Au Niger, dépouillement dans la pagaille et second tour en vue

Mahamadou Issoufou, qui se présente pour un second mandat, n'aurait pas atteint la barre des 50 % selon les résultats partiels. L'élection est contestée de toute part.
«Le coup KO»
Le Président s’était pourtant promis de passer dès le premier tour en s’appuyant sur la puissance de son parti, le PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme), mais aussi sur d’immenses moyens financiers. Pour cela, il n’avait eu de cesse de marteler une expression empruntée à la dernière campagne présidentielle burkinabé : «Le coup KO», qui devait ainsi symboliser ce premier tour, laissant l’opposition groggie. «C’était le scénario le pire, car il aurait humilié l’opposition», souligne Elisabeth Shérif, universitaire nigérienne et ancienne professeure de Sciences politiques à Niamey. Mais ce «coup KO», avec des accusations de bourrage d’urnes, était tellement cousu de fil blanc que tout cela prenait un tour «tellement risible», selon un observateur français joint dans la région de Niamey.«Résultats grotesques»
«Le problème qui se pose depuis le début du vote, c’est comment (...) Lire la suite sur Liberation.frQuelle est votre réaction ?






