Réactions des experts en informatique et en cyber sécurité relatives aux accusations infondées d’Amnesty International et de Forbidden Stories concernant l’affaire « Pegasus »*

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Suite aux prétendues « révélations » d’Amnesty International et du consortium de journalistes de Forbidden Stories, accusant les autorités marocaines* d’utiliser le logiciel *« Pegasus » visant à espionner des journalistes, des politiciens, ainsi que des chefs d’Etats, de multiples* réactions des *experts de renom, ont été relevées.*

En ce sens, *l’expert marocain en informatique Amine RAGHIB, accompagné d’un autre expert en cyber sécurité travaillant pour le compte d’un réseau social* (dont l’identité n’a pas été révélée), ont établi *leur propre analyse* face aux accusations d’espionnage des journalistes par le Maroc. *Ils ont indiqué qu’il est difficile de fournir des preuves techniques convaincantes prouvant l’implication d’un pays ou d’un autre,* affirmant que *le rapport en question se limitait uniquement à une explication de l’attaque,* et que les accusations ne se sont basées que sur des hypothèses.

De son côté, *« The Grugq »,* un expert en cybersécurité, selon « Forbes, The New York Times et Washington Post », *a souligné, par le biais d’un récent tweet, la « nuance » entre les « cibles potentielles »,* présenté en tant que tel par Amnesty International et Forbidden Stories, *et les « cibles infectées ».* Il a rappelé ainsi *la « non pertinence » et la « stupidité » des accusations compte tenu de l’aspect « potentiel », et « incertain »,* avant d’affirmer que *le Royaume du Maroc « ne détient pas Pegasus ».*

Par ailleurs, *le professeur universitaire de l’École Nationale Supérieure des Sciences Appliquées de Marrakech, président de l’Association Marocaine pour la Confiance Numérique, Anas Abou El Kalam,* a indiqué que *l’association a bien mené une étude analysant* les allégations portées par Amnesty International et Forbidden Stories, *dont les résultats ont conclu que ces accusations malveillantes envers le Maroc manquent de preuves matérielles techniques et scientifiques,* et se limitent simplement à des informations inexactes visant à camoufler l’opinion publique.

*Aussi, il convient de souligner que les déclarations desdits experts, relatives aux accusations d’Amnesty International et de Forbidden Stories, s’ajoutent à celles de plusieurs autres chercheurs* tels que Runa Sandvik (expert en sécurité informatique, connu comme un partisan du cryptage fort), et Nadim Kobeissi (chercheur libanais en informatique spécialisé dans la cryptographie appliquée), *qui s’alignent à la même perspective du « manque de crédibilité et de l’absence de preuves des accusations à l’encontre du Royaume du Maroc ».*

 

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