakite de Tjikan ont 2 spécificités:
    – L’imbécilité ultra populiste de leurs propos, exclusivement destinés à nos chefs de grins et à nos intellectuels du marché Dibida,

    – Et leur (très inutile) longueur …

    Ici, ses 2 spécificités sont réunies à la fois…

    Ceci dit, je trouve que ce nullissime Diakité a quand même fait quelques…….progrès! Au moins cette fois-ci, il n’a pas fait de faute ELEMENTAIRE dans son titre; Il y a à peine quelques jours, cet abruti TITRAIT un de ses torchons par un triomphal: “Si Lyad Aghali VOUDRAIT….” lol lol lol lol lol lol

    • PS: Sans doute Diakité a-t-il récemment embauché un correcteur, sans quoi ce con eût forcément écrit “SAINT DRONE” en lieu et place de SYNDROME! lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol

      Wallaye!

  3. Le mieux était d’écourter cet article merdique et démagogique !!

    Est-ce l’ONU ou la communauté internationale qui a inventé L’IVOIRITÉ pour nos voisins ? Qui perdra son temps à comploter contre un pays qui est déjà foutu comme le MALI ? Quel complot nous a dit de fuir sans combattre ? Avant de parler de complot pourquoi ne pas dire ce que nous mêmes avions fait depuis ces 5 années de crise ?

    Quel complot nous a dit de doubler le salaire des députés dans un pays où on meurt à la porte des hôpitaux pour manque de place dans les urgences ? Quel complot pousse notre Président à dépenser plus ou moins 6 milliards par mois dans des voyages inutiles ? Quel complot nous a fait mettre Karim KEÏTA à la tête de la commission défense d’un pays en guerre ? Quel complot nous dit de ne rien faire contre l’ennemi qui gagne du terrain chaque jour ? ….. ?

    • Toi, je te demande d’ecouter toi meme, tu penses qu’un gouverenement fonctionne comme une organization charitable. Aussi demande toi pour quoi aucun pays imperialiste n’a ete prier pour partir au Mali. Tous les imperialistes etaient pressees pour mettre la main dans la poche pour aider un pays comme tu as dit foutu. Je pense que tu ne sais pas ce que tu dis ou tu n’est pas honnete avec toi meme. Explique a toi meme comment est ce que le Mali a ete victime de ce soi disant terrorisme alors que c’est un pays qui n’a aucun debouche sur la mer, donc ces terrorists ont parachute au Mali. Pour quoi le Mali est plus destabilise aujourd’hui avec ces imperialistes controllant l’espace aerienne et terrestre avec tant d’hommes et des armes sophistiques. Il faut etre serieux et utiliser ta tete pour reflechir au lieu de dire de n’importe quoi. Laisse les Maliens/Maliennes pleurer leurs morts et soldats qui tombent a longueur de journee au vu et au su de ces imperialistes francais et MINUSMA. Aussi va toujours dans les baggages d’un pays imperialiste pour faire ses sales boulots et jamais a la demande du pays en question, Je te fait aussi savoir que les nations unies n’ont pas leur raison d;etre au Mali. Ils ont cree une situation au Mali comme partout dans le monde et c’est pourquoi ils sont la bas pour recolter les fruits. Certes, le Mali aussi bien que n’importe quel autre pays au monde a ses propres problemes qui doivent etre regles par ses citoyens et cela n’a rien avoir avec l;intervention imperialiste en Afrique en competition avec la Chine pour les ressources et le marche Africain.

      • 😀😀😀 J’écoute ton conseil, désormais je refléchirais avant de dire du n’importe quoi mais si toi aussi tu crois que c’est à cause des ressources que les impérialistes dépassent la Guinée Conakry pour venir se faire tuer à Kidal, je n’ai pas de conseils pour toi, je ne peux que prier pour toi.

        Pour répondre à ta question de savoir pourquoi le MALI qui n’a pas de débouchée sur la mer est infesté de terroristes, je dirais que parce qu’au MALI ils ne sont pas inquiétés.

        Pendant deux décennies que le Niger, la Mauritanie et l’Algérie menaient une lutte implacable contre eux, toi tu dansais le BALANI en compagnie des femmes. Quand les terroristes coincés de toute part ont commencé à venir chez toi, tu leur a jeté ton arme pour prendre tes jambes au cou. Depuis lors ils se sont mis à violer et à tuer tes femmes et tes enfants. 🕯🕯🔦🔦🕯🕯

        • Yugu
          “mais si toi aussi tu crois que c’est à cause des ressources que les impérialistes dépassent la Guinée Conakry pour venir se faire tuer à Kidal, je n’ai pas de conseils pour toi, je ne peux que prier pour toi.” lol lol lol lol ll lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol lol ll lol lol lol lol lol lol lol lol lol

          Excellent! lol

        • Je t’en prie utilize toujours ta tete car les ressources de la guinee sont dans la main des imperialistes depuis la mort de Sekou Toure c’est pour quoi ce pays reste a cet etat. Les intervenants ont besoin des gens comme toi pour leur dstraire mais tu sais cas meme que tes analyses ne tiennent pas ils y a beaucoup d’informations sur la situation au Mali sur youtube si tu ne veux pas aller loin pour faire de recherchés et utiliser ta tete pour de bonnes causes.

