Attaque terroriste à Ouagadougou : réactions de la classe politique burkinabè

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Les forces armées près de l'Hôtel Splendid, où une prise d'otages était en cours à Ouagadougou, le 15 janvier 2016. - AHMED OUOBA / AFP
Les forces armées près de l'Hôtel Splendid, où une prise d'otages était en cours à Ouagadougou, le 15 janvier 2016. - AHMED OUOBA / AFP

L’attaque terroriste sanglante, qui a fait 27 morts au Burkina Faso entre vendredi et samedi, a provoqué de vives émotions au sein de la classe politique burkinabè, qui appellent à l’union autour de la Nation.

“Nous sommes profondément choqués, et condamnons très vigoureusement ces actes inhumains et barbares”, a déclaré Zéphirin Diabré, deuxième à la présidentielle du 29 novembre dernier.

M. Diabré, membre de l’opposition, a ajouté que “nous exprimons notre soutien indéfectible aux forces de défense et de sécurité de notre pays, qui risquent quotidiennement leurs vies pour la protection du peuple et la préservation de l’intégrité territoriale”.

Jean Baptiste Natama, autre candidat malheureux à la magistrature suprême du Burkina Faso a appelé les nouvelles autorités à “revoir notre dispositif en matière de renseignement et de sécurité: +un impératif et une urgence+”, a-t-il dit.

“Le peuple Burkinabè subit une nouvelle épreuve qu’il vaincra une fois de plus”, a pour sa part déclaré Smockey, artiste musicien et membre du mouvement de la jeunesse “Balais citoyen”.

“S’il nous fallait nous convaincre de l’immense tâche qui nous attend c’est fait, et nous l’accompliront. Car ce qu’il faut comprendre c’est que l’armée Burkinabè dispose maintenant de 18 millions de soldats en réserve”, a-t-il ajouté.

Le gouvernement burkinabè a annoncé un deuil national de trois jours à partir de dimanche, alors qu’un couvre-feu est instauré depuis vendredi de 23h00 à 06h00 locale et GMT.

Une enquête conduite par la gendarmerie nationale du Burkina Faso est ouverte pour situer les responsabilités.

Par ailleurs, deux ressortissants autrichiens (Eliot Keneth et son épouse Joséphine) ont été enlevés dans la nuit de vendredi à samedi à Djibo dans le nord du pays.

Dans la même localité, à la frontière avec le Mali, plus tôt dans la journée de vendredi, une vingtaine d’individus armés ont attaqué une patrouille des forces de Sécurité, faisant deux morts dont un gendarme et un civil.

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2 COMMENTAIRES

  1. Maintenant que COMPAORE n’est plus président, les terroristes frappent. Hummmmm

    #JESUISLEFASO

  2. Raison de plus pour que Blaise Compaoré et ATT soient entendus par la justice car ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’industrie de la libération d’otages pour AQMI et les autres groupes terroristes du Nord Malien.

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