Et si la découverte d’une quantité importante d’uranium à Kidal motivait le deal entre la France et le MNLA. En tous les cas il y a bel et bien cette matière à Kidal, une ville interdite à l’armée
malienne depuis le début de l’offensive contre les Djihadistes au Nord de notre pays. L’ex président ATT en sait quelque chose. Lui qui a déclaré le 21 décembre 2008, à Kéniéba, lors de la pose de la première pierre de la Route Kita – Sekokoto- Falémé- Dabia- Saraya- Kédougou, que « l’une des plus grandes réserves d’uranium a été découverte dans la Région de Kidal. Les travaux dans ce domaine vont engendrer 2000 emplois en 2 ans et 5000 en 5 ans. Ainsi, les gens vont quitter Kéniéba, Ansongo, bref toutes les Région du Mali pour aller chercher du travail à Kidal… ». ATT savait de quoi il parlait. Depuis, que d’attaques armées dans cette partie de notre pays. Comme par magie, le MNLA a été créé grâce à la bénédiction de certains intérêts occidentaux. Les mots indépendance et autonomie ont été alors exigées par les bandits armés du MNLA. La France doit savoir que le Mali reste et demeure indivisible. Kidal, avec ou sans uranium, ne sera jamais sous l’emprise d’une quelconque force même soutenue et entretenue par une main invisible. Nous seront là « débout sur les remparts ».
Yaya Karambé dans l’ascenseur…
Nous venons d’apprendre que Yaya Karambé, juge au pôle économique de Bamako, est monté dans l’ascenseur de la promotion professionnelle ce lundi 18 mars 2013. Pour son assiduité, sa fermeté et sa probité dans l’exercice de son travail judiciaire, monsieur Karambé a été nommé cumulativement avec ses fonctions actuelles comme juge d’instruction du 2eme Cabinet du tribunal militaire de Bamako par décret numéro 2013- 267/ PRM du 18 mars du Président de la République par intérim.
Yaya Karambé s’est fait successivement bien remarqué au tribunal de Kati, à celui de la commune IV, sa propre commune et à Bougouni comme juge de paix d’où il a été nommé, le 02 octobre 2012, au pole économique à Bamako.
Selon certains de ses proches, les mutations et nominations de monsieur Karambé lui ont souvent valu des larmes d’émotion de ses anciens collègues. Il a alors prouvé qu’on peut être, à la fois, sociable et professionnel.
"SAFI" crée son Parti
La député de la Commune III du District de Bamako, Mme Touré Safiatou Traoré vient de créer son parti Politique dénommé "Synergie pour un Nouveau Mali (SYNOUMA)" qui se veut un parti socialiste reposant sur des valeurs d’unité des peuples, de solidarité et de synergie d’idées et d’actions".
Ce parti mis sur orbite par celle qui fut élue sous les couleurs du PCR de Ousmane Ben fana Traoré a pour objectif de « mettre en synergie les forces vives de la nation en vue de bâtir un nouveau Mali».
Pour réaliser notre vision pour ce nouveau Mali, le parti entend : "promouvoir un changement de comportement et de mentalité à tous les niveaux". Aussi, "restaurer l’état de droit en réalisant l’équilibre des pouvoirs et une gestion participative du pouvoir".
A rappeler que "Safi", présidente de la Commission Santé et développement social à l'Assemblée nationale du Mali, est initiatrice de Synergie Association qui milite en faveur des femmes du Mali. De par son poids politique en Commune III, beaucoup de formations politiques dont l'ADEMA voulait l'avoir dans leur giron.
Modibo Sidibé veut toujours Koulouba
L’ex premier Ministre Modibo Sidibé est loin de capituler. Il a beau été « malmené » par la junte au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012, le fils du capitane Sidibé veut devenir président de la République. Ministre (ou avec rang de Ministre), puis premier d’entre les ministres depuis plus deux décennies, le frère à feu l’ancien premier ministre Mandé Sidibé vient de créer un nouveau parti politique dénommé : « Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli) ». Ce genre de regroupement ressemble curieusement au PDES, le parti stalinien fondé à l’improviste par les « faux amis » du président ATT. Le temps a donné raison à ceux qui n’ont jamais gobé la présence du PDES dans l’arène politique. A la chute d’ATT, personne d’entre ses « soutiens » n’a osé défier la petite soldatesque qui s’était emparée du pouvoir. Fare An Ka Wuli serait-il un regroupement hétéroclite mis sur pied par Modibo Sidibé, dans lequel toutes sortes d’individus ou de personnages, au passé souvent obscur, sans parcours politique réel, se sont mis à l’unisson. Est-il la sœur jumelle du PDES. En tous les cas, « Van le flic » a bien fait de créer un Parti politique pour clairement décliner ses intentions au contrario d’un ATT qui, avec son pouvoir consensuel, a contribué à saborder les partis politiques.
. Cinq (5) ans de transition, exige Tiébilé Dramé
Le prochain président qui prendra en charge les affaires du pays
devrait se considérer, durant cinq (5) ans, comme président de transition. Voilà en substance ce qu’a déclaré Tiébilé Dramé, le président du PARENA, lors de la fête anniversaire du groupe JAMANA qui édite le quotidien « Les Echos ».
Avec l’état de putréfaction actuelle du pays, l’on est en droit de donner raison à l’époux de Kadiatou Konaré, la fille de l’ancien président Alpha Oumar Konaré. Corruption endémique, détournement de
deniers publics, gabegie, délinquance financière, incivisme…que de maux minent le Mali. Même cinq ans ne sauront suffire pour remettre en l’état le Mali. Le mal est si profond qu’il faudrait une nouvelle
génération pour faire bouger les lignes.
Les anciens ont failli. Toute cette génération de soixante-huitard n’a plus rien à prouver. Elle doit vite débarrasser le plancher, car c’est elle qui a mis le pays à genoux. La jeune génération doit prendre les
affaires en main. Plus apte à diriger le pays, elle saura mettre l’intérêt du pays au dessus de tout contrairement à cette bande (les anciens) de rapaces qui a creusé la tombe de notre pays. Eh, oui
Tièbilé, il nous faut plus que cinq ans pour espérer faire sortir le Mali de la fosse, plutôt de l’égout.
La Rédaction