    • La présence d’IBK à la tête de l’ ÉTAT est à la fois le résultat d’un complot et l’un des éléments principaux du plan savamment élaboré pour défendre l’intérêt français.
      Ne soyez pas étonné de l’inertie constatée depuis le début de son mandat et son insouciance criarde.
      Il sait qu’ il fait bien son travail,pas pour les maliens,mais pour son pays d’adoption.
      On a demandé de l’ aide car on était conscient de l’incapacité de nos hommes politiques à relever le défi du renforcement de la capacité de l’ ÉTAT .
      L’ AIDE N’EST PAS SEULEMENT MILITAIRE,ELLE EST AUSSI STRUCTURELLE.
      La France,au lieu de l’aide,a profité pour mener une autre politique défavorable à l’unite du MALI.
      La France sait qu’ IBK n’a jamais été animé d’un esprit d’intérêt général .
      Elle en profite.
      L’ erreur des électeurs maliens,s’il y a vraiment erreur,a été un pain béni pour la France.
      Ne soyez pas étonné que ce bouffon de la France mène une vie dispendieuse en déphasage avec la crise malienne.
      Il a accepté d’être l’agent de la France pour mener cette vie.
      Les violences commises par les sbires de kouffa permettent à la France de justifier sa présence.
      Vous imaginez les maliens acceptés la présence française dans une situation de stabilité totale.
      C’est pourquoi elle maintient l’insécurité jusqu’à l’exécution complète de l’ accord d’Alger qui lui permet de rester définitivement au Nord.
      L’ accord d’Alger appliqué intégralement,elle verra les agissements des terroristes d’un autre œil,celui de la menace de l’intérêt français.
      C’est à partir de ce moment qu’ elle fera sortir son armada insoupçonné actuellement.
      C’est aussi à partir de ce moment que la France va impulser la réorganisation de l’ ARMÉE MALIENNE ,presser leur relais à prendre des mesures d’assainissement dans la structure militaire.
      LA FRANCE ENTRETIENT L’INSÉCURITÉ JUSQU’À L’ APPLICATION COMPLÈTE DE l’ ACCORD D’ALGER

  4. Dans cette configuration si IBK est Gbagbo,qui est G.SORO ?ALASSANE OUATTARA ?
    Le cas ivoirien ne peut pas être transposé au Mali.
    La seule similitude c’est la présence française.
    En côte d’Ivoire l’intérêt de la France était d’empêcher Gbagbo d’exercer le pouvoir qui s’apprêtait à chasser l’ ARMÉE FRANÇAISE.
    Au MALI l’intérêt de la France est de donner l’ AUTONOMIE aux TOUAREGS qui sont moins nationalistes que les noirs du Sud lui permettant de s’implanter au Nord.
    Le scénario qui a été élaboré et qui est en exécution est d’empêcher l’ administration malienne d’exercer dans la partie que la France espère réaliser l’autonomie.
    Il faut laisser les terroristes créer le désordre,empêcher toute réorganisation et renforcement des capacités de l’ armée malienne ..
    Ce chaos doit acter la légitimité des groupes armés sur les parties contrôlées,le pouvoir sudiste étant incapable d’assurer sa compétence sur toute l’étendu du territoire.
    Ce scénario a été expérimenté par les américains en Irak aboutissant à l’ AUTONOMIE des kurdes d’Irak dont l’indépendance en marche a été capotée par les puissances régionales contre la volonté des américains.
    L’ objectif des français est l’autonomie ensuite l’indépendance si le pouvoir central tente de chasser l’ armée française .
    L’insécurité générale actuelle rentre dans le cadre d’un plan savamment élaboré qui perdurera tant que le pouvoir ne mettra pas en exécution l’accord d’Alger contesté par une grande majorité des maliens,donc impossible à appliquer.
    L’ exécution de l’ accord d’Alger est le seul moyen de mettre fin aux violences.
    Le président IBK le sait,c’est pourquoi il insiste pour son application,mais une majorité est contre car n’ayant pas été associée.
    Même les députés du RPM ont participé à l’ amendement des parties du projet de constitution qui donnaient trop de pouvoir aux collectivités territoriales ,pourtant prévu dans l’accord.
    Un jeu que les français et leurs alliés TOUAREGS ne sont pas prêts d’abandonner tant qu’ ils ne sont pas satisfaits.
    Si la France veut,elle peut.
    Elle peut mettre fin à la violence actuelle.
    Elle peut réduire Iyad ag et ses alliés terroristes à leurs plus simples expressions confinés à la frontière algérienne les empêchant de regagner le centre.
    Elle peut permettre à l’armée malienne de retrouver toute sa capacité opérationnelle en mettant la pression à IBK d’assainir les pratiques nauséabondes en cour au sein de l’ armée qui empêchent toute cohésion dans l’exécution des opérations militaires .
    La France est en même temps le problème et la solution de la crise malienne comme elle l’ a été dans la crise ivoirienne.

    • Ah bon, ce n’est pas le peuple Malien mais la France qui doit mettre la pression sur IBK hein ? Qu’est-ce que l’application de l’accord d’Alger a à voir avec les violences commises par les sbires de Koufa ?

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